Bonjour à tous , je dévore depuis qques temps vos fantastiques écrits alors maintenant je me lance. Ce premier chapitre peut vous paraître étrange mais mon histoire se développe sous forme épistolaire pour l'instant. C'est ma première fic alors donnez moi vos points de vue , vos critiques j'en ai besoin !!
Bonne lecture
Disclaimer : Tous les personnages de la saga twilight appartiennent à Stephenie Meyer.
Commander uniquement un dessert à Cipriani,
Visiter systématiquement les toilettes des hommes et traumatiser ses occupants,
T'émerveiller sous une pluie de plumes dans une suite du Four Seasons après une bataille de polochons régressive,
Rendre fous tes voisins en commentant chaque scène au cinéma
Piquer une veste Armani de ton père pour la filer au clochard au coin de la rue,
Passer l'apres midi à détailler le ciel allongée dans l'herbe de central park complètement high,
Voler des breloques à Chinatown ,
Entrer pieds nus chez Chanel ,
Blasphémer dans la St Patrick Church ,
Rendre folles les vieilles connes de la 5eme,
Critiquer ouvertement la tenue d'une fille en face de toi chez Saks,
Tomber amoureuse de tous les goldens boys de Wall Wtreet...
New York n'avait pas le même goût avant toi.
Collectionner les pubs des magazines de mode,
Discuter de Sartres ivre morte ,
Appartenir à tout le monde,
Pleurer en écoutant Cohen,
Dormir sur le toit,
Se nourrir que de sucré,
Avoir une quantité obscène de chaussures,
Perdre tes clés,
Les retrouver dans le frigo,
Eclater de rire pendant une minute de silence,
N'avoir jamais pris le métro,
Vouer un culte aux couples maudits,
Tout oublier tout le temps,
Saupoudrer chacune des tes phrases d'une myriade de fuck,
Avoir un hamac en guise de lit,
Les habitudes de chaque jour n'avaient pas le même goût avant toi.
Appartenir à tout le monde,
N'être celle de personne,
Ne pas savoir dire je t aime,
Etre méchante,
N'avoir d'autre morale que la tienne,
Embrasser à bout de souffle,
Faire l'amour avec avidité,
Danser à s'évanouir de fatigue,
Mettre un pull informe et irradier quand même,
Ne plus croire en rien,
N'avoir confiance en personne et malgré tout parfois avoir foie en la nature humaine,
La passion n'avait pas le même goût sans toi.
Tu étais l'enfance, éternelle, insouciante, jouissive. Apeurée, craintive ; tu te découvrais hasardeuse , téméraire parfois suicidaire, toujours curieuse. Insolente, tu prenais plaisir à me provoquer. Ton incandescence me rendait vivant, pleinement. Je retrouvais le goût suave des premières fois à travers ton émerveillement, l'émoi des transgressions dans tes conneries. Tu brûlais ton existence comme seulement peut le faire une enfant, sans conscience du futur et de ses conséquences. Tu étais le lieu d'un conflit permanent entre enfance et âge adulte, insouciance et maturité. Trop aux faits de la dureté du monde , de sa manière de broyer les meilleurs d'entre nous, tu le fuyais refusant toute attache, ne voulant pas être une prise au mlaheur. Blessée au plus profond de toi , tu esquivais en prônant un hédonisme qui endormait par moment cette douleur incurable qui te rongeait le coeur. Tu te perdais dans les excès , vivant dans l'instant pour ne pas avoir à affronter ce passé qui te hantait et faire face à cet avenir inconnu , terrifiant. Reine des caprices, princesse des enfantillages tu brûlais la vie par les deux bouts sans concession , ni , hautaine et égocentrique , mais aussi complexée , généreuse et sensible, tu n'étais que contradictions.
Tu vivais pour et par le désir; femme enfant , délicieusement détestable...
Tu n'envisageais l'amour qu'avec passion, sang, souffrance et larmes, comme une plaie béante arrachant le coeur et sublimant l'âme. L'amour, attrayant , effrayant ; tu ne pouvais le vivre que dans ce qu'il avait d'exubérant et de malsain , comme une exécution publique. Mourir par amour ? une exigence , ta preuve ultime. Tu aurais pu avoir l'air folle , tu n'étais tout simplement pas née dans le bon siècle ; te débatant dans cette époque où Lancelot tromperait Guenièvre , où Juliette se contenterait de Paris. «Rebel without a cause» comme James Dean ,une de tes idoles, dans la fureur de vivre.
Tu étais entière , unique. Mais brisée, humiliée, tu avais enterré tes idéaux, emmuré tes valeurs et abattu tes sentiments. Tu ne voulais plus appartenir à personne , tu ne pouvais plus. Libre , esclave de nulle chose, amante de la solitude tu espérais ... encore... un peu...
Je parle de toi au passé car je préfère te savoir morte qu'hors de ma vie. Alors chaque jour dans ce lit d'hôpital je murmure ton prénom, la quintessence de ton être, le résumé de ma souffrance, en espérant que tu me reviennes: Bella.
J' achève cette lettre que je n'enverrais jamais avec deux citations , cette manie que l'on avait pris d' emprunter les mots des autres pour dire ce que nous , handicapés sentimentaux , ne pouvions formuler.
« Je ne te pardonnerai jamais de m'avoir appris à aimer la vie.» de ce film que tu affectionnais temps Rochester.
«Sans toi les émotions d'aujourd'hui ne sont que la peau morte des émotions d'autrefois.» d'Amélie Poulain ( je sais tu détestes !)
Even yours
Edward
Sur cette feuille de papier déchirée qu'elle tenait tremblante, un post it :
J'ai arraché ce texte de son journal, il se laisse mourir. Vous seule pouvez faire quelque chose. Je vous en supplie.
Tanya, Une épouse impuissante
Alors qu'en dites vous je sais que c'est complètement flou pour l'instant mais je voulais montrer Bella à travers les yeux d'Edward.
Vous me direz et l'hopital, Tanya, leur rencontre , leur séparation , le passé de Bella !?! Si vous vous en savoir plus mais si surtout vous pensez que cela vaut le coup de continuer please give me some reviews !!!
A très vite j'espère !!
Xoxo
D.
