Tadadam ! Après une longue absence, autant dans les reviews que dans les fics', me revoilà !

Bon. Je ne vais pas vous dire ce qui explique ma disparition, la raison est stupide, ridicule, risible, et personne ne me croirait. Donc, à ce sujet, passons.

Donc, vous l'aurez compris, ceci est une nouvelle fic'. Enfin, nouvelle fic' qui traine depuis au moins deux mois dans mon PC et que je n'ai cessé d'écrire et de réécrire.

D'ailleurs, je ne sais toujours pas dans quelle catégorie ( Drama, adventure, angst, etc ) la mettre, donc pour l'instant, c'est dans général. On verra plus tard pour le changement.

Je m'attaque à quelque chose de gros, et je ne sais si j'arriverais à retranscrire ce que je veux. Je ne sais pas si je réussirais cette fic' comme il le faut. Je l'espère seulement ( vu tout ce qui va suivre, y a intérêt ^^ ). Je n'oublie pas que j'ai une autre grande fic' en cours, mais disons qu'elle est en pause. Je vais d'abord faire le début de celle là, et croyez-moi les enfants, ça ne va pas être simple.

Remerciements : A tous mes lecteurs, aux revieweurs et aux créateurs de NCIS =D

Disclaimer : NCIS ne m'appartient pas, les personnages de la série non plus. Les seuls qui m'appartiennent sont mes persos à moi que vous découvrirez au long de l'histoire X) Bien qu'il ne soit pas vraiment nombreux...

Résumé : Chaque jour, le même scénario. Et chaque jour, il sait qu'il en passera un de plus dans ce bâtiment. Au début, il avait hurlé, crié, et fait tout ce qu'il pouvait pour être de nouveau libre, mais rien n'y avait fait. On ne l'avait pas cru, on ne le croyait pas, on ne le croirait pas. Et peu à peu, il s'était lassé, et avait fini par admettre la triste vérité. Il ne partirait jamais.

Pairing : Ooh, non, le dire maintenant serait tout gâcher. Mais il va y en avoir pas mal. Enfin, vous verrez.

Spoiler : D'après mes estimations, aucuns. Le contraire m'étonnerait, mais on verra, certaines allusions au long pourront être des spoilers. Bah, je vous dirais au fil des chapitres.

Enjoy ! =D


Blanc. Tout est trop blanc. Le sol, le plafond, les armoires.

- Déprimant.

Dis moi, Seigneur, pourquoi m'as tu laissé vivre ?

Il saisit son couteau, en prenant garde à ce qu'on ne le voie pas, et s'entaille doucement l'avant bras.

Il regarde le sang perler et couler le long de sa peau. Lentement. Efface d'un revers de la main le filet rouge. Et se mutile une seconde fois.

De la même manière. Puis, il s'attaque à une veine. C'est plus douloureux. Plus agréable.

Il sourit. Peut-être réussira t-il à se tuer aujourd'hui.

Il range rapidement l'arme en voyant un homme arriver. Le gardien. Encore. Toujours.

- C'est l'heure.

Il se lève, le suit, et, comme tous les jours, arrive dans la salle commune.

Le sang goutte toujours le long de son bras. Mais la douleur a disparue. Encore une fois.

Il ne mourra pas aujourd'hui. Toujours pas. Peut-être demain.

Le gardien qui l'a amené s'en va, le laissant seul avec son interlocuteur. Le même que d'habitude. A la même heure.

Tout n'est que répétition. Tout est blanc.

Seigneur, si tu m'as laissé vivre, est-ce seulement pour contempler ma destruction ?

Il avance et observe l'homme qui lui fait face. Grand, blond, des lunettes carrées, un costume à peine sortit du magasin. Transpirant la recherche de l'admiration. Il l'avait trouvé antipathique dès le premier regard. Trop imagé, trop parfait. Mais, depuis six mois qu'il était ici, ce dernier lui rendait visite chaque jour, dans le but de le faire parler. Il était sa seule visite. La seule qu'on lui autorisait. Qu'on lui obligeait. Son seul vrai contact humain.

Cet homme n'avait pas le bon caractère, pas le bon physique pour qu'il puisse un jour l'apprécier. Mais surtout, il n'avait pas le bon métier.

Un psychiatre. Ou, comme on lui avait annoncé, « une personne venue pour l'aider ».

Il s'assoit, sans cesser de le regarder. Attend. Puis, avec une lenteur exagérée, dit :

- Bonjour, Alvin.

On lui avait dit de l'appeler ainsi. Pas de « monsieur » pour désigner son psychiatre, mais juste le prénom de l'homme. Un prénom qu'il n'aimait pas, qu'il répugnait à prononcer. Alvin. Les deux syllabes n'allait pas ensemble. Le son du mot était désagréable. Dérangeant.

L'autre le salue, s'assied à son tour, face à lui, et saisit un bloc-notes - le même que celui qu'il avait à leur premier rendez-vous, noircit du peu dit -.

Il n'aime pas non plus cette écriture. Fine, penchée, toute en boucle. Trop sophistiquée dans un lieu où tout était morne. Trop original face à la morosité. Trop chatoyante dans cet enclos de blancheur.

- Parlez-moi de votre journée.

Encore et toujours, le même refrain, la même routine.

- Je n'ai rien à dire.

- Vous avez surement fait quelque chose.

- J'ai lu.

- Vraiment ? Quel livre ?

- Je ne sais pas.

- Vous ne savez pas ?

- Je ne sais plus.

- Avez-vous apprécié ce livre ?

- Je n'en sais rien. Sans doute.

- Vous souvenez-vous de l'histoire ?

- Non.

Il voit l'homme soupirer, enlever ses lunettes, et griffonner quelques mots.

- Vous savez, si vous ne me dites rien, vous ne pourrez jamais espérer sortir d'ici.

Il hausse les sourcils, et regarde le blond, puis son carnet. Chaque jour, le même scénario. Et chaque jour, il sait qu'il en passera un de plus dans ce bâtiment. Au début, il avait hurlé, crié, et fait tout ce qu'il pouvait pour être de nouveau libre, mais rien n'y avait fait. On ne l'avait pas cru, on ne le croyait pas, on ne le croirait pas. Et peu à peu, il s'était lassé, et avait fini par admettre la triste vérité. Il ne partirait jamais. On le maintiendrais de force, à vie, dans ce lieu qu'il haïssait tant. Écourter sa vie était son unique solution. Son seul échappatoire. Il baille, et répond, par habitude :

- Je ne suis pas fou.

Il entend l'autre soupirer une nouvelle fois.

- Vous ne m'aidez pas.

- C'est pourtant vrai.

- Êtes vous au moins conscient de pourquoi vous êtes ici ?

Il ricane, et sourit tristement.

- Dans un hôpital psychiatrique ? Un asile pour fou ? Il opina de la tête. Oui. Ou plutôt, je suis conscient que bien que je n'ai dit que pure vérité, on m'a pris pour un dégénéré.

- Écoutez, vous…

Habituellement, il se contente de ne pas répondre, laissant le psychiatre lui expliquer à quel point il était dérangé et qu'il avait été obligatoire qu'on l'interne. Puis, l'entretien se termine, et il retourne dans sa cellule. Seulement, il ne veut pas. Pas cette fois. Pas encore. Il ferme les yeux. Et, en articulant chaque mot exagérément, il répond :

- Vous ne connaissez qu'une infime parcelle de l'histoire. Comment pouvez vous prétendre la comprendre, et en juger de fait ? Je ne suis pas fou. J'avais mes raisons.

Il devine le blond remonter ses lunettes sur son nez, sans doute interpellé. Et reprendre son bloc-notes, montrant un profond intérêt.

Il rouvre les yeux.

Il avait raison.

- Pourquoi ne me le dire que maintenant ?

- Je ne sais pas. Je pense que je croyais bientôt ressortir. Six mois que j'espère. La moitié d'un an. C'est trop. Beaucoup trop.

- Et pourquoi ne pas l'avoir dit au Juge ? Au tribunal ? A ceux qui vous ont interrogé ?

- On ne m'aurait pas cru. On me pensait déjà fou. L'expliquer ainsi, immédiatement, ne les aurait fait qu'approuver d'autant plus leur décision.

- C'est à ce point ?

- Oui.

- Et qu'est-ce-qui vous dit que vous écouter ne me convaincra pas encore plus de votre folie, s'il est si incongru ?

- Je ne sais pas.

Non, il ne sait pas. Mais il sent qu'il faut que quelqu'un sache, qui que ce soit. Et peu importe si c'est une personne aussi exécrable que son psychiatre blond.

- Racontez moi ce qu'il s'est passé.

- Ça vous intéresse vraiment ?

Il accentue sa phrase en croisant ses bras, provoquant ouvertement l'autre homme. Il regarde l'autre retirer ses lunettes, en essuyer les verres, et les réajuster à ses yeux.

- Je vais être franc : c'est votre dernière chance. Dehors, mes collègues, confrères, et qui que ce soit d'autre, vous croient fou. J'ai moi-même du mal à me convaincre du contraire.

- Ne vous moquez pas de moi. Depuis le début, vous me dites inlassablement que je suis un aliéné.

- Vous auriez préféré que je vous donne de faux espoirs en vous disant qu'il restait en moi un doute sur le sujet ?

- Oui.

- Je n'en avais pas l'envie.

- Pourquoi êtes-vous venu, alors ? Faites comme tout le monde, ignorez-moi.

- C'est mon métier. Je suis là pour comprendre les gens dans votre cas.

- Les fous ? Je ne suis pas fou. Je ne souffre d'aucun trouble mental, quoi qu'on dise, et bien qu'on tente de me le faire croire.

- Je ne pourrais m'en assurer que si vous m'expliquiez la totalité des faits, et ainsi, dans le cas où il apparaitrait une logique, et seulement dans ce cas, je pourrais vous faire libérer.

- Vraiment ?

- Oui.

Il regarde son psychiatre d'un autre œil. Plus amical. Il réfléchit un court instant et murmure, d'une voie presque effacée :

- Par quoi je commence ?

- Par le commencement, tout simplement. Racontez moi votre version de l'histoire. Je le répète, mais c'est votre dernière chance d'être libéré de cet hôpital psychiatrique. Prouvez moi que vous êtes sain d'esprit, et je vous ferais sortir, Agent McGee. C'est une promesse.


Et voilà !

Alors ? Premières impressions ? ( Dites moi que ce n'est pas nul à ce point T_T ... )