Donc voila, premier chapitre de ma fan'fiction !

Bonne lecture

L'oiseau en cage rêvera des nuages

proverbe japonais

Le petit cœur menaçait de s'échapper de sa poitrine. Les jambes comme lors d'un tremblement de magnitude huit. Pourtant elle ne pouvait pas s'arrêter car il fallait se faufiler dans cet étroit couloir où s'entrechoquaient une multitude de jambes. « Allez courage ma belle, il faut pas flancher, pas maintenant ! ». Plus facile à dire qu'a faire. Là à cet instant, elle aurait bien voulue disparaître comme par magie ou comme lorsqu'elle était petite, faire croire à sa mère qu'elle souffrait d'atroces maux de ventre pour ne pas aller à l'école. Mais elle n'était plus une petite fille !

Inspirer expirer

La chaleur d'une angoisse naissante blanchissait à vue d'œil ses joues normalement colorées. Bon sang, qu'est ce qu'elle voulait mourir ! « Tu dois le faire même si cela doit le blesser, tu te sentira mieux après. Cette situation dure depuis trop longtemps ! ». Oh oui tout ce petite cirque avait duré bien trop longtemps. Et elle ne pouvait plus le supporter. Pourtant au début, tout allez bien : bisous, câlins et cadeaux. Mais très vite, ils étaient devenus distants, ne partageant plus rien que de vague discussions sur les cours respectifs. Bref, happés par la routine. Ils étaient si détachés qu'au bout de quatre mois de relation, elle allait le quitter. Oui en ce jeudi du mois de mars, Lana Doroszweiski allait quitter son petit ami.

Plus facile à dire qu'a faire. Elle se répétait sans cesse qu'elle avait eu de la chance qu'il s'intéresse a elle. Pourquoi quitter le seul garçon qui vous ait montrez de l'intérêt ? Elle savait qu'elle n'était pas le genre de nana à avoir tout les hommes à ses pieds. Bien que ses amies lui rabâchaient- ô combien de fois – qu'elle ne faisait pas partie des filles les plus laides du monde, Lana continuait de croire que si, elle était moche, aussi moche que Big Mom !

« Mais regarde toi Lana, tu es si jolie ! Lui avait dit Zoé. J'aurai voulue avoir des cheveux comme les tiens. Si longs, si blonds, si brillants ! Tu as une sacrée veine.

-Et tes yeux, avait rajouté Camille. Aussi vert et étincelants que de la jade. Elles valent de l'or tes prunelles ! Tu fixes un beau garçon et hop ! Il te court après comme si tu était toute sa vie. Mais toi tu ne les mets pas en valeur ces yeux, pas étonnant que tu ne sois sortis qu'avec un seul garçon. »

C'était ce même garçon qu'aujourd'hui elle allait quitter. Lana émergea du bâtiment principal du lycée et du mettre sa main en visière pour ne pas se faire brûler les rétines par le fringuant soleil au zénith. Elle le chercha à travers la foule compacte d'élèves mais ne le trouva pas. « Étrange, je lui avais pourtant bien dis de me rejoindre devant le lycée à midi. Peut-être à t-il oublié ? »Elle en sauterai de joie tiens ! Elle remarqua Zoé dans la masse avec ses lunettes de soleil visées sur le nez et son éternelle cigarette coincée entre l'index et le majeur. Elle dévala les marches, faisant sauter ses lourdes boucles blondes.

« Ah Lana ! Vilaine copine qui n'as pas répondue à mon message ! »

Vérification : un appel manqué de Zoé.

« Ah zut alors ! Zoé tu n'aurai pas vue Alex par hasard ? Je dois lui parler de ce qu'on avait discuté...

-Alors ça y est ? Notre Lana poupée aurait-elle enfin décider de larguer son boulet de bonhomme ? C'est pas trop tôt !

-Mais tu sais, j'hésite, je ne voudrais pas lui faire de mal.

-Oh mais arrête de te comporter en bonne sœur et de vouloir que tout le monde s'aime sous des arcs-en-ciel ! Lana, tu vas devenir une femme ! Et nous devons être forte nous les femmes. Parce que les mâles eux ne prennent jamais de gants avec nous. Ils manquent toujours de tact et de finesse. A tu déjà vu un homme être une guimauve lorsqu'il plaque sa copine ? No jamais. Ils sont toujours sur d'eux. Et tu dois faire pareil avec Alex. Il ne mérite ! Trop empoté, trop roucoulant. Toujours le nez dans ses stupides mangas. Non vraiment pas un garçon pour toi ! »

Stupides mangas. Voilà comment qualifiait la seule chose que partageait Lana et son petit-ami. Leur passion à tout les deux. Son grand secret à elle. Toutes les amies de Lana savaient que la blonde adorait le chant, la danse ou la lecture mais les mangas, elle n'en avait parlé à personne. Peur de se faire regarder comme si l'on venait de Mars ? Oui sûrement ça...« Non mais c'est quoi ces trucs de geeks ? » avait balancé Camille. « Ridicules » avait rajouté Benjamin. « Tu ferai mieux de réviser Lana ! » lui avait conseiller sa mère. Pourquoi riaient t'ils tous ? Elle devait faire comme eux, rire de ces gens qui ne passe leur temps qu'a en lire ! Ces gens sans vie. Mais la nuit elle s'évadait sans aucune retenue dans ces aventures délirantes et qui lui faisait un bien fou ! Elle se sentait différente, si exclue du monde réel. Elle ne vivait que pour cet instant, où elle pouvait être une personne étrangère à la réservée Lana du jour. Où elle pouvait être libre, où elle pouvait vivre ce que le monde lui refusait. Naviguer sans attaches entourées des personnes qui lui sont chères. Oh pourquoi souhait-elle plus de que tout au monde quitter la triste réalité pour se perdre sur les océans de Grand Line ? « Mon Neverland à moi, le monde de tout mes rêves ! »

One piece. Elle aimait tout dans ce manga : l'univers, les personnages haut en couleur ! L'équipage au chapeau de paille avec son épéiste si fort, son cuistot à mourir de rire, son médecin aimant géant à câlins, son capitaine. Parfois pour se donner du courage quand l'angoisse lui lacère l'estomac, elle se disait qu'elle se devait de le faire car Luffy lui n'aurai pas hésité à le faire. Lui qui est si courageux ! En suivant ses aventures, Lana avait l'impression d'avoir un ami, quelqu'un qui lui remontait le moral quand tout allait mal. Une sorte de refuge lorsqu'elle se sentait seule.

Alors quand elle avait rencontré Alexandre Bloisson, elle s'était livrée un peu à celui qui partageait la même passion. Et là elle s'apprêtait à le larguer. Plus facile à dire qu'a faire.

« Bon bah je vais essayer de le trouver. A toute à l'heure ! »

Elle partit la tête basse, remplie de questions. Comment lui dire ? Ne pas être trop méchante, non. Cela ne me ressemble pas ! Il ne faut le blesser,le ménager. Le pauvre ! Oh et puis non il faut aller droit au but. Dès que je le vois, je lui dis : « Écoute Alex, j'ai l'impression que nous avons fait une erreur en nous mettant ensemble. Ça ne peux plus durer. » Non je ne peux pas lui dire ça de cette manière ! Mais alors comment faire ? Elle tourna autour de l'établissement, demandant à toutes les personnes qu'elles connaissait si elles avaient vu son futur ex petit-ami. Nada. Alexandre Bloisson porté disparu. « Si ça se trouve il a oublié ! Oh joie, cela m'éviterai une belle pagaille ! ».

Cependant, son euphorie légère fut brutalement brisée quand une goutte douce et froide rencontra son front et qu'un grondement sourd se fit entendre au loin. Malheur à la fille bouclée qui n'as pas de parapluie ! Si elle ne trouvait pas un abri dans quelques minutes, ses lourds cheveux s'aplatiraient et lui donnerai l'apparence d'un caniche détrempé. Pas vraiment glamour. Comment aurait-elle pu savoir qu'un temps de chien se préparait avec le beau soleil qu'il il avait il ya un peine un quart d'heure ? La pluie tomba en grosse goutte et mouilla rapidement la fine blouse crème de Lana, moulant ses formes. Elle se précipita vers l'intérieur de son lycée mais ne regardant pas devant elle, percuta quelqu'un. L'averse lui brouillait quelque peu la vue mais elle n'eut pas de peine à reconnaître le pauvre garçon aussi trempé qu'elle : Alex !

Un nouveau grondement de tonnerre retentit.

Son visage anxieux la fixait intensément. « C'est cuit, je ne peux plus reculer désormais ! »

Inspirer. Expirer.

« Zoé m'as dit que tu voulais me parler et que c'était urgent et important.

-Oui il faut qu'on parle. »

Nouveau grondement de tonnerre. La pluie ne cessa pas et les cheveux de Lana s'aplatissaient sur son crâne.

« Écoute, je crois que... que... ( inspire. Expire) toi et moi nous ne pouvons plus continuer comme ça. »

Un éclair jaillit par dessus le bâtiment du lycée. Oh comme elle haïssait l'orage !

« Tu veux dire que nous deux, c'est fini ? demanda t-il tremblant. »

Une boule d'angoisse noua sa gorge si fortement qu'elle bloqua toute réponse. Pétrifiée ! Elle était comme pétrifiée !

Nouvel éclair.

Statufiée sur place. Non, non et non !

« Lana s'il te plaît, réponds moi !

-Je... »

L'air lui manquait, sa respiration s'accéléra pour essayer de capturer le précieux oxygène. Elle avait le cœur au bord de l'explosion.

« Lana ! »

Le ciel se déchira dans un bruit atroce.

Oui c'est termine toi et moi ! Je ne veux plus te voir, ni toi ni les autres. Je vous détestent, vous qui me voulaient pas me comprendre ! Je n'en peux plus ! J'ai froid, la pluie me glace les os et je suis incapable de te dire que j'en ai marre ! Pourquoi je n'y arrive pas ? Qu'est-ce qui ne vas pas bien chez moi ? J'ai si honte... Peter Pan si tu existes vraiment, emmènes moi loin de tout ce monde malade, porte moi sur Grand Line où je pourrai devenir qui je veux. Je veux changer, ne plus être qui je suis. S'il te plaît je ne peux plus rester dans ce monde !

Un grand craquement ce fit entendre en même temps qu'une lumière blanche éclata. La foudre venait de frapper Lana.

Voila pour le premier chapitre, a suivre !

N'hésitez à me donner vos avis !