Disclaimer: Rien n'est à moi (sauf les idées saugrenues), tout est à Tadatoshi Fujimaki.

Personnages: Akashi/Kuroko

Notes: OS écrit dans le cadre de la 69e nuit du FoF. Le but est d'écrire un texte sur un thème donné en une heure. Pour plus d'informations, adressez-moi un MP.

Ca fait un moment que je comptais faire un recueil d'AU sur Kuroko's Basket, mais ce thème m'a poussée à le commencer plus tôt que prévu.

Thème: Purée


Purée!

Akashi ne savait pas comment une chose pareille avait bien pu arriver.

Peut être était-ce un coup de cette sorcière de Momoi, qui se serait vengée du fait qu'il lui avait piquer le garçon sur lequel elle avait les yeux depuis des années, ou de cette entraîneuse diabolique pour avoir réquisitionner un week-end durant sans sa permission un de ses joueurs.

Il n'en savait rien et pour le moment il s'en fichait comme de son premier bavoir.

Car le résultat était là : il se retrouvait avec un bébé Tetsuya sur les bras.

Au lieu de la respiration paisible de son petit-ami, c'était au son des hurlements braillards du bébé qu'il s'était réveillé. A la place de son doux visage, c'était sur une petite figure colérique qu'il avait ouvert les yeux.

Passé le choc et la stupeur, il lui avait bien fallu s'organiser.

Il avait eut beau appeler ses anciens coéquipiers, il eut beau menacer les actuels de Rakuzan de tripler voire quadrupler leur entraînement, tous lui firent faux bonds, de Kise prétextant une séance photo à Aomine qui se contenta de lui raccrocher au nez en hurlant de rire.

Mais ça, il le retiendrait. D'une façon ou d'une autre, il le leur ferait payer.

Il lui fallut donc se résoudre à s'occuper du bébé seul, puisque son père était en voyage d'affaire et qu'il avait eu la bonne idée (notez l'ironie) de renvoyer pour le week-end ses domestiques pour pouvoir profiter pleinement de son petit-ami sans gêneurs dans les pattes.

Si le bambin avait été aussi calme et placide que le Tetsuya adulte, il aurait pu s'en sortir, vraiment. Il aurait pu s'attendrir, il aurait pu gagatiser (enfin dans la mesure du possible, c'était d'Akashi dont on parlait quand même) devant ces mignonnes petites fossettes, ces petites joues joufflues et ses grands yeux bleus innocents et l'expérience n'aurait peut être pas été aussi terrible que ça.

Sauf que voilà, bébé, Tetsuya semblait avoir été tout sauf un petit ange.

Et tout le jour durant, il lui fit vivre un véritable enfer.

Toute la matinée, le sale petit monstre le fit tourner en bourrique à trottiner à quatre pattes dans toute la maison, avant de se cacher dans les endroits les plus improbables – sous le lit, dans une manne à linge, une armoire, un pot,… A peine avait-il détourné les yeux une seconde que Tetsuya s'était éclipsé, profitant de son manque de présence.

Pire, il cassait systématiquement tous les objets fragiles qui avaient le malheur de passer à sa portée. Bibelots en verre, vase rase et précieux de Chine, matériel informatique coûteux,… tout, absolument tout y passait. C'était son paternel qui allait être content et Akashi sentait déjà ses oreilles chauffer du sermon qu'il ne manquerait pas de lui adresser.

Sans mentir, Akashi eut véritablement l'impression de passer la pire journée de son existence.

Il tentait de lui donner la becquée à midi ?

L'enfant se fâchait et finit par lui envoyer son assiette de purée à la figure en rigolant.

Il voulait changer ses couches ?

Il attendait qu'Akashi aie enlevé l'ancienne avant de lui pisser dessus en gazouillant.

Il voulait lui faire prendre un bain ?

Kuroko transformait la salle de bain en champs de bataille en envoyant de l'eau mousseuse absolument partout et en le trempant au passage.

Ce fut donc avec une joie non dissimulée que, lorsque l'enfant se mit à bailler et à fermer ses petits yeux, qu'Akashi alla le coucher dans un vieux berceau qu'il avait déniché au grenier.

Enfin il allait pouvoir se reposer un peu.

Vain espoir.

A peine s'était-il enfoncer dans l'un des canapés moelleux du salon en soupirant de bonheur, à peine avait-il commencé à se détendre qu'un vagissement strident retentit.

Mais purée, gémit-il, il ne s'arrêtait donc jamais ?