Pairing principal: Atem ?/Seto Kaiba
LONGUE VIE AU PRIDESHIPPING LE PEUPLE ! - Car il fallait bien lutter contre le tsunami de puppyshipping en approche ( les membres du groupe "Le club de l'écrivain duelliste" savent très bien de quoi je parle ;) le lien est sur mon profil si vous voulez nous rejoindre ! Joey/Katsuya : C'était pas de la pub là ?
Sieba : Chuuuut.)
Voici un petit prologue, bonne lecture ;)
PROLOGUE: Rappel
"Beaucoup de gens ont déjà cessé de vivre: ils font tout comme des automates, sans comprendre le moment magique que chaque jour porte en lui, sans comprendre que la minute suivante pourrait être leur dernière sur la face de cette planète" Paulo Coelho
Voilà qu'il a peur, le grand Seto Kaiba.
Son teint avait perdu ses quelques couleurs, ses doigts s'étaient agrippés si fort aux accoudoirs de son fauteuil de cuir hors de prix qu'on en voyait les veines. S'en était presque disgracieux. Mais voyez, ce qui l'avait trahi, c'était ses yeux, habituellement de glace, maintenant dilatés par cette émotion subite qu'il n'avait plus ressentie depuis bien longtemps. Cette émotion qui aurait dû être annihilée après qu'il ait fortement contribué à la mort de son père adoptif, voilà qu'elle se rappelait à son bon souvenir en la personne du fantôme vivant d'un passé qu'il avait vainement tenté d'oublier. Son coeur battait si fort que le monde entier devait l'entendre, ou au moins les hommes d'affaires se trouvant dans la pièce, dont l'incompréhension se lisait clairement sur les visages. Le silence stupéfait était tel qu'il en avait oublié le monde alentour.
Ha, Seto Kaiba avait eu peur, et ça, le monde entier allait le savoir bientôt.
Et ce à cause de la présence de cette simple fille que même un bonbon aurait pensé inoffensive. Au milieu de tout ce luxe, de tous ces bourgeois modernes, elle avait fait tâche, la petite, quand elle s'était retrouvée suite à un mensonge digne des plus hauts politiciens, dans les plus hauts étages du siège de la Kaiba Corporation. Elle faisait tâche, avec ses longs cheveux bruns broussailleux qui ne semblaient n'avoir jamais été traversé par un quelconque peigne bon marché, ses vêtements d'enfant des rues, un sourire si grand qu'il lui mangeait le visage...Ce sourire, ce bonheur sincère provoqué par sa simple vue lui semble être une chose particulièrement incongrue. Le grand Seto Kaiba avait peur, et cela, elle ne l'avait pas remarqué, pas tout de suite. Elle y repenserait plus tard, lorsqu'elle serait littéralement jetée au dehors du siège de la Kaiba Corporation suite à ces paroles malheureuses, qui brisèrent à l'instant toutes ses chances d'être acceptée par l'homme d'affaire qu'elle avait devant. Ses yeux vert marécage brillaient d'espoir alors qu'elle s'avançait, émue.
- Je suis si heureuse de te revoir, petit-frère !
