Résumé : Alors qu'un soir où il se promène en quête de silence, broyant du noir, dans les couloirs de Poudlard, un passage secret qui n'apparait même pas sur la carte des maraudeur s'ouvre à son passage. Intrigué, le jeune Griffondor pénètre le long couloir sombre, sans lumière. Là, il découvre un autre passage secret menant à de magnifique appartement. A qui sont-ils ? Pourquoi le passage s'est-il ouvert sur lui ? Pourquoi Harry s'y sent bien ? Protégé ? Rassuré ? En paix ?

Ma première fic sur ce site, j'espère qu'elle vous plaira. Sorry pour les fautes, je ne suis pas parfaite - je serais d'un ennuie sinon ! - mais n'hésitez pas à me le dire si vous en trouvais, je corrigerai. Cette histoire sera Yaoi, Boy's love, HXH, Homosexuel. Donc : HOMOPHOBE ! C'est par ici la sortie ( c.f. : la petite crois rouge en haut à droite de la page :-) ).

Pour ce qui est du rythme de publication, je vous répondrai : PPPPPPRRRRRRRRR ! Moi en avoir absolument aucune idée ! Ayant mon bac en fin d'année je me consacre en priorité à mes études, ne publiant que lorsque j'en ai le temps, donc il va falloir patienter par moment.

BREF ! tout ça pour vous dire de bien profiter de ce premier chapitre - prologue - et n'oubliez pas les reviews ! Pour ma part, je file pour ne pas avoir ma piqure - je haie me faire piquer ! "O~o".

PAS TOUCHE LA MOUCHE HOMMES EN BLOUSE BLANCHE AYANT TROP REGARDE 007 AVANT DE VENIR ! JE NE ME LAISSERAI PAS FAIRE ! ATTENTION, JE SUIS ARMEE D'UNE CHAUSSETTE ET JE SAIS M'EN SERVIR ! TAYOOOOOOOOOOOOOOOOO !


Prologue

Harry regarda une nouvelle fois le morceau de parchemin couvert d'une fine écriture penchée. Il avait tellement lu cette lettre depuis son arrivée trois jours plus tôt que, bien qu'elle ait été remise en un rouleau bien serré, elle était maintenant presque a plat.

Cher Harry,

Si cela te convient, je devrais me rendre au 4, Privet Drive ce vendredi à onze heures du soir afin de t'escorter au Terrier, où tu as été invité à passer le reste de tes vacances scolaires.

Si tu le veux bien, j'aimerais beaucoup obtenir ton aide pour un problème que j'espère résoudre sur le chemin du Terrier. Je t'expliquerais cela plus en détail lorsque je te verrais. Pourrais-tu envoyer ta réponse par retour de ce hibou. En espérant te voir vendredi.

Bien amicalement

Albus Dumbledore

Bien qu'il la connaisse déjà par cœur, Harry avait lancé des regards incessants à cette missive depuis sept heures du soir, heure à laquelle il avait commencé à monter la garde à côté de la fenêtre de sa chambre depuis laquelle il avait une bonne vue des entrées de Privet Drive. Il savait qu'il était inutile de passer son temps à relire le mot de Dumbledore. Harry avait renvoyé son accord avec le hibou, comme demandé, et tout ce qu'il pouvait faire maintenant c'était attendre : soit Dumbledore viendra, soit il ne viendra pas. Mais Harry n'avait pas emballé ses affaires. Cela semblait trop beau pour être vrai, qu'il allait être sauvé des Dursley après seulement quinze jours en leur compagnie. Il ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose irait de travers : sa réponse à la lettre de Dumbledore pouvait s'être égarée, on pouvait avoir empêcher Dumbledore de la recevoir, la lettre pouvait se révéler ne pas être de Dumbledore mais une blague, un tour ou un piège. Harry n'avait pas pu se résoudre à emballer ses affaires pour qu'ensuite on le laisse tomber, et qu'il doive les défaire. La seule chose qu'il avait faite dans l'éventualité d'un voyage avait été de mettre sa chouette blanche Hedwige en sécurité dans sa cage. La grande aiguille du réveil atteignit le chiffre douze et, à ce moment précis, Harry regarda à travers sa fenêtre les rues du 4, Privet Drive. Mais rien ne se produisit. Dans un soupir résigné bien que triste, Harry froissa la lettre qu'il avait reçus de son directeur avant de la jeter dans la corbeille sans vraiment faire attention, venant s'affaler sur son lit, ignorant les parchemins, robes et autres bouquins qui y étaient éparpillés et en vrac total.

Un rire s'éleva alors dans la pièce sombre et le silence de la chambre en provenance du lit où Harry était allongé sur le ventre, enfouissant son visage dans son oreiller, atténuant ainsi le volume de sa voix qui peu à peu se transforma en sanglot incontrôlé. Stupide. Il avait été stupide de croire que ce vieux fou glucosé aux citrons, manipulateur, menteur et avide de pouvoir soit venue le chercher, le délivrant ainsi de ce fardeau qu'étaient les Dursley, seule famille qui lui restait. Non. Il n'avait plus de famille. Plus depuis l'incident au ministère où cette sale... Cette dégénérée mentale avait osé tuer son parrain, Sirius, son propre cousin. Un reniflement peu gracieux s'éleva alors que le brun ne daigna enlever son visage de dedans son coussin, se rappelant doucement les paroles de la prophétie qu'il avait découvert à son sujet.

« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois... »

Une boule se forma alors dans sa gorge tandis qu'il retenait un grognement de rage, serrant à s'en faire blanchir la jointure des doigts ses draps et son oreiller, sa magie crépitant dangereusement autour de lui. Mensonge. Mensonge. Mensonge. Sa vie n'avait été faite que de mensonges. L'homme en qui il avait eu une confiance aveugle, en qui il avait toujours cru par sa sagesse et sa gentillesse n'avait fait que le manipuler dans l'unique but de l'envoyer à l'abattoir tel un mouton bien docile et ignorant de son destin tragique qui l'attendait. Pire ! Ceux qu'ils croyaient être ses meilleurs amis, ceux vers qui il était allé, c'était confié, avait fait confiance, avait cru, n'avaient fait que jouer la comédie. Tout ça pour quoi ? La gloire et la richesse. Pouvoir dire « Nous avions été ses meilleurs amis ! » avec une larme hypocrite, ravie de recevoir une magnifique bourse pour leur prestation qui aurait berné tout le monde. Hermione. Jamais il n'aurait cru cela d'elle. Il est vrai que Ron avait toujours eu envie de gloire. Il l'avait déjà montré, jalousant sans raison Harry lors du tournoi. Mais Hermione. Pas elle. Jamais il n'aurait imaginé cela d'elle.

Un rire amer sortit de sa gorge alors qu'il se laissa rouler sur le dos, son bras venant cacher ses yeux verts, devenu brillants par les larmes et la rage qu'il ressentait. Cette face plate de serpent avait réussi à le détruire. Il ne manquait plus que le sommeil éternel et hop ! Le tour était joué. Remarque, ce ne serait pas une si mauvaise idée ? Après tout, pourquoi se battrait-il pour eux ? Les seules personnes qui valaient la peine qu'il se batte étaient morte, tuées par Voldemort et ses sbires.

Un hululement vint le tirer de ses pensées alors qu'il se redressa, fixant avec un petit sourire triste sa chouette Hedwige, une magnifique chouette blanche comme la neige. Ses yeux couleur ambre fixant son maître qui vint se lever, ouvrant la cage et présentant son bras pour que son amie vienne s'y mettre avec un battement d'aile, heureuse de pouvoir enfin sortir de sa cage. Pinçant son doigt avec affection, Harry vint caresser son plumage avant de revenir sur le ciel étoilé. Il se demandait maintenant si il allait vraiment aller au terrier où bien si ils allaient l'oublier, là, chez ces moldus des plus grossier et horribles. Son oncle Vernon, sa tante Pétunia et son cousin Dudley, tout aussi gros que son père ; un cochon rose et blond comme sa commère de mère. Harry ricana en se rappelant sa première rencontre avec le monde magique, lorsque Hagrid était venu le chercher et qu'il avait offert à Dudley une magnifique queue en tir-bouchon alors que se dernier s'empiffrait comme un porc de SON gâteau d'anniversaire que le demi-géant lui avait gentiment préparé.

Un coup à la vitre le fit sursauter alors qu'il baissa son regard, surpris de ne pas avoir remarqué le hiboux qui était à sa fenêtre. Ouvrant cette dernière, l'oiseau présenta la lettre que le jeune sorcier de seize ans pris tandis que l'animal reprenait son envole. Il n'avait pas besoin d'utiliser la divination pour savoir de qui elle était et ce qu'elle contenait. L'ouvrant malgré tout, Harry la lu rapidement avant de lui réserver le sort même qu'à l'autre, en boule dans la poubelle.

Cher Harry,

Il est vrai que je devais venir te chercher afin de t'amener au terrier. Malheureusement, suite à un petit imprévu, tu vas rester à 4, Privet Drive jusqu'à la rentrée, le Terrier ne pouvant t'accueillir.

Je te souhaite malgré tout de bonne fin de vacance.

Bien amicalement

Albus Dumbledore

« Vieux con » Siffla-t-il inconsciemment en fourchelang avant de venir s'asseoir sur son lit après avoir libérer sa chouette à l'extérieur.

S'allongeant en croisant ses bras sous sa tête, poussant au passage les obstacles qui décoraient son lit et qui finirent leur course à même le sol, Harry soupira. Cela ne pouvait pas être pire ? Après tout, tant qu'il restait ici, l'autre dégénéré ne pouvait pas l'atteindre, merci maman, pensa-t-il avant de fermer les yeux. Il avait hâte de retourner à Poudlard.