Note de l'auteur :
Bonjour à tous,
Me voici avec une nouvelle fic, je sais pour ceux qui me connaissent j'ai déjà une fic en cours, mais on avouera que cette nouvelle fic, est vraiment à l'opposé de Crual Destiny. De un l'écriture est différente, le sujet l'est aussi et les personnages resteront tous humains. Ca vous donne aussi une idée, sur mon écriture, qui se peut être très différente de Crual Destiny. Bref, la mise à jour de cette fic sera deux fois par semaines : le lundi et le vendredi, sauf exceptions ( a commencer par ce week end, vous aurez la prochaine mise à jour jeudi). Vous serez tenus au courant dans le cas contraire à la fin du chapitre.
Et comme chaque début de fic, les personnage ne m'appartiennent pas, l'histoire en revanche est mienne.
Bref, n'hésitez pas à laisser des reviews, et surtout, bonne lecture !
Chapitre 1 :
Syndrome de la page blanche...
Les yeux fixés sur mon écran d'ordinateur, ca fait bientôt deux heures que je vois mon curseur clignoter, je ne fais que le fixer et ca me prends la tête. J'ai ce qui s'appelle le syndrome de la page blanche, dont souffre tout écrivain un jour ou l'autre. Bref, c'est l'enfer...
Ma vie est tout simplement merdique... J'ai un job de merde, un emploi du temps de merde, et des relations sentimentales de merde... Ca fait déjà trois fois que je refuse l'appel de mon éditrice, j'ai pas envie de l'entendre se plaindre parce que je n'ai toujours pas avancé sur le troisième tome de ma saga. Heureusement, j'ai un truc d'enfer, ma bande de potes, mon fils et mon frère, bon ok, et sans être injuste, j'ai aussi Alec. Il faut avouer que pas mal de nanas voudraient être à ma place, acteur respecté d'Hollywood dans une série qui marche plutôt bien, il a collecté au cours du premier épisode, plus de groupies que Mickey Mouse et E.T réunis... Ouais, au niveau référence j'ai fait mieux. Mais je ne suis pas au top de ma forme.
Ce matin, mon fils m'a posé LA question : « Pourquoi Papa et toi vous n'êtes pas mariés ? ». J'aurai adoré lui répondre : « parce que ton père n'est pas ton père et que je ne veux pas me sentir prisonnière dans un engagement aussi sérieux que le mariage... ». Mais je me suis tais, et j'ai évité la question par : « ça te dirai qu'on aille se goinfrer de donuts ? ». Autant dire que je l'avais corrompu, j'avais corrompu un gamin de trois ans avec des donuts... La honte sur moi et sur mes futures générations...
A vrai dire, je ne sais pas ce qui me bloque avec Alec... Je veux dire, il a toujours été adorable avec moi, surtout quand je suis arrivée à Los Angeles, sans le moindre dollar en poche, et enceinte jusqu'aux yeux, les nausées qui vont avec... Bref, heureusement que dans mes bagages en plus d'un bébé dans ma poche de maman kangourou, j'avais mon bouquin... C'était déjà ça.
La suite des évènements ? Tout à été, comme qui dirait à la vitesse de l'éclair. J'ai trouvé mon éditeur en moins de deux, et au bout d'un an, « Bad to the bone », le premier tome de ma trilogie semi autobiographique était déjà best seller. Et moi j'étais en couple avec Alec, un nouveau né dans les bras, et auteur à succès.
Alec Volturi était alors un acteur qui ramait pour se faire une place dans le monde de rapaces du septième art, jusqu'à ce qu'on me propose THE american dream ! Un type a appelé mon agent pour lui proposer l'adaptation de mon bouquin -a moi toute seule- en série, autant dire que je ne me suis pas faite désirer... La seule chose étant que j'ai moi aussi posé mes conditions : j'acquierai ainsi un droit de regard sur les scénarios de chaque épisode, et les deux personnages principaux de mon roman, Skylar et Armand, seraient interprétés par moi et Alec... Ca a fait décoller nos carrières. Alec et moi sommes rapidement devenus le couple le plus sexy d'Hollywood
Concernant Hayden, mon adorable bambin d'aujourd'hui trois ans, son histoire est aussi compliquée que la mienne... Êtes vous surs et certains que vous êtes prêts à connaître toute l'aventure ? Parfait, je vous aurai prévenue...
Tout à commencé bien avant la naissance d'Hayden, à l'âge de seize ans, je suis tombée folle amoureuse d'un type de ma classe, Edward Cullen, le grand brun canon, quaterback et star du lycée, tandis que moi, j'étais l'intello de service et j'avais autant d'amis que Cruella, sauf que j'ai toujours été plus sympa qu'elle, le seul défaut que j'avais ? ma timidité... Je restais là a baver comme la bonne prépubère accro au biactol que j'étais sans que rien ne se passe... Jusqu'à ce qu'Edward, deux mois avant la fête du lycée, me demande si je voulais l'accompagner. Un stupide pari...
Sauf qu'Eddy était tombé dans son propre piège, et paf, à la vitesse de Buzz l'éclair, il me disait son premier et sérieux « je t'aime ». Imaginez un peu les étoiles dans les yeux que j'avais pu avoir ! Ouais, ajoutez aussi l'air niais qui va avec.
Bref, notre histoire dura prêt de un an et demi, jusqu'à ce que mon père, Charlie ne mette les pieds dans le plat et nous fasse rompre...Il n'avait jamais beaucoup aimé Edward, le jugeant trop sur de lui, pas assez investi dans notre relation, et bla bla bla. Merci papa...
Nos chemins se sont ainsi séparés, je suis partie en littérature à la UCLA rejoindre mon frère Emmett, et Edward, lui, direction Harvard, en médecine. Pendant 3 ans, pas de nouvelles, silence radio, rien, nada, caput, finish Edward et Bella. Et moi, j'étais devenue une loque, mais j'excellais dans mes cours, mon meilleur ami de Forks, Jacob, alias Jake, m'avait suivie dans mes péripéties, et me motivait à agir en étudiante normale. Faut avouer qu'à l'époque, je dormais Edward, je rêvais Edward, je respirais Edward tellement il me manquait. Droguée à Edward j'étais... Yoda, sors de ce corps !
J'ais testé les plans culs en me disant que j'arriverai à l'oublier, mais rien n'avait marché et finalement, coucher avec le premier type puant l'alcool, même si il était canon, ce n'était pas pour moi... C'est alors en deuxième année que j'ai commencé à écrire « Bad to the Bone », mon tout premier roman, même si je ne l'avais alors pas vu comme tel, mais plutôt comme une thérapie pour me sortir celui que Jake appelait ''Mister Ed'' de la tête...
Après l'obtention de ma licence, je rentrais chez mon père Charlie afin de finir mon premier tome et prendre quelques semaines de vacances, mon frère et mon meilleur pote sur mes talons... Comme d'habitude à vrai dire. Mais alors que je traînais entre les cannes à pêche et les hameçons, dans le seul magasin de sport de Forks pour faire un cadeau à mon père, je lui fonçais dedans et mon fantasme redevint réalité... LUI ! Je m'étais confondue en excuses, aussi rouge qu'une tomate, il m'avait invitée à boire un verre, puis deux puis trois, puis... Bref, on avait fini la soirée dans son lit une place sa chambre d'ado de la maison de ses parents, qui alors, fort heureusement, étaient en vacances. Autant dire qu'on avait brulé autant de calories qu'un sportif de haut niveau en une seule nuit.
On a alors passé un mois comme ça, sans être vraiment ensemble, même si il s'infiltrait toute les nuits dans ma chambre, on s'était jurés qu'ils n'y aurait pas de sentiments, qu'on irait pas plus loin, qu'à la fin des vacances chacun repartirai à sa fac... Mais malgré moi, il restait mon premier amour et j'en était toujours aussi amoureuse qu'à 16 ans. Je préférai l'avoir un mois que pas du tout.
Bref, début septembre, Edward était reparti à Harvard pour son master en chirurgie, et moi... Bah moi, je découvris deux jours après que j'étais enceinte de trois semaines. Youhou, autant dire que je n'avais pas sauté de joie. Je sortais une excuse bidon à mon père, et je restais chez lui, annulant mon année scolaire le temps que je prenne une décision concernant cet enfant non désiré qui se cachait sous mon bout de deux mois et demi passés à Forks, j'avais au moins changé une trentaine de fois de décision, alternant entre un « je le garde » décidé à un convaincu « j'avorte ».Je cachait ma grossesse sous des sweat énormes et l'unique magasin de sport de Forks, chez Newton était devenu mon temple de la mode... Survet', basket, sweat à capuche, j'étais aussi sexy qu'un sumo en string léopard. Pourtant, le fils des Newton, Mike, avec qui j'avais été au lycée, passait son temps à m'inviter au resto. Invitations que je refusais en trouvant une nouvelle excuse bibon à chaque fois que je le voyais : « mon chien est mort... Mon père a la varicelle.. Je vais faire du shopping à Port Angeles... Mon frère me rend visite de Los Angeles... ». L'excuse la plus conne était la meilleure... En trois mois, mon chien avait du mourir une bonne dizaine de fois, et mon père battait des records en ayant eu la varicelle une vingtaine de fois.
Et j'oublie un détail important : je n'ai pas de chien.
A la vieille de ne pas pouvoir faire marche arrière question Bébé, je prenais le premier bus pour Los Angeles avec pour but de rejoindre mon meilleur pote et son frère. J'avais besoin de les voir, j'en avais ras le cul de me terrer comme une ermite chez mon père, il fallait que je prenne ma vie en main au risque de devenir schizo...
Bon, la suite, vous la connaissez, j'ai décidé de garder Hayden quand je suis arrivée à Los Angeles, et j'ai rencontré Alec avec qui je suis en couple aujourd'hui... En gros on résume : éditeur, accouchement, best seller, dollars, série, jackpot...
Edward dans tout ça ? Contrairement à notre première séparation, il avait essayé de me joindre, de m'appeler plusieurs fois pendant que j'étais encore à Forks. Il a fait passer le message à mon père il y a quelques années de ça, qu'entre lui et moi ça aurai pu marcher si je l'avais voulu.
Mais malgré tout les sentiments que j'avais pour lui, je n'ais jamais donné suite. Je le connaissais trop bien pour savoir qu'il aimait trop sa liberté pour accepter le fait d'avoir un fils, il aurai certes assumé, mais il aurait arrêté ses études, trouvé un job qui ne lui aurait jamais plus, et je m'en serai voulue... C'était mieux pour lui qu'ils se consacre à sa carrière, tout ce que je voulais c'était son bonheur, qu'il vive sa jeunesse, qu'il profite de la vie. Le monde aurait besoin du chirurgien Edward Cullen...
En choisissant de garder mon bébé j'avais tiré un trait sur Edward...
Pour Alec, Hayden est son fils, même si niveau ADN, ils ont autant de gênes en commun qu'une moule et une huite, Alec l'a vu naître, c'est occupé de lui depuis sa naissance, et était là pour toutes les étapes importantes de la vie de mon fils. Mon fils, c'est l'amour de ma vie, mon rayon de soleil, et jamais je n'ai eu le moindre regret de l'avoir gardé.
Une voix masculine et rauque, me fit soudainement sauter du canapé sur lequel j'étais allongée, me tirant de mes pensées. Alec... Je posais le pc alors sur mes genoux sur la table basse du salon, et me redressais dans le canapé, un léger sourire aux lèvres.
« Tu avances mon cœur ? » Me demanda il, alors qu'il venait de s'asseoir a coté de moi pour me prendre dans ses bras.
« Nan... Rien, pas un seul mot depuis une heure et demi. Je fixe cet abruti de pc, et rien ne vient... Je suis vide... » Je rageais contre moi même, soupirant à haute voix. Alec, resserra alors son étreinte, avant de me déposer un baiser sur les lèvres.
« Tu as déjà Alzeihmer à 24 ans ? C'est pas trop tôt tu crois ? » Plaisanta-t-il, presque fier de lui.
« Haha... Très drôle Alec... Je te rappelle que le vieux entre nous deux c'est toi... »
« Je t'en pris Bella, nous n'avons que deux ans de différence... »
Il leva les yeux au ciel en secouant légèrement la tête, c'était un jeu entre lui et moi, on s'envoyait souvent des pics, même parfois en publics, avant qu'on ne finisse par éclater de rire, en s'embrassant... C'était notre façon de voir la vie de couple. Hormis nos parties de jambes en l'air, on agissait surtout comme deux meilleurs potes. En trois ans et demi de relations, on ne s'est presque jamais disputés. On m'a toujours dit qu'un couple qui ne se dispute pas ne s'aime pas. Mais je ne peux pas affirmer qu'il ne m'aime pas quand je vois de la manière dont il me regarde, dont il prends soin de moi et de mon fils, je sais qu'il est dingue de moi... La je peux le dire, oui je l'aime, mais jamais je ne l'aimerai de la manière dont j'ai pu aimer le père d'Hayden. Aucune comparaison n'est possible et envisageable avec Edward.
Alec me détourna de mes pensées alors qu'il posait ses lèvres sur les miennes, j'approfondissais le baiser, après tout nous étions un couple pas vrai ? Et je dis avouer qu'en près de trois ans et demi, j'aurai beaucoup de mal à me passer de lui... Sauf, si Ed réapparaissais un jour dans ma vie...
Alex me serra dans ses bras avant de me murmurer à l'oreille :
« Je t'aime... »
« Moi aussi » me contentais-je de répondre...
Note perso :
Alors ? Vous en pensez quoi ? Et surtout pour ceux qui connaissent mon style d'écriture par rapport à mon autre fic, que pensez vous de celle ci ? N'hésitez pas à me laisser des reviews;) ! La suite sera disponible jeudi. En attendant, essayez de deviner ce qui pourrai se passer dans le chapitre suivant.
A bientôt !
Akasha.
