J'ai un esprit sadique et depuis quelques temps, je cherchais à assouvir cette soudaine envie de torture xD Mais voilà, Horreur ! J'ai beau chercher des fics françaises où nos chers petits Mugiwara se font trucider (veuiller pardonner ce terme), je ne trouvais rien y ressemblant (parce que bien sûr, j'ai déjà lu ceux sur FF --') alors je vais en créer une ! Sincèrement, c'est la première fois que j'écris ce genre là car ça me semble difficile. Mais tant pis, j'me lance !

Disclaimer : Même s'ils souffrent à cause de moi, ces personnages ne m'appartiennent pas mais à Maître Oda.

Bonne tortu... heu lecture !


L'Oubli de l'espoir, l'Espoir de l'oubli :

Une pièce sombre, un homme enchaîné au mur. Son souffle est rauque et saccadé. Ses yeux sont fermés par la douleur, cette douleur lancinante qui parcourt chaque millimètre de sa peau. Du sang. Une plaie suintante au-dessus du crâne, il dégouline sur sa joue pour atterrir sur le sol crasseux de la cellule. L'homme bouge. Un râle de douleur se fait entendre. Il a mal. Mais il a l'Espoir. Il croit encore pouvoir fuir, fuir cet endroit, fuir cette douleur. Il ouvre les yeux. Des pas. Ils se font de plus en plus distinct. Un trousseau de clé et la porte s'ouvre. Elle s'ouvre pour le torturer, encore et toujours. Lui qui pourtant a toujours eu une once d'Espoir à chaque moment critique de sa vie ne peut s'empêcher de désespérer face à cette porte qui s'ouvre. Encore de la souffrance. Il ne veut plus de souffrance. Il veut juste fuir.

Une silhouette imposante se découpe dans l'encadrement de la porte. Il s'avance, détache le prisonnier et le tire par ses cheveux courts. À chaque fois, c'est la même chose. Le prisonnier, oubliant la douleur, profite de sa courte libération pour se débattre. Mais la silhouette est puissante et l'homme meurtri ne peut le vaincre. De nouvelles chaînes sont attachées à ses poignets sanglants. Et on continue à le tirer, pousser, bousculer. Il ne sait déjà plus où il est. Il ne sait plus qui il est. Il veut oublier. Oublier qu'il n'y a déjà plus d'Espoir. Mais surtout oublier la douleur.

Pour finir, on le pousse dans une nouvelle salle, une gigantesque salle à manger, où victuailles en tout genre jonchent la longue table. La faim. Un sentiment jadis tellement présent et habituel qu'aujourd'hui il en a oublié jusqu'au sens même du mot. Manger. Cela fait si longtemps. Mais il ne s'y jette pas dessus. Il s'est obligé à en manger le moins possible. Toute cette nourriture est saupoudrée préalablement d'un étrange poison. La première fois qu'il y a goûté, il s'est convulsé pendant de longues heures, se tordant de douleur. Cela fait longtemps qu'il ne mange plus. Un comble pour lui-même ! Pourtant, il continue à ronger son frein et essaye ainsi d'oublier, une fois de plus. Oublier la faim qui le tenaille.

L'homme qui l'a conduit jusqu'ici le traîne pratiquement sur le ventre pour l'amener dans une pièce plus petite. Une chambre rose. Des nounours roses sur des étagères, un lit recouvert d'une couette rose, une armoire rose. Une chambre typique d'une petite fille. Mais dans les chambres des petites filles, il n'y a pas de chaînes, il n'y a pas de couteaux ni de sang sur le mur. Une chambre typique d'une petite fille ne comporte pas de coin « salle de torture ». Car c'est bien là qu'on torture le jeune homme.

Evidemment, dans une chambre d'une petite fille, il y a une petite fille. Habillée comme un petit bonbon rose, elle sourit. Le captif est attaché au mur et l'homme imposant sort sans un mot, refermant la porte derrière lui.

La petite fille prend un poignard bien affilé et passe plusieurs fois son petit doigt sur la lame. Puis elle se tourne vers son invité, le sourire aux lèvres. Tout en jouant avec la dague, elle s'approche de son armoire et en sort un objet non inconnu vers le jeune homme qui ouvre de grands yeux.

- Nous allons jouer à un nouveau jeu, Luffy, annonce-t-elle fièrement, posant le chapeau de paille sur sa longue et soyeuse chevelure, agrandissant son sourire.

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- Non ! S'il te plaît !, crie Luffy. Je t'en supplie, murmure-t-il, des larmes se mélangeant au sang séché de sa joue.

La petite fille en robe rose admire le résultat, une lueur pétillante dans les yeux. Oui, décidément, Luffy lui plait. À chaque nouvelle torture qu'elle a inventé jusque là, c'est la première fois qu'il flanche. Tenant toujours le pauvre chapeau de paille dans ses petites mains fines, elle exulte. Couvert de peinture, troué à quelques endroits, complètement déformé, le couvre-chef est méconnaissable. Elle se dirige vers son petit bureau rose et empoigne un briquet rose, soigneusement rangé à sa place. Voyant le nouvel outil de torture, Luffy se démène comme un fou pour essayer de se dégager. Sans succès. Il s'étrangle lorsque la petite fille fait surgir une petite flamme, une minuscule flamme, pourtant si proche de son trésor. Enorme sourire de la petite fille. La flamme s'éteint. Puis elle réapparaît. La fille le nargue, elle veut le faire craquer, encore, encore et encore.

Les yeux de Luffy expriment une haine profonde. Il a du mal à la contenir. Il voudrait lui arracher son précieux chapeau, le serrer dans ses bras, le protégeant de ces abominables supplices. Il veut réduire cette tortionnaire en charpie. Pour le moment, c'est tout ce qu'il veut. La faire souffrir autant qu'elle le fait souffrir. Mais ses chaînes ne le lui permettent pas. Elles le maintiennent debout, presque droit, contre le mur. Si seulement l'une d'elles pouvait casser… Mais ce vain espoir ne se réalisera pas.

La petite flamme réapparaît de nouveau, prête à enflammer le chapeau de paille. Elle s'approche, toujours plus proche, s'approche, s'approche tellement que le chapeau va prendre feu dans 3… 2… 1…

- NON ! SI TU FAIS ÇA, JE… je…

La voix de Luffy s'éteint devant le spectacle. Trop tard. Le chapeau a pris feu et n'est plus que cendres. Le monde tourne autour de Luffy, son cœur s'arrête, ainsi que sa respiration. Mais un coup de pied de la petite fille dans une de ses anciennes blessures le ramène à la réalité.

- Et voilà !, déclare-t-elle.

Elle est satisfaite. Son jouet préféré vient de lui donner la plus grande satisfaction de sa vie. Il vient de voir son trésor se consumer devant lui sans qu'il puisse réagir. La plus grande souffrance ainsi que la plus grande honte pour un homme. Elle a réussi à le mettre en miette, aussi bien physiquement que moralement.

Elle appelle le garde qui le transportera jusqu'à sa cellule. Choqué par ce qui vient de se passer, il s'évanouit, épuisé.

Il se réveille quelques heures plus tard. Ses douleurs reviennent au galop. Comment en est-il arrivé là ? Il ne se souvient pas. La mémoire du chapeau de paille partit en fumée lui revient. Il pleure. Où est-il ? Où sont les autres ? Il ne sait pas. Depuis combien de temps est-il là, à subir les caprices de cette poupée rose ? Un trou de mémoire. Sa tête le fait souffrir. Du moins, il est vivant, c'est une certitude.

La porte s'ouvre une nouvelle fois. Mais contrairement à ce qu'il s'attendait, ce n'est pas l'habituelle imposante silhouette. C'est celle d'une petite fille frêle. Elle s'avance, doucement. Commençant à s'habituer à cette soudaine lumière, il remarque un pan de la robe. Du rose. Il retient son souffle. Il a peur. Il veut fuir, fuir loin d'elle, le plus loin possible.

Elle s'approche toujours autant de lui, quelque chose dans la main. Elle vient l'achever. Peut-être est-ce mieux ainsi. Sans son chapeau, il ne veut plus continuer à vivre. Alors pourquoi pas. Elle se rapproche, toujours plus près. Lorsqu'il ne lui faut plus qu'un pas pour qu'elle l'atteigne, il ferme les yeux, s'attendant à être poignardé. Mais il n'en fut rien. Une chaîne tombe. Sa main droite est libre. La deuxième aussi. Il ouvre les yeux lorsqu'elle a terminé de le détacher. Il tombe sur ses genoux, incapable de tenir debout. Elle s'accroupit à son niveau. Elle lui murmure alors à l'oreille :

- C'est fini Luffy. Tu es libre.


Niark niark niark (et là on apprend que l'auteur et la petite fille sont une et même personne (ce qui n'est pas si faux que ça) xD)

Voilà, un chapitre rempli de torture psychologique sur (ce trop mignon à moi rien qu'à moi de) Luffy !

Le prochain chapitre éclairera peut-être vos lanternes mais j'avoue que c'est la première idée qui m'est venue pour une explication plausible (j'aime pas les explications impossible ! xD)

Merci pour ceux et celles qui m'ont lu !