Notes : Ma petite réponse, en cent mots, au 38e défi du Poney Fringant, sur le thème d'"Eärendil & Elwing".


Le Messager du Vent

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Le chant mélancolique des mouettes résonnaient contre les parois grises des falaises, battues par le fracas des flots. Le vent, gorgé du parfum de la mer, embrassait les pierres blanches et lisses de la haute tour ; et les voiles immaculés de sa robe tournaient et virevoltaient sous sa caresse. A l'horizon, les dernières lueurs du jour disparurent à la faveur du velours sombre de la nuit.

En écho à leur trépas, la première étoile perça l'obscurité, vivre et brillante, berçant l'onde et ses voyageurs de sa lueur.

Dans un gracieux froissement de plumes, un oiseau blanc s'envola vers les cieux.