Genre : UA (certains personnages risqueront donc d'être un peu OOC du point de vue de certain cependant je veillerais à rester le plus fidèle possible à l'œuvre original (pour les personnages uniquement ! La trame n'est pas concerné par cette affirmation !)
Disclaimer: Bien évidemment, aucun des personnages de Katekyo Hitman Reborn ne m'appartient, je ne fais que les "emprunter".
Couple : Aucun pour le moment. Et puis, même s'il y en avait un, autant garder la surprise, non ?
Rating : T (mais bon, c'est juste au cas où, par un heureux hasard, ma fic pouvait dévier légèrement)
Note de l'auteur : Je préfère vous prévenir tout de suite. Je suis actuellement en état de stress intense. Pourquoi ? Eh bien, parce que ceci sera ma première fic. C'est pourquoi je suis absolument ouvert à tout commentaire, même les critiques les plus péjoratives (sans aller dans la méchanceté gratuite non plus).
Je suis très ... perfectionniste mais il se peut que j'ai laissé passé des fautes d'orthographes. Après tout, je saturais déjà après ma 1ère re-lecture. De plus, j'aimerais votre avis sur mon style d'écriture. Les temps ne vous paraissent-ils pas un peu ... spéciaux ? N'y a-t-il pas trop de connecteur logique, de virgules dans ma rédaction ? J'aimerai avoir des réponses franches et construites sur ces points. J'essaierai de me baser sur vos opinions pour la rédaction de mon 2nd chapitre qui n'est toujours pas entamé. En réalité, ce chapitre est une sorte de ... test de potentialité. Je tâte le terrain.
Je vous souhaite donc une bonne lecture en espérant réellement que cela vous plaise (je radote ? Mais non ! Je stresse juste un peu.)
Il existe deux types de journées dans une vie humaine : les bonnes et les mauvaises. Or, chaque être humain est plus ou moins enclin à avoir de la chance tout au long de sa vie, n'est-ce pas ? Maintenant, passons à la pratique avec mon existence. Je suis Sawada Tsunayoshi, japonais tout à fait normal malgré ma taille légèrement inférieure à la moyenne, ma chevelure brune perpétuellement indomptable et … une malchance omniprésente tout au long de l'existence. Mon père, Giotto Sawada reste désespérément optimiste et, quelques soit l'état dans lequel je me retrouve en rentrant chez moi, il finit toujours par me dire que « ça aurait pu être pire ». Malheureusement, rien n'est plus vrai.
Nous sommes lundi, la journée qui annonce le début des souffrances qui dureront toute la semaine et qui ont pour autre nom « la scolarité ». Après tout, je n'ai jamais été très bon dans les études … voir pas du tout après réflexion. Et c'est sans surprise que tout le monde au lycée me connait en tant que « dame-tsuna » ou « le petit seconde* qu'il faut éviter comme la poisse ». Car oui, contrairement à ce que l'on peut penser grâce à mon nom et prénom à connotation japonaise, je vis avec mon père en Italie, pays natal de celui-ci.
Malheureusement, l'Italie n'est pas faite pour moi et c'est sans étonnement que je me suis toujours senti décalé par rapport à la population locale. Mais cela ne m'empêche pas d'avoir une scolarité plus ou moins « normale ». Après tout, j'aime quelqu'un, j'ai des mauvaises notes et je n'envisage rien sortant de l'ordinaire dans mes projets. Oui, je ne souhaite qu'une vie normale, et cela même si personne n'a jamais essayé de m'approcher depuis que je suis ici et que ma vie sociale est réduite à la fréquentation de mon père.
Aujourd'hui encore, je me dirigeais donc vers mon coin favori pour la pause de midi. La journée avait été banale : un retard au cours d'Italien, une mauvaise note en Anglais et bien entendu la correction dispensée par la bande de brute du lycée. A croire qu'ils n'ont que ça à faire vu que je n'apporte plus de nourriture ou d'argent à l'école depuis la primaire. Enfin bon, j'avais pour habitude de me reposais sous un arbre situé à l'écart des terrains de sport. D'ici on voyait facilement les jeunes se défoulaient en jouant au foot ou je ne sais quels autres sports et, d'un accord tacite, les élèves l'évitaient pour ne pas me rencontrer. Ainsi, cela m'assurait un peu de tranquillité durant la matinée et j'en profitais souvent pour observer les élèves « normaux » s'amuser, travailler ou même se détendre.
Je n'avais jamais prévu de voir une lettre posée sur le sol au pied de « mon » arbre et, bizarrement, voir celle-ci exactement où je me mettais tous les jours me fit paniquer. Je n'avais jamais aimé voir mes habitudes dérangées car c'était trop souvent synonyme d'ennuis et l'atmosphère tranquille de cet endroit devient soudainement plus … oppressante. J'aurais très bien pu croire à une « lettre d'amour » mais soyons réaliste. Qui serait capable d'être intéressé par moi ?
C'est donc avec méfiance que je m'approchais de cette lettre, jetant quelques regards frénétiques vers les alentours. Rien de suspect n'était pourtant notable et je finis par me calmer en voyant la banalité des comportements de mes « collègues ».
Je me penchais pour la ramasser avant de l'examiner d'un air suspicieux sous toutes ces coutures. Un soupir fendant rapidement l'air en constatant que rien ne permettait de savoir si oui ou non je devais m'en méfier mais que, malheureusement, le mot « sawada » écrit hâtivement sur le devant de celle-ci confirmé bel et bien le destinataire.
L'ouverture de la lettre confirma mes doutes sur l'émetteur de celle-ci. En effet, l'écriture était beaucoup trop brouillonne pour être celle d'une fille et cela ne fit que m'inquiéter d'avantage. Qu'est-ce qu'un lycéen pouvait bien me vouloir ?
« Ne t'avise pas de l'approcher !
M.F. »
Le message était clairement une menace et la source de celle-ci ne faisait plus de doute. Fernando Michel était le petit ami officiel de Angelina Verzenso depuis maintenant neuf mois et il avait dû apprendre, par je ne sais quel moyen, les sentiments que je lui portais.
La plupart des adolescents « normaux » se seraient révoltés mais depuis quand étais-je normal ? Il n'y aurait pas de colère, pas de tristesse, juste de la déception. Une déception qui était là depuis tellement longtemps que j'avais fini par l'accepter. Après tout, une des filles les plus convoités de la ville ne serait jamais intéressée par moi et je l'avais bien compris.
La lettre ne me fit donc ni chaud, ni froid et c'est avec indifférence que je la rangeais dans mon sac posé contre le tronc de l'arbre avant de m'écrouler contre ce même tronc. La journée s'avèrerait encore une fois sans intérêt et c'était très bien comme cela.
Aucun autre « incident » n'avait été notable ce jour-là et c'est d'un pas soulagé que je m'étais dirigé vers chez moi. Je ne souhaitais d'ailleurs plus qu'une chose : m'écrouler sur mon lit jusqu'à demain. Cependant, je me doutais bien que mon père ne me laisserait pas faire. Il attachait, en effet, beaucoup trop d'importance à ma « santé mentale » qui serait, selon lui, en danger. Pourquoi ? Et bien … J'ai arrêté de sourire le jour de la mort de ma mère. Cet évènement ayant eu lieu au Japon à l'époque où je n'avais que 3 ans et cela avait été un grand choc traumatique. Il y avait eu de nombreuses conséquences dont notre déménagement en Italie et mon « petit problème d'affichage », comme mon père s'amusait à le dire.
En réalité, on m'avait souvent dit que j'avais le même sourire communicatif que ma mère. Un sourire innocent, à la limite de la candeur et surtout inébranlable. Ma mère avait le don de réussir à menacer quelqu'un avec un sourire « Colgate » et mon père en avait fait plus d'une fois les frais. Depuis, j'évitais de sourire pour ne pas avoir à voir l'éclair de tristesse traversé les yeux de mon père à chaque fois qu'il le voyait. De fil en aiguille, j'ai tout simplement arrêté de sourire avec le temps et mon père, qui clamait haut et fort que, je cite, « un sourire est nécessaire pour être heureux » n'a jamais cessé de vouloir me refaire sourire.
Peut-être se sentait-il coupable de ne pas avoir pu me protéger émotionnellement de l'absence de présence maternelle ou peut-être s'inquiéter-t-il juste de mon futur. Dans tous les cas, même si je ne le montrais jamais, j'appréciais ces efforts. La solitude a tendance à vous mettre à part et il était toujours le bienvenu que quelqu'un te fasse savoir que tu étais comme tout le monde, que tu avais ta place dans ce monde. Ainsi, c'était avec une impatience dissimulée et une ombre de sourire que je vis ma maison à l'angle de la rue.
Elle était … simple. De plein pied, elle avait ce style commun à toute l'Europe qui restait si différent des maisons japonaises et le jardinier, l'une des rares personnes qui me parlaient sans complexe, s'était occupé du vis-à-vis en y plantant des haies sur les limites de notre terrain. J'aimais ce lieu ombragé dominé par un aulne centenaire où l'on se sentait à l'abri des regards et du monde extérieur, la taille modeste du jardin ne faisant qu'amplifier cette sensation d'intimité.
C'est donc serein que j'ouvris la porte d'entrée avant de lancer à la cantonade :
« Je suis rentré ! Papa ? » Je soupirais. Où était-il encore passé ? La porte d'entrée s'ouvrait sur un corridor qui débouchait sur la cuisine à droite et sur le salon et la salle à manger à gauche avant de prendre un virage à angle droit vers la droite. Je jetais donc un coup d'œil dans les alentours mais ne vis aucun signe de vie de mon père excepté la tasse de café posée sur le plan de travail de la cuisine. Un rapide constat me confirma d'ailleurs qu'il avait dû l'oublier car le liquide était froid et, de la sorte, imbuvable.
La présence de mon père dans la maison était pourtant confirmée car la porte d'entrée n'était pas verrouillée à mon arrivée. Or, mon père était … très à cheval sur ce genre de chose, à un tel point que cela en devenait presque de la paranoïa. Mais bon, il est vrai que la télévision avait relaté beaucoup de vol par infractions ces temps-ci et qu'elle n'était pas totalement injustifiée.
Persuadé que mon père devait bien se trouver quelque part, je me dirigeais vers le bureau de mon père qui servait également de bibliothèque et qui se situait au bout du couloir. Il aimait s'y enfermé et il était normal que personne ne l'ai accueilli dans le cas où il s'y trouverait. Pourquoi ? Eh bien, il se trouve que mon père, par « souci de tranquillité et de concentration », avait fait insonoriser la pièce.
C'est donc sans inquiétude particulière que j'ouvris la porte du bureau en lâchant d'un ton plaintif :
« Papa ! Tu aurais pu faire l'effort de … »
Ma voix mourut aussi tôt que je remarquais les deux inconnus vêtus de noir debout dans le bureau. De la même taille, ils me regardaient d'un air surpris et déconcerté. Pourtant, il était normal que je sois là vu que j'habitais dans cette maison, non ? Une rapide analyse me révéla qu'aucun des deux n'avait de particularités notables. Tous les deux bruns aux yeux marrons, leur visage était … commun. Oui, c'était ça le mot ! Aucun trait notable, pas de cicatrice, de tatouage ou même de grain de beauté ou tâche de naissance, absolument rien ne me permettrait de les décrire si je devais en faire un portrait. En fait, la seule chose méritant un peu d'attention chez eux devait être la drôle d'insigne épinglé à leur manteau. Un blason dont le centre était occupé par une balle, le tout encadré par des arabesques, deux fusils se croisant et une … palourde ailée ?
Mon visage se ferma automatiquement en leur présence. Je n'aimais pas que l'on trouble mes habitudes et malheureusement, les étrangers apportaient toujours leur lot de changement. C'est donc les sourcils froncés et un visage impassible que je commençais à les contourner dans l'unique but d'avoir accès au bureau et, par extension, à mon père dissimulé par cet étrange duo. Je ne prêtais donc pas attention à la voix rauque qui s'éleva de l'homme le plus à droite.
« Qu'est-ce qu'on fait ? »
Savez-vous ce qui se passe quand votre monde s'écroule ? Quand plus rien n'a de sens dans ce monde et que pourtant vous en cherchez désespérément un ?
Mon père était assis à sa place face aux deux hommes et sa position aurait pu paraître indolente si une tâche rouge s'accroissant continuellement ne démentait toute mes suppositions. Les pensées se bousculaient sauvagement les unes les autres dans mon crane et j'essayais vainement d'y instaurer un ordre. Cela aurait pu être une blague ou peut-être était-ce un cauchemar ? Oui voilà ! En fait, tout cela n'était que le fruit de mon imagination.
Moi non plus je ne savais pas.
Je dois juste fermer les yeux puis les rouvrir, c'est ça ? Après, tout sera fini ? Je ne verrais plus ce trou au milieu de la poitrine de mon père, juste où devrait se trouver son cœur ? Oui, rien de tout cela n'existe car papa …
Ce jour-là, tout sembla se passer au ralenti et pourtant je n'en ai gardé que des souvenirs fugaces.
Papa est invincible. Oui ! Papa ne peut pas mourir. Alors pourquoi le sang continue-t-il de couler ? Pourquoi est-ce que je ne me réveille pas ?
« Attrape-le, on verra ce que l'on fera de lui plus tard ! »
Des souvenirs que je n'oublierai jamais.
Je ne réagis pas tout de suite à l'approche de cet homme à l'allure menaçante. J'étais beaucoup trop sous le choc pour ne même que réfléchir et je ne rêvais que d'une chose : me rouler en boule dans un coin et attendre. Attendre que tout redevienne normal. Attendre que mon père m'accueille avec le sourire. Attendre que l'on rigole ensemble de ma journée autour d'un chocolat chaud.
C'est donc sans surprise que je ne pus décrypter cette sensation d'alerte, de danger qui envahit mon esprit au moment même où l'homme amorçât son mouvement. Je ne réalisai donc pas et je ne cherchai, en réalité, même pas en comprendre pourquoi mon corps avait-il commencé à courir à toute allure vers la porte d'entrée. Pourquoi je me suis retrouvé à courir dans la rue poursuivi par ces deux inconnus. Pourquoi je finis finalement seul dans une ruelle de la ville, accroupi contre un mur. Et pourquoi des larmes coulaient à flot de mes yeux.
Rien n'importait. Après tout, Papa était mort.
Au risque de me répéter, une petite review pour connaître votre avis ne serait pas de refus. Je pourrais ainsi adapter mon style d'écriture, ma trame, mes personnages ou même mon orthographe (qui, je l'espère, est impeccable).
