Hello !
Nous voici avec une petite fic qui durera quelques chapitres, mais petit les chapitres... Environs 1000 mots.
Sur ce... Bonne lecture de ce chap 1 !
Mathieu rentra paisiblement chez eux. Oui, eux. Lui, et Bob.
Ils étaient ensemble depuis quelques temps déjà. Ils étaient même fiancés et le mariage était prévu le 21 mars prochain, jour du printemps, du renouveau, mais surtout, de leur rencontre.
Ils avaient choisit cette date d'un commun accord, naturellement.
Mathieu s'était dépêché pour rentrer, son amant de pyrobarbare lui manquant trop, après quelques heures seulement de séparation.
Il n'avait que deux envies l'embrasser et se fondre contre lui.
En faisant entrer le clé dans la serrure, il se demanda dans quelle pièce l'amour de sa vie se trouverait.
Surement dans le salon, en face de son ordinateur, faisant mine de ne pas avoir entendu la sonorité unique de la clef tournant dans la serrure.
En entrant, il poserait lascivement ses clefs sur la commode en fermant la porte d'une légère poussée avant de passer dans le salon et d'enlaçait Bob par derrière avant d'enfin l'embrassait tendrement.
C'était devenue l'une de ses habitudes routinières qui pourtant, ne lassait jamais. Au contraire, l'on demandait toujours plus de cette habitude, qui laissait un sentiment de bonheur au plus profond de notre cœur.
Quand enfin il entra, posa ses clés et ferma la porte d'une légère poussée, il s'étonna du lourd silence et de l'obscurité de la demeure.
Pas de lumière provenant du salon, ni de chatouillant bruit de touches se faisant marteler.
Non.
L'appartement était sombre et plongé dans le calme le plus total.
Un constat s'annonça à lui en entrant dans le salon. Son âme-sœur n'y était pas.
Il se dirigea alors d'un pas lent vers leur chambre, il devait encore dormir. Il ne voulait pas le réveiller, préférant l'option de se glissait doucement dans la couverture avant de se caler contre son amant.
Une légère odeur de rose en plus d'une autre odeur, gâchant la si bonne odeur des fleurs de l'amour, lui parvint en se rapprochant de la pièce.
Elle était allumée. La chambre était allumée.
Il ne dormait pas ? Pourquoi n'était-il donc pas dans le salon en train de pianoter sur son ordinateur ?
Mathieu entrebâilla légèrement la porte avant de l'ouvrir complètement, courant vers son fiancé, criant son nom.
Aucune réponse ne lui parvint autre que le pesant silence.
Comment aurait-il pu répondre, une balle dans la tête et la poitrine ouverte, son cœur dans les mains ?
Il pleura et le serra dans ses bras frêles en tremblant, le berçant, comme s'il s'agissait d'un enfant paisiblement endormi, répétant inlassablement son prénom, comme si cela allait le réveiller de ce sommeil infini.
Plusieurs heures passèrent sans que Mathieu ne lâche l'homme sans qui il ne pouvait plus vivre, et qui le laissait aujourd'hui sans même un au revoir.
Il ne put s'empêcher de l'embrasser, il voulait qu'il se réveil.
Il avait besoin de lui.
Sans lui il n'était qu'un coquille vide, il le savait. Il le sentait.
Il lui dit doucement, au creux de l'oreille, dans un tendre murmure, un dernier « Je t'aime ».
Puis il se leva et appela la police.
Quand une brigade arriva, ils lui posèrent des tas de questions qui pour lui n'avait absolument aucun sens, et qui répondait, le ton triste et le regard vide.
A ce moment là, il n'avait que deux envies.
Ses envies allaient toujours par deux après tout. Comme eux. Ils étaient deux, mais il se retrouvait désormais seul, triste et perdu.
Il sortit juste avant que la police ne se décide de lui prendre son amour à jamais.
S'élançant dans la rue, courant en pleurant, comme si à ce moment là, sa vie en dépendait.
Il avait mal.
Il souffrait.
Horriblement.
Courir l'empêchait de penser à l'horreur de ce qu'il avait vécu un peu plus tôt.
Il fini par s'arrêter, à bout de souffle, au bout d'un peu plus d'une heure de course.
Il n'en pouvait plus.
La douleur physique était fortement présente et le jeune homme aurait voulu à cet instant ne point pouvoir dire de quelle douleur il souffrait le plus, cependant, la douleur morale qu'il ressentait était encore bien plus forte, intenable.
Il cria alors à pleins poumons en pleurant rageusement avant de vainement tenté de se calmer et d'apercevoir du coin de l'œil un bar, où il entra afin de boire.
Boire jusqu'à en oublier son propre nom, jusqu'à en oublier sa propre existence.
Pourtant, malgré le nombre de verre important qu'ils avaient déjà bu, lui, il était encore et toujours là.
Son sourire... Il n'arrivait pas à le faire sortir de sa tête.
Son sourire réchauffant ne quittait pas son esprit.
Il voulait mourir. Mourir pour le retrouver, pour l'aimer de nouveau, et pour que cela dure éternellement.
Pourtant, il ne le ferrait pas. Pas aujourd'hui, pas pour le moment.
Non par conviction religieuse, non, rien de tout ça...
Mais par vengeance.
Il le vengerait.
Une lueur de pure folie illumina son regard et il trinqua à sa merveilleuse idée avec une personne imaginaire, et bu son verre d'un trait avant de tomber sans vie sur la table. Le choc fit redémarrer son cœur, mais Mathieu resta paisiblement endormi contre le bois vieillit par l'alcool de la table.
Un léger sourire régnait sur ses lèvres tandis qu'il bavait légèrement.
Cette odeur de rose présente dans l'appartement... Et surtout, ces deux roses, l'une d'une blancheur écarlate et l'autre d'un bleu pure.
La bleu, posée dans les cheveux de celui qui aurait du devenir son mari, et la blanche... Transperçant le cœur délicatement posé dans ses mains...
Il savait.
Il savait qui avait voulu les séparer pour toujours, lui et Bob.
Oh oui... Il le savait... et il se vengerait.
Voilà ^^
Vous avez des idées de qui est le tueur ?
Et... Best couple ever x'D Mathieu/Bob
