Chapitre 1, ou comment se sauver d'Hisagi à deux reprises !

Titre : Ce n'est qu'une histoire d'injustice.

Résumé : Voila l'histoire passionnante de Arima Kanade, nouveau capitaine de la neuvième division. En plus de ses nombreux défauts, elle est par dessus tout, très à cheval sur la discrimination féminine. Venez découvrir ses exploits, et ses gaffes !

Rainting : K+

Paring : Sûrement un OC/Hisagi .

Disclaimer : Ils sont à Tite Kubo, sauf Kanade, et d'autres personnages secondaire qui apparaitrons.

Bon, avant, je publiais sur . Mais comme il est indisponible pour le moment, je posterais ma fic ici !

Sur ce, bonne lecture !

- J'approuve Arima Kanade comme capitaine de la neuvième division, dit un homme grand, aux cheveux blancs longs.

- J'approuve Arima Kanade comme capitaine de la neuvième division, approuva aussi une femme à la tresse devant elle.

- J'approuve Arima Kanade comme capitaine de la neuvième division, dit un homme à cape rose.

- Pour avoir réussit votre examen de passage et avoir été acceptée par au moins trois capitaines, je vous assigne en temps que capitaine de la neuvième division, termina un homme au centre au fond, à la longue barbe, en frappant le sol avec son bâton.

- Bien, répondit-elle en se baissant par respect tout en allant maintenant vers la sortie.

Elle posa un regard satisfaisant autour d'elle, dix capitaines à la cape blanche se tenaient raide et sérieusement, cinq à gauche, cinq à droite. Elle pouffa un petit rire par la vue des expressions si glacial qu'ils lui donnaient. Voila son point de vue sur chaque capitaine.

« Une jolie petite fille aux couettes, une dame à la tresse qui à l'air sympathique, un glaçon surgelé avec des barrettes de gamine et un regard inexpressif, un renard roux, un homme au regard pervers et à la cape rose, un petit gamin aux cheveux blancs et aux yeux plutôt sexy...un mi-homme, je ne suis pas sûr, mi-psychopathe, un machiavélique de la science et pour finir en beauté, un homme à la longue chevelure, tiens il me sourit, je pense qu'il doit être le plus gentil. Bon...autant dire que les cheveux longs sont très à la mode dans les deux sexes. »

Tout en se dessinant un sourire au visage, elle ouvrit la porte d'un coup sec. Enfin dehors, elle laissa une douce brise traverser ses cheveux ébènes et s'écria haut et fort :

- Hallelujah, je suis enfin capitaine !

Puis, elle sentit quelqu'un derrière elle, Kanade se retourna pour voir son sexy vice capitaine aux cheveux noirs et au corps de rêve qui l'analysait. Déçut qu'elle ne soit pas un homme, il souffla en fermant les yeux, et dit :

- Bon, suis-moi que je te présente aux autres, et s'il te plaît, reste tranquille, après ton crie de joie qui ma percer les tympans, je me méfis de ce que tu pourrais encore faire.

- D'acc ! répondit-elle avec une pointe d'ironie, faisant celle qui avait tout compris.

Elle le suivit en shunpo, avec le sourire mesquin aux lèvres et pensa :

« Encore un qui veut me donner des ordres. Il rêve réveiller le pauvre. Oh... ! »

Du coté d'Hisagi, il pensa qu'elle était plutôt mignonne et qu'elle ne devrait pas lui poser trop de problème. Il retourna la tête pour voir si la fille était toujours derrière lui. Quelque minute de silence, un oiseau qui passe...Et mince, elle avait disparut. Il se mit à suer fortement et à s'inquiéter.

« J'espère qu'elle ne rencontrera personne, et qu'elle se tiendra tranquille le temps que je l'a retrouve...pitié ! » pensa-t-il en se dirigeant déjà vers l'endroit où il pensait avoir sentit sa force spirituelle.

- Et che prends auchi chelui-chi madame, bafouilla une fille aux yeux verrons, un bleu et un vert, la bouche pleine de sucreries et en pointant la boite de marshmallows.

- Et bien, tu es bien gourmande, fait attention à ta ligne, s'inquiéta la vendeuse en mettant 10 grammes de marshmallow en plus dans le sac bien garni de la fille.

La dite fille aux yeux verrons posa l'argent sur le comptoir et se dirigea vers la sortie.

- Merchi ! s'exclama-t-elle le bras levé, le sac bien entre ses mains et les joues garnies.

Elle marcha quelque mètre, sentit une pression spirituelle qu'elle connaissait déjà, elle s'affola et se cacha derrière un buisson qui se trouvait par-là par chance.

- Capitaine ! Pourquoi êtes-vous si cruel ? NON ! NE JETEZ PAS MES BOUTEILLES ! Implora une rousse à forte poitrine, les yeux larmoyant de perdre ses chers bouteilles, se trouvant juste devant le buisson où était la recherchée.

- Matsumoto, combien de fois t'ai-je dit de ne pas te mettre à boire en ma présence ? demanda glacialement un petit aux cheveux blancs, lui aussi capitaine et jetant des bouteilles de saké dans une poubelle.

« Manqué plus que le minus de la dixième division pour venir gâché mon goûté...Et puis il est si cruel avec cette Matsumoto je ne peux pas resté là, faut que je réagisse, pour l'honneur des femmes ! » chuchota Kanade en se découvrant.

- Comment peux-tu être comme ça envers elle ? Hein minus à la crinière blanche ? (Le dit minus à la crinière blanche la regarda avec un regard meurtri.) Je ne permettrais pas de rester passible devant ça ! Quel est le problème de boire du saké devant un petit ? S'il ne prend pas exemple, ça ne fait de mal à personne. Et puis...

Elle s'arrêta nette de parler puisqu'une main s'étais posée sur la bouche de celle-ci. Une main forte et musclée qui ne présageait rien de bon pour elle. Cette dernière leva les yeux pour voir son cher vice capitaine, les yeux en feu et la sueur sur son visage.

- MAIS BON SANG ! TU N'ES VRAIMENT PAS NETTE COMME FILLE ! COMMENT T'AS PU T'ENFUIR, il cria sur son capitaine avec une telle furie que cette dernière en resta terrifiée, pardonnez-là si elle vous a dérangée, capitaine Hitsugaya, mais elle est...comment dire... assez imprévisible.

« C'est pas moi qui arrive à l'improviste derrière une fille pour la prendre de cette manière non mais oh ! » se dit fortement la fille ne pouvant pas parler, même si elle aurait bien voulut le lui dire en face et bien fort.

- J'espère qu'elle ne restera pas ainsi, et qu'elle changera ses manières, rajouta sèchement Toshiro en tournant les talons, on rentre Matsumoto, et ne traîne pas !

Kanade serra bien fort son paquet de friandise, de peur qu'il ne s'en aille. Maintenant, ayant enfin repris sa bouche, son vice capitaine la pris directement par le col, ne laissant pas le temps à Kanade de rajouter quoi que ce soit. Arima regarda Matsumoto s'en allait avec son capitaine, et puis, soudainement, cette dernière tourna la tête.

- Comment tu t'appelles ? s'écria Matsumoto voulant savoir le nom de celle qui avait cloué le bec de son capitaine.

Elle eut le temps de lui crier son nom avant de ne plus la voir. Kanade partit donc – les bras croisés et une tête déprimante - en compagnie d'Hisagi qui la tenait comme un sac à patate.

Arrivant enfin à la caserne de la neuvième division, Shuuhei déposa une Arima endormie paisiblement sur le seul canapé du bureau du capitaine. Une pièce au mur blanc comportant un canapé, un grand bureau, des tas de papiers et autres sur le bureau et une table basse devant le canapé. Rien de très spécial. Il regarda le doux visage de Kanade et sourit. Même si elle était du genre à s'enfuir facilement – et il n'a encore rien vue -, elle restait mignonne à voir. Il s'en alla donc au Département d'Edition pour continuer le prochain numéro du Journal du Seireitei.

« Toc, toc »

Quelqu'un toquait à la porte, Kanade ouvrit péniblement un oeil et se leva le dos en compote juste après le troisième coup. C'est avec la gueule de bois qu'elle ouvrit la porte à un blond à la longue mèche de coté. Celui-ci regarda son accueillante d'un air perplexe.

- Tu dois être le nouveau capitaine, Shuuhei a du te dire ce que tu devais faire...

- Hein ? Fut la seul réponse du capitaine, elle se gratta la tête par la même occasion.

Il observa donc la fille qui avait la tête dans le cul. « Comment le commandant en chef la choisi ? » fut instantanément la seul question qu'il se posa.

- Euh...bon...tiens c'est le rapport de la troisième division. Tu n'as qu'à le laisser de coté et le donner ensuite au vice capitaine Shuuhei qui saura quoi en faire, dit-il en montrant une dizaine de feuille devant les yeux fatigués de Kanade.

Elle souffla, pris le tas, salua le blond avec un sourire forcé et crispé, et s'en alla se coucher sur le canapé moelleux en prenant soin de mettre les feuilles de la troisième division dans la poubelle à coté du bureau. Environ une heure passa après la venue du blond, Hisagi revint voir son capitaine. Donc, il ouvrit la porte le sourire aux lèvres mais son enthousiasme s'envola rapidement quand il remarqua, après une inspection intensive, répétée et minutieuse, la seconde disparition de la dite capitaine, parce que, avouons-le, elle n'a pas les capacités d'être un capitaine respecté et compétent. Hisagi, qui était toujours cloué devant la porte, s'énerva en se lâchant complètement, telle un rockeur sur scène. Il partit à sa recherche, en se disant tout bas :

- Je vais la tuée, je vais demander au commandant en chef de choisir quelqu'un d'autre et je vais...oh et puis merde !

Il sortit du bureau par la fenêtre et courut. Avec la forte attention de lui en coller une grosse à cette fille quand elle reviendra.

Dans le Gotei, proche des maisons de la sixième division, Kanade marchait sans but précis. Enfin si, elle en avait un, de but précis, fuir autant qu'elle le peut de ce cher Hisagi juste pour le mettre en rogne, en colère noire et on en passe. Sa cape de capitaine à manche courte balançant au rythme du vent, elle inspira profondément l'air mélangé avec les parfums des sakura fleuris autour d'elle. Ses yeux verrons se posèrent sur un sakura, elle sourit et continua à marcher. Soudain, une aura noire et un froid glacial entourèrent la fille, elle se mit à suer et à s'inquiéter. Tournant la tête doucement, elle vit finalement le dit « glaçon surgelé avec des barrettes de gamine et un regard inexpressif », elle retint son souffle, émit un petit hoquet de surprise et finit par regarder le regard profond du capitaine de la sixième division, alias Kuchiki Byakuya.

- Cou...cou, tu sais que tes barrettes de gami... (Il haussa un sourcil.)...sont vraiment pas mal...ah, ah, ah, bafouilla Kanade, espérant une réponse gentille.

- Capitaine Arima Kanade, que faîtes-vous ici, ne devriez-vous pas être à vos occupations de capitaine ? demanda-t-il avec son air hautain et glacial que personne ne pouvait égaliser.

- Je...je prend juste un peu d'air...je crois que je vais y aller, répondit-elle simplement en tournant les talons, un sourire crispé sur son visage.

Elle marcha quelque mètre et se mit à courir en shunpo. La peur de se faire neutraliser par le seul homme du Gotei qui lui faisait peur ne lui plaisait pas du tout. Elle arriva donc aux portes de sa division, elle se mit hautaine, le visage inexpressif – en gros elle copiait Byakuya -, et entra dedans, tout ça pour paraître aux yeux de tous qu'elle est un capitaine respecté et puissant. Plusieurs shinigami la saluèrent, d'autres se mirent à rire de l'hypocrisie qu'elle leur montrait. Elle continua à avancer en direction de son bureau, les yeux fermés, la tête relevée et le dos bien droit. Après s'être prise deux poteaux, elle arriva enfin devant les portes de son bureau. Ouvrant la porte, elle put voir qu'il n'y avait personne. Elle souffla de soulagement avant de s'arrêter de respirer, l'aura meurtrière de son vice capitaine entoura la pauvre fille qui se retourna, recopia Byakuya et dit avec la même intonation que Byakuya lui avait dit :

- Vice capitaine Shuuhei, que faites-vous ici, ne devriez-vous pas être à vos occupations de vice capitaine ?

Il sursauta du grand don de comédienne qu'elle avait. Imité aussi bien le capitaine Kuchiki était rare. Kanade ne put se retenir de rire de la tête que Hisagi lui donnait, elle lui donna un coup sur son dos et lui exclama :

- Ah, ah, ah, t'es vraiment un ptit rigolo Hisagi, allez, juste parce que tu m'as fait bien rire, je vais me mettre au travail.

- Hein ?

C'est ainsi qu'elle s'assit sur son bureau reprend les feuilles que le blond lui avait donné et les montra devant les yeux de Hisagi.

- Tiens, tu pourrais donné ça au chef, c'est ton copain blond qui me les a donné. À et une petite chose, tu vois toute ces feuilles juste à coté (Elle pointa une pile d'au moins 90 (NDA : je préfère le mettre en chiffre, parce que je suis suisse et 90 ne s'écrit pas comme en France, pour ne pas mettre en confusion mes lecteurs) centimètres de hauteur), tu pourrais pas t'en occuper aussi ? T'es un amour, demanda-t-elle avec des yeux suppliant.

Ce dernier fondit sur le sol de fatigue.

« Je vais la tuée, je vais la tuée... » Répéta-t-il à lui-même.