The rider : le cavalier
Traduction de Hi-chan
Rien n'est à moi que ça soit les personnages (ils sont à JK Rowling) ou l'histoire (qui est à Jennyfer Butterfly Girl), seulement la traduction… Je tiens d'ailleurs à remercier l'auteur de m'avoir permis de traduire son histoire ainsi que mon TD de droit du travail puisque c'est là que j'ai commencé à traduire… Pour comprendre : j'ai conservé les noms d'origine des personnages et je n'ai pas changé les "titres" qu'ils ont dans l'histoire ainsi, Malfoy est le Snake Lord et Harry Potter le Green Rider.
Si vous avez le moindre message à adresser à l'auteur, envoyez-le moi et je le transmettrai après traduction.
ATTENTION ! CECI EST UNE HISTOIRE AVEC DU SLASH DE PREVU (FIC CLASSEE R) ! CEUX QUE CA CHOQUE DOIVENT QUITTER CETTE PAGE !
Merci de dire ensuite ce que vous en avez pensé. Bonne lecture !
Résumé: Univers Alternatif. Les légendes sont habituellement basées sur des faits. C'est la véritable histoire de Robin des Bois - l'histoire d'un brave mais maladroit jeune voleur et de comment il a brisé la glace entourant le cœur du Snake Lord.
Parfait pour toute personne qui cherche une histoire drôle avec du fantastique, du slash et un peu de romance. L'histoire est basée sur un HP DM avec en fond du GW NL et du HG RW.
Chapitre 1 : Introduction
Hermione Granger courrait. Elle pouvait sentir des branches souples lui gifler le visage. Elle pouvait entendre les brindilles craquer sous ses pieds. Un sourire de triomphe fendit son visage. Chaque pas qu'elle faisait la rapprochait du couvent - un pas de plus vers la vie qu'elle désirait.
Elle savait que les femmes cultivées étaient bienvenues à l'abbaye de l'autre côté de la forêt. Ils acceptaient là-bas toutes les femmes, y compris celles voulant échapper à un mariage arrangé.
Son damné père avait toujours voulu la marier dans la haute société et il semblait qu'un baron mineur du nom de Vincent Crabbe remplissait parfaitement ses critères.
Malheureusement, le baron Crabbe était moins que désiré dans l'esprit d'Hermione. Quelle autre possibilité avait-elle ? La fuite, qu'elle aurait normalement considéré comme le summum de la lâcheté, était actuellement la meilleure solution.
Inconsciemment, Hermione se demandait si quelqu'un avait remarqué son absence. Normalement oui, sa fuite ayant été plutôt dramatique : elle avait sauté d'une fenêtre avant de s'échapper. Elle n'avait même pas laissé d'indication expliquant son geste. Elle espérait seulement que sa mère n'était pas trop bouleversée. Dans son esprit, Hermione s'imagina l'expression sur le visage du baron Crabbe et se sourit à elle-même. Ce gros porc méritait certainement l'affront qu'Hermione lui avait fait en s'enfuyant juste avant le mariage.
Ses pieds la blessaient. Elle ne portait pas exactement des chaussures adaptées pour une fuite. En fait, elle ne portait pas non plus une robe pratique. Elle portait seulement de fines mules de cuir blanc et avait une robe blanche pour tout vêtement et dont la jupe était déjà sale et déchirée. Elle pensait avoir l'air d'un épouvantail. Ses cheveux auburn déjà incontrôlables en temps normal étaient encore plus décoiffés que d'habitude à cause de l'effort qu'elle avait dû fournir. Ses joues étaient rougies et ses yeux d'or chaud élargis. Elle demanderait presque certainement un bain quand elle arriverait au couvent.
Elle aurait probablement dû prévoir d'emporter quelques affaires avant de s'enfuir. Si jamais un jour elle se retrouvait dans une situation similaire, elle se préparerait probablement mieux.
Le couvent ne devait plus être loin maintenant, non ? Elle courait depuis ce qui lui semblait des heures. Le soleil était déjà haut dans le ciel et elle ne savait franchement pas où elle allait exactement.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua que trop tard une racine qui la fit trébucher. Elle laissa échapper un petit cri quand elle tomba, salissant toujours plus sa robe blanche. Si un jour elle devait s'échapper à nouveau, elle se préparerait un sac !
Pendant qu'Hermione Granger courait, Ginny Weasley rêvait. Elle rêvait souvent, ce qui est courant pour les derniers d'une famille aussi nombreuse que la sienne. Les fins pieds de Ginny effleuraient paresseusement la surface de son cours d'eau favori. L'eau était fraîche. Un pied frappa la surface répandant une pluie de petites gouttelettes sur l'herbe verte.
Ginny Weasley était convaincue d'avoir trouvé le paradis. Le campement quelle et sa famille avaient construit dans les bois était tout proche. Ginny était actuellement seule et elle en profitait pour rêver.
Sa vie était excitante, dans tous les sens du terme. Elle était une hors-la-loi comme tous les Weasley maintenant. Il y avait quelques membres originaux de l'Ordre du Phénix - une bande organisée de talentueux hors-la-loi vouée à la destruction de Lord Voldemort et de son bras droit Lord Malfoy. Depuis que le Snake Lord leur avait confisqué leur ferme, ne s'avouant pas vaincue, la famille volait pour se nourrir et s'opposait à ce vicieux tyran.
Ils faisaient circuler des pamphlets désagréables dans les villes, ils avaient poussé à la rébellion certains des villages isolés et détroussaient tout noble qui avait le malheur de passer dans la forêt.
Tout l'or était naturellement redistribué au petit peuple. Ce salaud de Voldemort devait bien sortir l'argent de quelque part et les Weasley refusaient de laisser une autre famille souffrir comme eux avaient souffert.
Partout, les efforts de l'ordre avaient été couronnés de succès. Bien que l'ordre prône l'égalité, tous savaient que la participation d'un membre précis était particulièrement importante. Rien n'aurait pu être fait sans le brillant commandement d'un garçon aux yeux émeraude - Lord Harry Potter. Harry était un garçon étrange. Il était beau. Il était brave. Il était, pour autant que Ginny le sache, le neveu d'un certain Vernon Dursley. Lord Dursley était connu pour être un homme cruel et Harry restait rarement au Manoir Dursley. Il passait la plupart de son temps au campement.
Personne n'avait jamais interrogé Harry sur ce qui se passait au Manoir Dursley. D'une façon ou d'une autre, elle doutait que quelqu'un veuille vraiment le savoir. Quoiqu'il en soit, cela n'avait pas terni la petite étincelle d'espoir dans les yeux d'Harry. Ginny était reconnaissante à ce fait - cela l'aidait à croire qu'à la fin, Harry Potter et toute personne dans son sillage s'en sortiraient sains et saufs.
Ginny soupira doucement, un tendre sourire traversant ses lèvres quand elle pensa à Harry. Elle était tombée amoureuse de l'homme que tout le monde appelait le Green Rider. C'étaient des contacts muets de toute sorte, mais tout le monde au campement pensait que Ginny Weasley se marierait un jour à Lord Harry Potter. Elle s'imagina comme maîtresse de sa propriété, elle imagina une vie où elle pourrait se lever tard et serait réveillée par les baisers quotidiens de son Harry.
Un pied plongea paresseusement dans l'eau mouillant l'ourlet de sa jupe. Elle eut un rire de petite fille. Elle attendait impatiemment la défaite de Lord Voldemort. Ensuite, elle pourrait avoir son Harry et la propriété de ses rêves.
Comme Ginny Weasley rêvait de sa vie avec Harry Potter, Lord Draco Malfoy bouillait de rage. Sa colère effrayait la plupart des hommes. C'était quelque chose à voir, la colère de Draco Malfoy. Il maudissait, s'énervait. Et parfois, il tuait la personne responsable de son état.
Un jeune Lord ne pouvait se faire un nom comme celui de Snake Lord en étant gentil, non ? En ce moment, le Snake Lord fulminait. Sa colère atteignait rarement un tel stade. Se rasseyant dans son carrosse doré, les mains légèrement crispées sur ses genoux, il regardait la forêt passer depuis sa fenêtre. Chaque arbre le rapprochait de l'objet de ses foudres, Lord Vernon Dursley.
Dursley avait laissé aller le problème du Green Rider au-delà des limites du raisonnable. Il aurait dû trouver et écraser ce rebelle depuis longtemps. Ce combat n'aurait jamais dû durer des mois.
Draco était un homme impitoyable, ne tolérant personne allant contre sa volonté. Bien qu'il ne fasse pas les lois, Lord Voldemort s'en chargeait, il était très certainement celui qui les imposait.
Lord Malfoy était l'agent préféré de Voldemort. Il était rapide et brutal. La punition que Draco réserverait à ce fichu "cavalier" serait lente et douloureuse. Il avait passé la majorité de son temps de transport à rêver des tortures qu'il réserverait au Green Rider. Il pourrait peut-être tester ses idées les plus intéressantes sur Lord Dursley.
La pensée de ce porc de Vernon Dursley se tordant sous différentes formes de tortures le soutiendrait pour le reste du voyage.
Pendant que Draco Malfoy fulminait, Lord Harry Potter regardait le carrosse se rapprocher. Il était assis ou plutôt se balançait sur la branche d'un des plus hauts arbres au bord de la route. Habillé en vert, comme l'indiquait son surnom - pantalon, bottes, tuniques, manteau et capuche verts - il était presque impossible à repérer dans le dense feuillage de printemps. C'était le piège parfait. Harry était au courant de la visite depuis des semaines, Vernon Dursley n'avait parlé que de ça les quelques nuits qu'Harry avait passé au Manoir Dursley. Contrairement à la plupart des visites, Harry avait l'ordre d'être présent pour l'arrivée du Snake Lord.
Dursley avait dit quelque chose comme quoi Lord Voldemort avait besoin de connaître tous ses sujets. Harry soupçonnait Dursley de simplement vouloir l'humilier.
Mais Dursley ne savait pas que la première humiliation serait pour le Snake Lord. Le piège de l'Ordre était on ne peut plus parfait pour plusieurs raisons. Premièrement, Harry n'avait jamais échoué. Les performances passées, avait dit une fois Molly Weasley, étaient de bons présages pour des succès futurs.
Deuxièmement, le cocher était un homme du nom de Mundugus Fletcher - un des amis d'Arthur Weasley. C'était un membre de l'Ordre, donc naturellement, il aiderait Harry dans sa tâche.
Troisièmement, Fred, George et Ron Weasley étaient cachés dans les broussailles au cas où des archers étaient rendus nécessaires.
Quatrièmement, Harry savait que Lord Malfoy ne serait pas escorté par des soldats. Il voulait prouver, aux dires de Dursley, qu'il n'avait pas peur d'un simple hors-la-loi.
Souriant, les yeux vert clair d'Harry veillaient à la sécurité du bois. Le carrosse était maintenant tout proche.
Harry, sentant la montée d'adrénaline qu'il avait avant tout vol, se laissa tomber de l'arbre. Ses pieds atterrirent durement sur le toit du carrosse de Malfoy.
Le cocher stoppa immédiatement, faisant presque tomber Harry. Il maintint son équilibre et parla d'une voix claire et forte. "Ce carrosse, Messieurs" dit-il "a été confisqué par le Green Rider. Si vous acceptez de partir, je vous laisserai les chevaux et vous pourrez arriver librement à destination."
Harry s'arrêta pour se donner un effet dramatique. "Si vous choisissez de vous battre… vous serez victimes de mes flèches."
Harry Potter était un très bon archer. Il n'avait jamais tué personne, ce n'était pas dans sa nature. Il tirait pour atteindre la virilité de ses adversaires et ce fait était universellement connu. Généralement, piller des carrosses demandait maintenant peu d'efforts, la plupart de ses victimes acceptant l'offre d'Harry et lui abandonnant l'or.
"Je vous suggère" dit une vois venant de l'intérieur du carrosse "de ne pas être si présomptueux. Vous n'avez pas idée de contre qui vous êtes…"
La voix était teintée de menace. Harry sourit, il aimait les challenges. "Je pourrait vous dire la même chose, Monsieur, sachant que j'ai un arc tendu. Votre cocher semble faire peu de choses contre ce fait. Je crois qu'il s'est souillé tout seul."
Harry éclata de rire et fit un signe de connivence à Fletcher. Le vieil homme offrit en retour à Harry un micro sourire. Fletcher glissa de la place du conducteur, une dague à la main et ouvrit doucement la porte du carrosse de Malfoy.
"Si vous sortez maintenant, milord, les choses seront vite réglées. Vous ne serez pas blessé aussi longtemps que vous écouterez le Green Rider."
Lord Draco Malfoy avait sérieusement sous-estimé ce qu'il pensait être de simples hors-la-loi réfugiés dans la forêt. Il était actuellement encerclé par trois garçons aux cheveux flamboyants armés d'arcs, un vieil homme avec une dague et le Green Rider lui-même. Lentement, Lord Malfoy dégaina une épée, prêt à combattre ses assaillants. Les frères Weasley encochèrent leurs flèches. "N'essaye pas quelque chose de stupide, Malfoy" murmura Ron. "Nous avons beaucoup de raisons de vouloir ta peau."
"Un Weasley…" dit Draco doucement. "J'aurai dû savoir que les gens de votre espèce prendraient part à quelque chose comme ça."
George le visa - la flèche pointée vers le cœur de Malfoy. "Il n'y a pas grand chose ici qui m'empêche de t'envoyer six pieds sous terre, tu le réalises…"
Harry savait qu'il devait stopper ses amis, même si lui-même souhaiterait voir Malfoy mort. Il ne deviendrait pas un meurtrier à cause d'un individu comme lui.
"STOP ! MAINTENANT ! IL NE SERA PAS TUE ! NOUS SOMMES AU-DESSUS DU MEURTRE !"
Le cri fit sursauter Malfoy - une chose difficile à faire. Il leva les yeux et vit que le cri venait du Green Rider.
"Je me fous de savoir quelle sorte de déchet ce fils d'un salopard borgne et d'une pute à deux sous est ! Il ne sera pas tué. Nous n'avons jamais tué personne et c'est une chose dont nous pouvons être fiers." Harry s'arrêta un moment, ses yeux fixés sur les frères Weasley.
"Je n'hésiterai" Harry baissa dangereusement la voix "cependant pas à vous châtrer, Malfoy. Je crois que vous savez exactement que type de dommage je peux causer aux salopards nobles qui sont sur mon chemin."
Le tempérament de Malfoy s'échauffa. Personne ne l'avait jamais réellement poussé à bout. Il semblait que le Green Rider soit le premier à réussir à le faire. Il baissa la voix, fixant la silhouette en vert.
"Vous n'êtes que des déchets… de… paysans… Vous savez que je ne m'arrêterai pas jusqu'à ce que je vous retrouve," Malfoy eut un sourire méchant "et quand cela sera, vous souffrirez tous."
Malfoy pouvait presque entendre sourire le Green Rider - fait qui lui tapait sur les nerfs. "Cela ne sera pas pour aujourd'hui, cependant. Prenez votre cheval et partez."
En maître en stratégie, Malfoy n'était pas tête brûlée au point de ne pas réaliser qu'une bataille ne signifiait pas remporter la guerre.
Dès qu'il arriverait au Manoir Dursley, il mettrait tout en place. Le Green Rider serait à sa merci. Il y veillerait personnellement.
Comme le Green Rider et ses amis se congratulaient, une jeune femme en blanc jaillit de la partie dense de la forêt sur la route.
Hermione Granger avait le souffle légèrement coupé. "Nom d'un chien ! Je n'arriverai jamais à trouver le couvent !"
Elle remarque ensuite qu'elle était observée. Elle vit un carrosse sans chevaux, trois garçons fourrageant parmi de nombreux coffres d'or. Un vieil homme était adossé au riche carrosse et riait. Un garçon aux cheveux noirs, aux yeux émeraude et aux vêtements verts était paresseusement assis sur le toit du carrosse.
Un moment plus tard, l'esprit d'Hermione Granger réalisa qu'elle venait tout juste de rencontrer le Green Rider. Ses yeux dorés s'élargirent et elle respira un grand coup.
"Nom de dieu ! Je savais que j'allais tomber sur quelque chose du genre ! Je le savais ! Essayer d'aller au couvent et tomber là-dessus."
Un gémissement d'exaspération franchit ses lèvres. Hermione vit le garçon aux cheveux noirs faire un signe de la tête au plus jeune des garçons roux qui l'approcha. Hermione le regarda horrifiée.
"Je n'ai pas d'argent ! Je… simplement… je… hem…" Hermione ne savait vraiment pas quoi dire.
"Puisque tu nous as vu, tu vas devoir venir avec nous…" dit-il doucement.
"Je m'appelle Weasley… Ron Weasley."
Hermione serra sa main tendue. "Hermione Granger, je… hem… me suis échappée d'un mariage il y a maintenant quelques heures…"
"Mundungus Fletcher, miss" dit le vieil homme se présentant. " Il semblerait que cela ait été votre propre mariage."
Le garçon aux yeux émeraude avait déjà sauté du carrosse et approcha Hermione.
"Harry Potter, miss." Hermione lui serra la main. "Les jumeaux sont Fred et George. Ce sont les frères de Ron."
Hermione acquiesça, les observant avec circonspection. "C'est un plaisir…"
Le garçon nommé Ron tendit à Hermione l'un des plus petits coffres. "Tu porteras celui-là."
Hermione Granger soupira et suivit le groupe dans la forêt.
Décidément, la prochaine fois qu'elle s'enfuirait, elle prévoirait mieux la situation.