Fic qui se passe après le film "The Conqueror of Shambala" C'est donc un gros spoiler si vous n'avez pas vu le film. J'ai mis rated K mais il changera au fil de l'histoire. Personnage inventée et elricest (si vous n'aimez pas, ne lisez pas...) En tout cas je m'amuse bien à écrire cette fic et j'espere que vous vous amusez autant à la lire! Bonne lecture.
Mais où est encore passé cette andouille, hein ? Je ne sais pas. Mais j'aimerais savoir, justement. La soupe est froide depuis belle lurette maintenant. Le pire, c'est que je m'inquiète pour lui… Et dire que ça fait bientôt trois heure que je l'attends. Il pourrait au moins prévenir quand il rentre tard du travail, c'est moi qui commence à me faire des films après… Et c'est là que mon inquiétude triple en trois secondes. Mais d'habitude… Il a une heure de retard au grand maximum… Mais là… Je croise les bras sur la table et enfouis ma tête dedans en soupirant de lassitude, sans doute. Je pose une seconde le regard sur la pendule que je lorgne toute les deux minutes depuis deux heures et des brouettes que je suis assis sur cette foutue chaise à attendre bien sagement que cet idiot heureux daigne rentrer chez –nous- lui. Je fixe un moment l'aiguille de l'horloge qui avance avec une lenteur affligeante. Chaque petite seconde ma parait être une heure. Alors imaginez-vous trois heures... Le coucou sort soudain la tête de l'horloge en bois pour me faire sursauter brusquement sur ma chaise, qui commence par ailleurs à sacrément me mettre les fesses en compote… je calme les battements de mon cœur qui se sont si subitement accélérés et maudit au passage cette fichue horloge si bruyante. J'avais tout bien préparé : la table, j'ai fais tout le ménage (ce qu'il ne fait généralement pas), je lui avais préparé son plat préféré et lui il trouve moyen de ne pas venir. Même si je le voulais, je ne pourrais bien sûr pas le laisser faire la cuisine. ? Et si par malheur je le laissais se mettre aux fourneaux, il serait bien capable de mettre le feu à la maison, tellement il est doué de ses dix doigts celui-là... Une fois, il est même parvenu à s'entailler un doigt rien qu'en coupant un morceau de pain... Je laisse un petit rire m'échapper à ce souvenir. ? Moi je ris, je ris, mais il n'est toujours pas de retour. J'en viens parfois même à me demander si de nous deux, c'est réellement lui l'aîné, j'ai peine à y croire… j'espère juste qu'il ne lui ait rien arrivé… Ca y est, je me fais des films et ce n'est pas prêt de s'arrêter… j'ai l'impression d'être une femme au foyer qui se fait du mouron parce que son mari ne rentre pas du travail. Je grimace à cette comparaison. C'est juste mon grand frère mais il faut bien avouer que la situation dans la quelle nous sommes est plutôt étrange et est vue d'un œil suspicieux par les gens d'autour. D'ailleurs, Nii-San m'a déjà dit que, lui, les gens, il s'en fout comme de l'an quarante… C'est tout lui ça… Il se fiche de tout et de tout le monde et ça lui cause bien souvent des désagréments. Je me demande se qu'il adviendrait de lui si je n'étais plus là pour le surveiller… Il finirait sûrement cannibale, tapit dans une grotte, armé d'un gourdin et qui mangerait quiconque viendrait le déranger. ? Je me lève et me frotte le derrière, c'est assez douloureux. J'abandonne, il finira bien par rentrer, non ? Moi, je vais me coucher. Il faudra vraiment que j'ai une sérieuse discutions avec lui demain matin. Oh, il va m'entendre. Je me déshabille donc rapidement et me glisse sous les draps. Je sais qu'il rentrera. Mais j'ai comme un très mauvais pressentiment... Je sens que le sommeil m'emporte, J'espère me tromper.
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J'ouvre un œil, puis le deuxième. C'est quoi ce bruis qui vient de la salle à manger ? Bah, sûrement Ed qui est rentré. Je sens une force cachée en moi s'éveillée et me permettre de ma sortir du lit. Il a plutôt intérêt à avoir une bonne excuse cette fois… j'enfile en vitesse un caleçon et un tee-shirt trop grand, ça fera l'affaire. J'entrouvre la porte et... mais attends... Il n'est pas seul là... J'entends une autre voix que la sienne. J'ouvre précipitamment la porte et me rut littéralement dans la salle à manger. J'en reste sans voix. Et d'ailleurs, la seule phrase concrète qui sort de mes lèvres est plutôt ... Prévisible ?
« C'est quoi ... `ça'. » Demandais-je en désarticulant littéralement tout les mots. Stooooop ! Arrêt sur image ! Mon cerveau a actuellement beaucoup de mal à bien analyser la situation et à trouver une réponse logique et concrète à cette scène horrifiante. Mon frère. Oui, le petit blond impulsif et susceptible que nous connaissons tous. Mon frère, main dans la main avec… ça ! J'ai une soudaine envie de vomir, une nausée insupportable. Une fille avec de grands yeux verts –trop- pétillants, de longue mèches jaunes poussin et un sourire parfait digne d'une pub pour dentifrice. Écœurant. Edward me sourit, un sourire que je ne lui connais pas. Toute les pièces du puzzle se mettent soudainement en place dans ma tête et c'est ce que j'espérais qu'il ne se passe jamais qui est en train de se passer. `Ca' me fait un sourire mielleux. Beurk. Je me tourne vers Ed, le visage dépité, et revient sur Ca. Elle recommence à m'envoyer des sourires.
« Tu dois être Al, j'ai beaucoup entendu parler de toi tu sais ! Ah, `Ca' sait parler… Impressionnant, je n'aurais pas cru. Ed acquiesce.
- Ah, Al, je te présente Élisa, ma petite amie ! » Stooooop ! Arrêt sur image ! « Petite amie »… Non…non NON ! Pas possible. Je le savais pourtant, dés que j'ai vu leurs mains enlacées. Alors pourquoi, maintenant qu'il l'affirme à voix haute, ça me fait si mal ? Face à mon silence, Ed me lance un regard pressant. Aller mon p'tit Alphonse, tu peux le faire… Vas-y dis le, dis le, dis le…
« Enchanté… Ils se réjouissent tout deux comme s'ils étaient un couple face à leur môme qui vient de dire son premier mot, écœurant. Ed qui rentre avec une fille agaçante, faussement gentille, trop voyante et superficielle, comment cela pourrait-il encore empirer ?
- Elisa est étudiante en première année de médecine ici à Londres, elle n'a pas encore de logement, donc on va l'héberger jusqu'à ce qu'elle ait une situation plus stable. » … Mon cœur vient de sortir de ma poitrine, je crois, d'après la douleur. J'ai une énorme boule en travers de la gorge. C'est mon frère, c'est sa vie après tout, pourquoi le fait qu'il ait une petite amie m'affecte à ce point ? On est tout l'un pour l'autre, Ok. Mais… et puis c'est quoi ces larmes dans mes yeux. Les pires des merdes m'arrivent toujours à moi… Je dois être maudit. Oui c'est ça, maudit.
« J'espère que je ne vous dérange pas… Après tout c'est votre appartement, j'ai un peu l'impression de m'inviter, je suis confuse. Elle fait mine d'être dépassée par la situation. Quelle piètre comédienne… Mais l'autre quiche est trop amoureux pour entrevoir la vérité à travers ses mensonges. J'ai honte, n'empêche. Serais-je… Jaloux ? D'elle ? Impossible. Peut être qu'avec toutes ces années passées en Compagnie de Nii-San, je me le suis approprié. Après tout c'est la seule famille qu'il me reste, mon seul point de repère, la seule personne à laquelle je tiens vraiment. Ma seule attache. Et cette fille est en train de le faire changer, je le vois, et ça me terrifie. Je déglutis péniblement. Galère, très galère. La boule que j'ai dans la gorge m'empêche de respirer. Non, je n'aime pas cette situation, je ne l'aime pas du tout. Je tourne les talons en m'efforçant à sourire.
« Désolé, Nii-San, j'ai mal à la tête, simple migraine, je vais aller me recoucher un moment.
- Oh, oui, si tu ne te sens pas bien… Mais tu es sûr que ça va, Al, tu as une drôle de tête.
- Je viens de te le dire, juste un bon mal de crâne, un peu de repos et tout ira pour le mieux, je te le dis, ça va.
- Dans ce cas.
Je cours presque le long du couloir et m'enferme à double tour dans ma chambre. Mes jambes se dérobent soudain sous mon poids, je cède. J'avais un mauvais pressentiment, et j'avais bien raison… Si j'avais su… Et puis pourquoi je suis jaloux de cette fille ? Je la hais, de toute la haine du monde, je la déteste. Pourquoi ? Parce qu'elle me vole ce que j'ai de plus cher au monde. Bon sang… Je m'étonne moi-même de ma réaction, ça ne me ressemble pas. Un petit frère normal aurait été heureux que son aîné ait trouvé son bonheur avec une jeune femme. Pas moi. J'en viendrais même à souhaiter qu'elle se noie dans sa fichue tasse de thé… Pas mal de filles tournaient autour de son frère, mais aucune ne l'avait jamais intéressé… Alors pourquoi elle ? La jalousie est un vilain défaut, c'est ce qu'on m'avait toujours dit. La jalousie est un sentiment d'égoïste. Oui, mon frère est mon frère, rien qu'à moi, et je compte bien le récupérer, par n'importe quel moyen que ce soit !
A suivre...
Voila ! J'espère que ça vous a plus ! Si c'est le cas, reviewez ! Et si c'est pas le cas, expliquez moi pourquoi, j'accepte toute les critique, pour m'améliorer.
A plus tard pour le prochain chapitre!
