Disclaimer : Non Harry et ses amis ne nous appartiennent pas. On aimerait pas mal ça ! oh un sexy Sirius juste pour moi...pour nous...
Oui, c'est du yaoi. Du george/jeunesnape. Au début je trouvais ça répugnant comme idée mais mon amie a dit que bien raconté ça devenait vraiment un beau couple. Si vous n'aimez pas les relations entre gens du même sexe et bien ouste!
Y'aura des spoilers du tome 7 aussi! Mais ça tient pas compte des tomes 5 et 6, question de préciser.. Enjoy! Et review please XD
Chapitre 1
C'était une belle journée d'hiver. La neige recouvrait le parc comme un grand manteau blanc scintillant au soleil. Comme tous les dimanches, Les élèves de Poudlard préféraient rester bien au chaud dans leur salle commune respective plutôt que de se risquer à la morsure du froid. Tous, sauf un. Une tête rousse détonait étrangement sur cette étendue blanche. Georges Weasley leva la tête au ciel.
Un drôle de ciel gris et blanc s'élevait au-dessus de lui. Ses joues étaient complètement rougies par le froid et il les frotta. De ses yeux coulaient des larmes car il était là à penser depuis trop longtemps. Pensez à quoi vous demandez-vous ! À son frère ? Aux prochains coups qu'il pourrait faire avec son jumeau ? Aux jolies et belles Gryffondors? À la très intéressante dissertation sur l'usage des plantes dans la potion d'oublie qu'il devait remettre au gentil professeur Snape ? Non, il pensait à quelque chose d'autre.
Il appréhendait le futur. Une guerre se levait lentement dans les ténèbres, il le savait, et il ne se croyait pas prêt pour ça. Il perdrait sûrement plusieurs êtres qui lui étaient chères. Que se passerait-il s'il perdait son frère jumeau, sa moitié? Il n'en savait que trop rien. Il préférait rester dans l'insouciance de l'adolescence...Il avait encore tant à découvrir! Pourtant, ce pincement au cœur, ce mauvais pressentiment…
Une tempête se levait sûrement. Tempête de neige, comme je vous aime ! pensa-t-il. Comme ça il n'avait pas à sortir et se les geler.
« Bon j'en ai assez pour aujourd'hui ! »
George s'assit péniblement en donnant des tapes sur ses épaules pour se donner du courage. Rentrer ne serait pas une partie de plaisir... S'aidant de ses mains (avec de jolis gants tricotés par maman Weasley) il se donna un élan et monta sur ses jambes.
Se pressant vers le château, il trébucha maintes fois contre les buttes de neige difficiles à distinguer du reste. Entre-temps, il commença à neiger à gros flocons, ce qui réduisit sa visibilité à zéro. Heureusement, il atteignit le portail de pierre sans trop de mal, et passa les grandes portes de chênes, pour tomber nez à nez avec Snape. «Et merde, pensa-t-il.»
« Bonjour professeur ! dit-il le plus joyeusement possible essayant de l'écœurer avec sa bonne humeur. »
Snape leva un sourcil suspect. Un Weasley aussi heureux ne pouvait qu'avoir fait quelque chose. Un mauvais coup surtout... Il donna un grand coup de cape et souffla dégouté:
« M. Weasley... que faîtes-vous dehors à cette heure ? »
George gratta le derrière de sa tête et essaya de chercher une bonne excuse à donner à son professeur préféré. Voyons... celle de la goule il l'avait utilisé la dernière fois et celle de la chouette hantée aussi... qu'est-ce qu'il pourrait bien inventer?
Une foule d'idées toutes les plus idiotes les unes des autres défilèrent dans sa tête en moins de temps qu'il n'en faut pour s'écrier « expelliarmus ». Finalement, regardant le professeur droit dans les yeux, il répondit avec un sourire espiègle.
« J'étudiais votre devoir. »
« Dehors ? »
Snape haussa un sourcil ironique et George acquiesça doucement, prétendant que le froid stimulait son cerveau.
« Votre cerveau est déjà assez lent comme ça M. Weasley, vous feriez mieux de rentrer avant que les dernières cellules qu'il vous reste ne meurent. »
« Merci M.Snape ! »
George lui fit une petite révérence et partit vite en riant de l'image qu'il avait eue de la grimace de son professeur. La révérence l'avait en quelque sorte... désarçonné... il devait sûrement pester contre lui-même pour ne pas avoir réagit plus vite !
Un sourire plaqué sur la figure, il se mit en quête de son frère jumeau. Sans même se demander où il était, il se dirigea vers l'un des passages secrets qu'ils avaient découverts ensemble. Il savait qu'il y était. Il s'arrêta devant la toile animée qui masquait l'entrée du passage secret et marmonna une formule rapide, puis pénétra à l'intérieur de leur sanctuaire. Et se félicita d'avoir vu juste.
Fred était-là. Il avança et prit une des dragées dans le pot sur sa droite. Ils avaient trouvé cette pièce déjà toute décorée et comme ils l'aimaient ! Drôle de chose non ? Peut-être qu'elle était comme la salle sur demande. Une deuxième salle sur demande quoi !
« Hep Fred, t'aurais pas une idée pour éviter de rendre le devoir de potion ? »
Fred leva la tête et fit signe que non. Bientôt, tous les deux, ils partiraient de Poudlard ensemble. Tout ça allait beaucoup lui manquer. Un long râle s'échappa des lèvres de son frère et il se leva. George le regarda et sans même prononcer un mot son besson (1) répondit à la question muette :
« J'ai promis à Angelina de l'aider. Souhaite-moi bonne chance ! »
Il lui fit un clin d'œil voulant dire « je sais que tu penses à ce que je pense ». Ça faisait tout drôle à George de voir son frère partir de cette façon aller rencontrer quelqu'un d'autre que lui. Ils avaient toujours été ensemble et ils avaient un jour cru que c'était pour toujours. Un peu plus et il espérait ne jamais avoir été jumeau. Son derrière heurta le sol. Il posa sa tête rousse contre le mur. Son frère, Hermione et Harry devaiebt être ensemble comme toujours. George savait bien que le Weasley aimait la petite je-sais-tout. Quel drôle d'enfant ça allait donner…
Encore deux heures passèrent où il resta là. Estimant que son frère et Angelina devraient s'être lâchés, il se leva et se dirigea vers la sortie. Sa main sur la tapisserie du mur fit ouvrir une porte qui débouchait dans un coin perdu de l'école. Ça avait été un vrai miracle qu'ils trouvent ce coin. Un jour où ils se faisaient pourchasser par un groupe de Serpentard qui n'avait pas apprécié les dragées explosives, en tournant un coin, les jumeaux s'étaient emmêlés les pieds dans un tapis et avaient déboulé un escalier. La bonne nouvelle c'est qu'en tombant, ils avaient découvert la salle, la mauvaise c'était que George s'était foulé une cheville…
Le roux déambula dans les couloirs car il ne voulait pas se rendre tout de suite à sa salle commune. Il avait besoin d'un peu de repos pas de toute l'agitation des Gryffondors.
Un gros BANG retentit derrière lui et il eu à peine le temps de se retourner pour apercevoir Peeves qui se dirigeait droit sur lui. Le fantôme lui passa à travers en riant. La sensation était toujours aussi dégoutante même après la cinquantième fois. La raison pour laquelle Peeves fuyait était Rusard… Les yeux de George s'ouvrirent très grands lorsqu'il vit le concierge courir vers lui avec une pelle. En métal (2) qui plus est…
Sans se faire prier, il prit ses jambes à son cou. Courant dans les différents couloirs, prenant à droite ou à gauche, ne prenant pas le temps de regarder par où il passait. De toute façon il connaissait l'école comme le fond de sa poche. Soudain il arriva devant l'entrée de la toilette des filles du deuxième étage et il lui semblait bien que Rusard le poursuivait toujours, pensant qu'il était de mèche avec l'esprit frappeur. Sans se poser plus de questions, le jumeaux entra et poussa la porte d'une des cabines pour s'y cacher.
Autour de lui il n'y avait plus un son. Le concierge avait fini par abandonner trop essoufflé par la course. Il ne se faisait plus jeune jeune. Peut-être devrait-il s'acheter un de ces appareils pour moldus et se remettre en forme (oui, concierge est un boulot difficile).
George se tourna vers le mur et observa la toilette.
« Alors c'est à ça que ça ressemble une toilette pour fille. »
L'observation avait beau être très intéressante, il finit par sortir de la petite cabine avec beaucoup de regret pour sa nouvelle amie. À peine avait-il fait mit un pied dehors qu'un bruit de pas se fit entendre derrière lui. Comme si quelqu'un marchait… mais avec quatre pieds. Pétrifié par la peur, l'adolescent ne se retourna pas avant que la chose arrête de marcher. Et si c'était une des araignées d'Hagrid, qu'ils avaient l'habitude d'aller embêter? Une araignée a huit pattes…
Lorsqu'un long craquement se fit entendre, il put enfin trouver le courage de se retourner. Lentement…
Surpris par ce qu'il y avait, il recula d'un pas. Devant lui se tenait quelque chose de dur à décrire. C'était une sorte de table en bois de chêne, une arche la traversait sur le dessus et en suspension s'y trouvait un sablier. Un énorme sablier ! Le sable ne coulait pas, il restait dans la partie supérieure. Quatre boules placées de part et autres de l'arche étaient ce qui semblait le maintenir en l'air. Différents symboles étaient gravés un peu partout et George déduisit qu'ils devaient avoir un rapport avec le temps. Curieux de nature, il s'approcha lentement. La « chose » ne bougea pas. Dans cette salle flottait une sorte de brouillard et il y avait peu de lumière, George s'attendait à voir un meurtrier sortir d'une des cabines à tout moment. Comme dans ces films que les moldus aiment beaucoup regarder. Il en avait regardé avec son frère et Ginny question de faire peur à leur sœur. Ça avait marché ! Elle n'avait pas voulu dormir seule durant une semaine. Les jumeaux en avaient profité pour lui jouer des tours. Comme mettre une goule dans son garde-robe !
Il avança la main pour toucher le bois.
« Je suis certain que ça va exploser ! »
À sa grande déception, rien ne se passa. Pas même un tout petit « boum » ! Rien ! Zut pensa-t-il. Une bonne explosion c'est toujours chouette.
« Tiens un escargot ! »
George rigola un peu de ce signe. Un sablier oui ! Mais un escargot, quel rapport avec le temps ?
Soudain il eu une idée folle, qu'est-ce qu'il arriverait s'il tournait le sablier ? Le haut du sablier se trouvait à la hauteur de ses yeux. Il avança sa main prudemment vers l'objet. Lui aussi n'explosa pas lorsqu'il le toucha.
« Pas d'explosion ! Ça commence à devenir lassant ! »
En riant il donna un élan au sablier qui commença à tourner.
« 1…2…3…7…8..14..17 »
Dix-sept tours… George s'attendait à ce que quelque chose se passe, après tout on est à Poudlard. Tout était toujours silence et le sable ne coulait toujours pas. Il soupira longuement.
Soudain, tout le sable qui se trouvait dans la partie supérieure se déversa d'un seul coup dans la partie inférieure. Ses yeux s'ouvrirent très grand.
« Qu'est-ce que…. »
George regarda ses mains qui commençaient à disparaitre en poussière comme le reste de son corps. La sensation était aussi désagréable que celle d'un fantôme qui vous traverse et voir son corps s'émietter était des plus effrayants. Le Weasley essaya de se calmer mais lorsqu'il ne resta plus que sa tête il prit une grande respiration, comme s'il s'apprêtait à plonger, et disparut…
George se retrouva assit par terre, comme si rien ne s'était passé. Mais tout son corps faisait mal et ses oreilles sifflaient.
« Merde… »
Il lui faillit un énorme effort pour enfin pouvoir ouvrir les yeux. En les ouvrants, il découvrit un garçon aux cheveux noirs en bataille, au teint maladif, avec de grands yeux et couvert de blessures. Sa robe s'emblait indiquer qu'il appartenait à Serpentard mais on aurait dit qu'il pleurait et un Serpentard ne pleure jamais, non? Ils sont bien trop fourbes pour s'abaisser à ça.
« Euh… salut ? tenta-t-il. »
oOoOo
« Je le savais, maugréa le jeune homme aux cheveux noirs. L'horoscope l'avait bien dit que je me retrouverais dans une situation comme celle-là aujourd'hui... »
Severus Snape, seize ans, (qui avait une confiance aveugle en l'astrologie, allez savoir pourquoi) leva le menton et lança un regard haineux vers James Potter, entouré de ses imbéciles d'amis.
« Qu'est-ce qu'il fiche ici, le Servilo? demanda Potter, provoquant l'hilarité immédiate de ses compagnons Gryffondor. »
Évidemment, Snape ne pouvait pas avouer qu'il les suivait, comme à son habitude, afin de trouver un moyen de les faire expulser. Surtout qu'il se trouvait précisément dans le couloir menant à la salle commune des rouges et or...C'était une situation délicate. Sirius Black, le fidèle chien de Potter perçut son hésitation et compta bien s'en servir.
« Allez Servilus... Tu ne voudrais pas qu'on recommence l'humiliation qu'on t'avait fait subir l'année dernière n'est-ce pas? lança Black, désinvolte, avec cependant ce ton mielleux dont il usait et abusait lorsqu'il s'adressait au Serpentard. »
Un frisson parcourut l'échine de Severus tandis qu'il ne se rappelait que trop bien ce que Potter lui avait fait subir près du lac, un après-midi suivant leur buse de Défense contre les forces du mal...Il ne pourrait jamais effacer ce désagréable souvenir de sa mémoire. Pour alimenter sa colère, Potter cracha, dégoûté :
« Et cette fois, Evans ne serait pas là pour te sauver la peau... »
Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Severus attrapa sa baguette à la vitesse de l'éclair et lança un «sectumsempra » sonore mais James était préparé. Il leva sa propre baguette.
« PROTEGO! »
Le sortilège rebondit sur le bouclier que Potter venait de dresser et se retourna contre Snape. Seulement, c'était un sort fort dangereux...Severus voulut l'éviter mais le reçut en pleine poitrine. Le jet de lumière rouge écarlate l'avait atteint avec une telle force qu'il le propulsa quelques mètres plus loin. Le Serpentard heurta le mur de pierre de plein fouet et s'effondra sur le sol, assommé. Il ne réalisa que lorsqu'il ressentit une vive douleur à la poitrine qu'il perdait une sérieuse quantité de sang. De profondes entailles étaient creusées dans la chair de son torse, imbibant la robe noire de liquide rouge, et sous l'impact du choc, son crâne s'était légèrement ouvert, maculant ses cheveux et son visage de sang visqueux. Pratiquement inconscient, trop étourdi par l'impact et la douleur, il entendit cependant quelques voix, qu'il eut du mal à reconnaître tant elles paraissaient loin.
« Bien fait pour lui, ce sale rat méritait ce qui lui est arrivé, siffla une voix qu'il reconnut comme celle de Black. »
Severus sentit alors quelqu'un s'approcher vite de lui et lui tapoter les joues pour s'assurer qu'il était toujours vivant.
« Sirius, on doit l'amener à l'infirmerie, maintenant! rétorqua fermement une autre voix, qu'il identifia à celle de Remus Lupin, le loup-garou de service. «
Puis ce fut le noir.
Lorsqu'il battit des paupières, Severus fut aveuglé par l'éclatante lumière du soleil qui perçait à travers les rideaux de son lit à baldaquin. Minute! Il jeta un rapide coup d'œil autour de lui pour se rendre compte qu'il n'était pas du tout dans son lit à baldaquin, dans son dortoir, là où il aurait normalement dû se trouver. Son matelas, recouvert d'un drap blanc, était plus dur et inconfortable et d'ailleurs, le lit était entouré d'un paravent. Il tenta de se redresser et de s'asseoir mais cet effort lui arracha un long gémissement de douleur. Il renonça finalement et se rallongea. Mrs Pomfresh accourut rapidement, comme si elle avait sentie que son patient s'était réveillé. Elle le salua d'un bref hochement de tête et lui tendit un gobelet remplit à ras-bord d'un étrange liquide jaunâtre et malodorant.
« Avalez ça jeune homme. La douleur disparaîtra vite, mais vous devez boire ça trois fois par jour, le matin, le midi et le soir si vous voulez vous rétablir le plus vite possible. »
Severus ne posa pas de questions et porta le gobelet à ses lèvres, retenant sa respiration, l'odeur le dégoûtant. Et la potion n'avait pas meilleur goût d'ailleurs, il faillit tout bonnement la recracher.
« Vous pourrez sortir d'ici une semaine. Vous avez de la chance, mon garçon, si le jeune Lupin ne vous avait pas amené ici hier soir, vous seriez mort à l'heure qu'il est... »
Alors que l'infirmière disparaissait dans son bureau, Snape eut l'impression d'avoir reçut un choc électrique et se remémora soudainement ce qui c'était passé la veille. Maudissant intérieurement Potter et sa bande de crétins, il tenta à nouveau de se relever, et il réussit sans trop de mal, la douleur atténuée par la potion. Il pencha la tête pour voir qu'il ne portait qu'un caleçon, ainsi qu'un large bandage maculé de sang entourant son torse frêle. Il tâta son crâne douloureux, que Mrs Pomfresh avait sans trop de mal refermé, et se regarda dans le miroir en face du lit. Il était dans un état pitoyable. Le visage éraflé, tailladé, plusieurs pansements un peu partout sur le corps. Du sang séché souillait ses cheveux et son visage. Oui, il était lamentable. Victime de son propre sort. Il soupira, las, et enfila une robe propre qui se trouvait au pied de son lit. Puis, s'assurant que Mrs Pomfresh était bel et bien dans son bureau et qu'elle ne risquait pas de le voir, il quitta silencieusement l'infirmerie, chaque pas lui arrachant une grimace.
Déambulant dans les couloirs, sans vraiment savoir où il allait, Snape se retrouva au deuxième étage. Constatant que les quelques élèves qui marchaient dans les couloirs le dévisageaient étrangement, il se dirigea vers la première salle de bain qu'il aperçut. Celle-ci s'avérait être les toilettes de Mimi Geignarde, mais puisque personne n'y entrait jamais, il aurait tout le loisir de se nettoyer un peu sans être dérangé. Il se dirigea vers un lavabo et s'aspergea d'eau. Il se nettoya rapidement le visage, faisant disparaître les dernières tâches de sang. Il entendit Mimi gémir quelque part, dans l'une des cabines, mais n'y prêta guère attention. Lorsqu'il releva la tête et se regarda dans le miroir, il se trouva soudainement beaucoup plus présentable. Pas qu'il accorde une réelle importance à son apparence mais un Serpentard de son rang ne pouvait se permettre de se balader avec le visage souillé de liquide poisseux...
Soudain, un BANG sonore le sortit de sa torpeur. Il se retourna vivement, prêt à dégainer sa baguette à tout moment. Il vit alors un étrange phénomène se produire. Devant lui, une agglomération de grains de sable se formait de plus en plus rapidement. Il ouvrit grand les yeux. La masse prenait de plus en plus la forme d'un humain, d'un jeune homme. Finalement, lorsque le sable eut cessé de se mouvoir, Snape put clairement voir qu'il ne s'agissait plus d'un drôle d'amas mais bel et bien d'un jeune homme roux, apparemment inconscient. Le Serpentard haussa un sourcil sceptique. Il resta là, à observer le curieux adolescent, incapable de dire d'où il venait et surtout, de quelle maison il était, puisqu'aucun blason n'était affiché sur sa tenue. Finalement, l'inconnu ouvrit les yeux et sembla surpris de le voir.
« Euh… salut ? hésita le roux. »
Snape se redressa brusquement, comme s'il avait été piqué par une mouche. Il ne répondit rien et se contenta d'observer son interlocuteur de ses yeux noirs. Finalement, il renifla, dédaigneux, et demanda :
« Qui es-tu, et qu'est-ce que tu fais ici? »
Même s'il avait voulu rendre sa voix froide et indifférente, il espérait que le jeune homme ne se rendre pas compte de la tristesse qui perçait à travers elle. Sentant que des larmes inhabituelles s'apprêtaient à couler, il détourna le regard et fit quelques pas vacillants à travers la pièce. Sa blessure à la poitrine lui faisait terriblement mal mais il était fier, et voulait le rester face à ce nouvel arrivant. Il le sentit alors se lever derrière lui et s'approcher...
oOo
1…Bessons veut dire jumeaux pour ceux qui ne le savait pas
2…Golden à une peur bleue des pelles ! surtout si elles sont en métal oO Tiens, je l'ignorais ça oO
Voilà premier chapitre fini. Alors pas si mal ? J'vous assure que ce couple n'est pas dégoutant. C'est ce que je trouve en tout cas moi (moi aussi XD) Reviews ? Siouplaît?
