Cette fic est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Image" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un MP
(Bon sang, cet OS n'est qu'une blague de 469 mots et elle est même pas drôle, en plus...)
Papyrus était triste depuis plusieurs jours, maintenant. Il ne semblait pas y avoir de raison. Les monstres avaient été libérés de l'Underground, et vivaient maintenant à la surface, dans une paix relative avec les humains vivant dans la région du mont Ebott. Mais le pauvre grand squelette était triste. Il avait essayé désespérément de se faire des amis – Frisk lui avait assuré qu'il pourrait y arriver, que les humains étaient très nombreux et qu'il deviendrait populaire en un rien de temps. Ça n'était tout simplement pas arrivé. Les humains semblaient avoir peur de lui et fuyaient ses manœuvres d'approche.
Frisk était désolé pour lui, et se sentait un peu coupable. Après tout, c'était lui qui lui avait assuré qu'il serait la coqueluche des humains, une fois à la surface. Il avait oublié, au milieu de tous les gentils monstres, que les humains avaient encore peur d'eux.
- Tu vois Papyrus, » voulut-il expliquer, pour essayer de relativiser les choses. « Tu es… » Frisk essaya de trouver une métaphore qui parlerait au grand squelette, quelque chose qu'il aimait. Les os ? Non, non, c'était raciste, ça. Les pâtes ? Oui, ça, ça pouvait marcher. « Tu es un nouveau plat de pâtes en sauce dans un restaurant. Et les humains sont les clients. Et la critique a été très mauvaise sur les pâtes en sauces, donc bien sûr, les clients ne veulent pas y goûter, parce qu'ils pensent que c'est très mauvais. Il faut juste leur donner le temps de prendre leur courage à deux mains et de goûter au nouveau plat pour qu'ils se rendent compte que ce n'est pas mauvais du tout ! »
Frisk sourit, très fier de sa métaphore. Papyrus le regarda en reniflant, l'air de réfléchir très dur à ce qu'il lui expliquait.
- Donc tu veux dire… » commença-t-il. « Qu'il faut que je leur fasse goûter mes pâtes ?
- Oui, exactement ! » s'écria Frisk, tout content d'avoir été compris. « Mais il faut leur laisser le temps de faire ça, tu vois ?
- Oui, oui je vois ! » Papyrus se redressa et gonfla la poitrine ! « Moi, le grand Papyrus, ne vais pas me laisser abattre ! Je vais de ce pas au supermarché !
- Attend quoi ? Pourquoi ? » demanda Frisk.
- Pour acheter de quoi faire mes meilleurs spaghettis pour les humains ! Ainsi ils se rendront compte que mes pâtes sont délicieuses et qu'ils peuvent devenir mes amis ! »
Frisk le regarda un moment et pouffa.
- Mais non, Papyrus, tu n'as pas compris. C'était une image.
- Non, c'était clairement des mots, » dit Sans.
Et Papyrus hurla de désespoir.
