La cassette Chapter 1: Sous une pluie d'étoiles, a teen wolf fanfic

Coucou tout le monde

Comme je ne mets plus les Twins le jeudi, j'ai décidé de re-mettre déjà les 4 chapitres de cette fic, et après j'en mettrai une autre.

donc, ça s'appelle La cassette. Il y aura 4 chapitres

Rien ne m'appartient à part l'histoire.

Bonne lecture

Sous une pluie d'étoiles

Stiles Stilinski 17 ans, était dans sa chambre, assit à son bureau, les yeux rivés sur son écran de laptop, des écouteurs sur les oreilles. Il passait en revue sa playlist.

- Il faut que je trouve quelque chose de bien. Qui décrive exactement ce que je ressens.

Il chercha pendant des heures et finit par somnoler, la tête posée sur le clavier et soudain, il releva la tête d'un coup et ouvrit légèrement la bouche de stupeur. Il sourit.

C'était cette chanson qu'il voulait, celle-là qu'il lui fallait, celle-là qui décrivait exactement ses sentiments. Sentiments pour une personne qui faisait battre son cœur depuis un an. Un an de soupirs, un an de rêves, un an de fantasmes…

Il était temps de lui avouer, même s'il risquait de tomber de haut. Il ne pourrait jamais lui dire en face, c'était certain. Il avait pensé à lui écrire une lettre, mais elle ne serait sûrement pas lue, sans doute jetée à la poubelle avant même que l'enveloppe ne soit ouverte.

Alors, il avait trouvé une bonne idée, selon lui. Une chanson à écouter sur une cassette. Maintenant qu'il avait trouvé la chanson, il allait falloir la mettre sur cassette et… il avait justement un ami-enfin un camarade de classe- disposant du matériel nécessaire pour lui faire ça. Il transféra la chanson sur une clé USB et appela son camarade. Le mec fut d'accord de lui faire contre une semaine de devoirs de maths. Ça ne posait aucun problème à Stiles. Il partit de chez lui avec sa clé USB et revint deux heures plus tard avec une cassette dans les mains. Il se remit à son bureau, sortit un stylo, un morceau de papier. Il écrivit trois mots sur le papier, le découpa bien net et le colla sur la cassette.

Maintenant, restait à l'amener chez la personne que son cœur avait décidé d'aimer. Il mit la cassette dans une enveloppe à bulles et ressortit de chez lui. Il la déposa chez la personne qu'il aimait et repartit, content que l'endroit soit désert. L'habitant semblait être partit pour un moment.

Stiles rentra chez lui, transféra la musique sur son portable, mit ses écouteurs sur ses oreilles, les brancha sur l'objet bleu dans sa main et se coucha dans son lit. Il écouta en boucle la chanson en chantant les paroles doucement.

Quand le shérif rentra chez lui, il entendit du bruit dans la chambre de son fils. Il frappa à la porte mais n'eut pas de réponse, alors il ouvrit doucement la porte. Il vit son fils couché sur son lit, les yeux fermés et qui chantait. Il l'écouta un moment. Stiles avait l'air amoureux, éperdument amoureux et le shérif se doutait bien, depuis un moment, de qui son fils était épris. Stiles ne lui avait pas dit, non, mais le shérif avait vu certains signes, repéré certains lapsus révélateurs. Il avait eu un peu de mal au début à réaliser et à accepter, surtout, mais les sentiments de son fils semblaient si forts et si purs que le shérif s'était fait à l'idée. Il avait eu envie, plusieurs fois, d'en parler avec son fils, mais il ne voulait pas se mêler de ça, si Stiles ne l'autorisait pas à le faire ou ne venait pas lui en parler de lui-même, il n'allait pas le forcer. Alors, il faisait celui qui n'avait rien vu, rien entendu, rien compris. Ça marchait bien depuis six mois, mais le shérif avait remarqué un changement récemment. Depuis que son fils et ses amis étaient allés un week-end au Mexique. Depuis là, son fils avait toujours l'air autant amoureux mais amoureux mélancolique, et le shérif n'aimait pas voir son fils unique comme ça. Son fils hyperactif qui semblait de plus en plus souvent manquer d'énergie et de motivation. Le shérif regarda une dernière fois son ado et referma la porte en silence. Il descendit au salon et s'assit sur le canapé. Il prit dans ses mains une photo de sa défunte femme.

- Tu saurais quoi faire toi. Stiles est amoureux et je crois qu'il est triste de tout ça. Ce n'est pas évident. Je t'en avais déjà parlé il y a quelques temps, mais là ça a changé. Il est allé au Mexique deux fois et depuis qu'il est revenu de sa deuxième escapade, je ne le reconnais plus. Il a dû se passer quelque chose. Tu crois que je devrais lui en parler?... Je ne suis pas doué pour ça, tu sais. Je fais au mieux depuis que tu n'es plus là, mais ce n'est pas toujours facile. Tu savais y faire avec lui, tu savais l'écouter, le comprendre, le canaliser, le croire… je ne sais pas faire tout ça. J'essaye au maximum, mais nos conversations restent bien futiles, sans profondeur, sans réelles confidences. Je ne sais pas être aussi bien que toi avec lui. Peut être parce que je ne suis que son père et pas sa mère. Pas sa mère qui l'a porté dans son ventre, pas sa mère qui l'a bercé toutes les nuits, pas cette mère qui l'a nourri. Je me sens un peu perdu Claudia. J'espère juste que ça va aller mieux pour lui.

Le shérif soupira et reposa la photo de sa femme. Il ne vit pas son fils de la soirée et quand il voulut aller lui dire bonne nuit, l'ado dormait. Le père sourit à cette vision et mit la couette comme il fallait sur Stiles qui remua un peu. Il se pencha sur son fils, posa un baiser sur son front et murmura.

- Je sais de qui tu es amoureux. Tu peux m'en parler quand tu veux.

Et puis le shérif quitta la chambre sans un bruit et alla se coucher. Il réfléchit encore un moment dans son lit puis fini par céder au sommeil. Il rêva de son fils. Qu'il lui disait enfin ce qu'il voulait entendre et que tout allait bien pour lui. Tout ceci n'était pas une amourette d'adolescent, c'était l'amour véritable, le vrai, le pur, le beau mais aussi celui capable de détruire un cœur, de bousiller une vie, de rendre fou un esprit. Celui qui brûle et qui glace en même temps, celui qui rend triste et euphorique. L'amour qui dure toute une vie et même bien plus. Il fallait juste espérer que Stiles parte dans le bon sens avec cet amour.

Braeden rentra la première dans le loft et jeta son arme sur le canapé. Derek arriva derrière elle et referma la porte. La journée et le début de nuit avait été rude. Ils étaient tous deux sur les traces du loup du désert. Ils avaient trouvés quelques infos dont il faudra qu'ils parlent avec la meute. Pour le moment Derek se déshabilla et se mit sous son duvet, dans son lit froid. Il regarda la mercenaire se dévêtir et sourit en voyant la lingerie en dentelles. Dieu que Braeden était sexy. La jeune femme fit le tour de la table et s'arrêta soudain, apercevant une enveloppe brune. Elle la prit dans les mains et la scruta sous toutes les coutures.

- C'est quoi? Demanda Derek, qui s'était levé et avait rejoint la jeune femme.

- Je ne sais pas. Comment ça a pu arriver là?

- Les membres de la meute ont tous une clé. C'est peut être l'un deux. Donne je vais l'ouvrir!

La mercenaire donna l'enveloppe à Derek qui l'ouvrit d'un coup de griffes. Il regarda dedans et en sortit une cassette. Objet peu banal en 2013… il n'en avait plus vu depuis un bon moment. Il la retourna et vit un papier collé dessus.

'' À écouter, Sourwolf''

Sourwolf? Une seule personne au monde l'appelait parfois comme ça. Stiles Stilinski, l'humain de la meute, l'hyperactif de service.

- C'est quoi Sourwolf? Demanda Braeden.

Oh, c'est vrai elle n'était pas au courant elle. Lui dire, ne pas lui dire?

- Je ne sais pas. Je verrai ça demain. Je ne sais même pas comment je peux l'écouter.

Derek posa délicatement la cassette sur l'enveloppe et partit se coucher, suivit de Braeden. Il ne put fermer l'œil. Il pensait à la cassette. Pourquoi Stiles lui aurait-il déposé ça? Qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir dessus? Comment il allait l'écouter? Il réfléchi et se souvint que sa sœur, Laura, avait, à l'époque, un lecteur de cassettes avec des écouteurs. Peut être qu'il était dans un des cartons que Derek avait entassés dans le petit cagibi à l'étage. Il regardera demain quand Braeden sera absente. Tout dépend ce que contenait la cassette, il ne voulait pas l'écouter devant elle. Il se tourna vers la jeune métisse et la regarda dormir. Il aimait qu'elle soit là, ça lui faisait de la compagnie et quand il avait envie, il avait du sexe, alors il n'allait pas se plaindre…mais il manquait quelque chose. Un genre de petit plus qui pouvait tout changer. Une petite étincelle dans le cœur qui lui ferrait se dire, je suis amoureux, je veux rester avec elle. Mais elle n'était pas là cette étincelle. En revanche, il savait qu'elle était là pour quelqu'un d'autre. Un ado de 17 ans, absolument adorable, absolument mignon… mais un ado, et un ado de 17 ans dont le père était shérif. Au petit matin il fit semblant de dormir quand Braeden se leva et semblant de se réveiller quand elle revint de la douche. Elle enfila vite fait ses habits et prépara ses armes. Derek s'assit dans le lit.

- Tu reviens ce soir?

- Je ne sais pas. Je ne peux pas te dire.

- D'accord.

Braeden quitta le loft sans plus de cérémonie. Derek se leva, s'étira et ses yeux se posèrent sur la cassette. Bon, objectif…trouver le walkman de Laura. Il s'habilla d'un jean noir et monta à l'étage. Il ouvrit le cagibi et se pinça les lèvres en voyant tous les cartons. Un peu de tout était stocké là. Derek passa quelques heures à tout retourner, à ouvrir chaque carton…pour finalement trouver ce qu'il cherchait. Il rangea les cartons, prit le walkman vert avec lui et descendit à la cuisine. Il trouva des piles, les mit dans l'objet et…miracle, il marchait encore. C'est résistant ces bestioles. Il prit le lecteur avec lui, ramassa la cassette sur la table en passant et la mit dans le walkman avant de se coucher sur le canapé et de mettre les écouteurs sur les oreilles. Il sourit en se revoyant presque 15 ans en arrière. Il soupira longuement et pressa sur play. Le petit crissement de début de lecture se fit entendre et soudain quelques notes au piano et enfin la chanson. Derek l'écouta une première fois jusqu'à la fin puis revint en arrière pour la réentendre. C'était beau, c'était doux et il comprit ce que Stiles avait voulu lui faire passer comme message.

Bien sûr, il avait déjà pensé que Stiles pouvait avoir un trouble envers lui, peut être même un peu d'amour pour lui. Après tout, Derek pouvait sentir les émotions et entendre le cœur de Stiles et s'il avait pu entrer dans son esprit, alors il aurait été certain de ce que l'hyperactif éprouvait pour lui. Il n'allait pas se mentir à lui-même, bien sûr que Stiles l'attirait, bien plus qu'il ne le voulait, bien plus que nécessaire, bien plus qu'acceptable par la loi. Il écouta encore et encore la chanson, imprégnant son esprit de chaque parole. Chaque mot résonnait dans sa tête comme une preuve d'amour. Une preuve d'un amour fort, d'un amour pur, d'un amour teinté d'innocence. Un amour qui disait que peu importe la différence d'âge, peu importe la vrai nature de Derek, peu importe les combats, le surnaturel, les ennemis…, Stiles l'aimait de cet amour, cet amour qui donnait de la joie, de la douceur, du soutien, des rêves, du bonheur. Derek aimait Stiles du même amour, mais la différence d'âge posait plus de problème de son côté. Que faire? Répondre à Stiles? Avouer ses sentiments? Parler au shérif? Peut être qu'il approuverait? Mais peut être pas… attendre la majorité de Stiles? Il se repassa encore une fois la chanson en entier.

'' Quand la mer s'évanouit
Là où le ciel s'achève
Je cherche sur tes lèvres
Le chemin de mes nuits
Quand il ne reste plus
Que quelques rêves perdus

Tous les mots qu'on se dit
Ces pensées qui nous lient
Sont comme des larmes aux yeux
Des instants si précieux
Qu'on voudrait les garder
Au fond de nous cachés

Puisque c'est toi que j'aime
Toi qui manques à ma vie
Si un jour toi aussi
Tu sentais que tu m'aimes
Puisque c'est toi que j'aime
Toi qui manques à ma vie
On pourrait tous les deux
Essayer d'être heureux

J'ai lu dans ton regard
Un peu de notre histoire
Mais la fin tu le sais
Personne ne la connait
Tout au fond de nos cœurs
Quand l'étoile se meurt

Si on n'y prenait garde
On pourrait par mégarde
Sur la plage des aveux
Effacer sur le sable
Les rêves qu'on fait à deux
Sous une pluie d'étoiles

''On pourrait tous les deux, essayer d'être heureux''…voilà ce que Derek retenait de cette chanson. Stiles ne promettait rien, ni la réussite d'une histoire, ni le bonheur mais il avait pensé à proposer d'essayer d'être heureux et ça c'était la vraie beauté de cette chanson. Stiles ne l'avait pas choisie par hasard, bien au contraire.

La chanson c'est celle-ci: Cindy Daniel-Sous Une Pluie D'étoiles

Voilà, on se retrouve dimanche pour le chapitre 2, puis jeudi pour le 3 et le dimanche d'après pour le 4 :-)

bisous à tous

Kitsune