Encore et toujours les personnages de cet adulé Kishimoto-kun ... mais dans un cabinet d'avocats ... plongés au milieu d'une affaire qui les dépassent largement ... et d'un drame romantique d'une ampleur dévastatrice. Parce que je trouve que Tenten est un personnage que l'on dissimule trop souvent dans l'ombre.
Oh et j'ai changé la mise en forme du texte, j'ai divisé la partie une en deux partie et j'ai changé les "Tenten: blablabla" par des guillemets et des ... enfin comme dans un bouquins quoi. Je trouve que ça fait plus sérieux et que ça correspond plus à l'idée que je veut faire ressortir de cette fic ^^
Bonne lecture, j'espère !
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I Fell In Love But ...
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Je suis triste.
Indéniablement triste.
Vide.
Torturée.
En fait ...
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"Bordel Tenten mais fait un effort !, me secoua mon amie.
-J'en ... j'en fais autant que je peux mais ... je ..., balbutiais-je.
-J'sais pas moi ... mets au moins des decolletés, des jupes courtes, j'en sais rien des trucs qui arrêtent de te faire souffrir comme ça ... Tu sauras que s'il ne te regarde pas c'est parce qu'il est homo ! tenta-t-elle avec humour.
-Mais je suis avocate enfin ! Je ne peux pas !
-Tu es amoureuse, Tenten, tu as tous les droits.
-Je ... lui il ne ..., finissais-je lamentablement, faute de répartie."
Que fait-il là ?
"Tiens qu'est ce qu'il fait au tribunal ? s'étonna, tout comme moi, mon interlocutrice.
-Aucune idée Ino ..., dis-je en soupirant.
-Et qui est cette femme qui l'accompagne ? continua-t-elle, comme pour continuer à enfoncer le clou dans la plaie.
-Je ... je ... je ne sais pas ..., murmurais-je, soudainnement affaiblie."
L'envie d'éclater en sanglots est parfois si forte qu'elle est irrepressible ..
"Et si ... il était ... marié ? ne put s'empêcher de suggérer Ino, m'achevant définitivement.
-Je ..."
... m'enfuis en courant. C'était déjà si dur d'être tombée amoureuse de ce flic ...
Il s'appelle Neji. Je crois que c'est l'aura de gel qu'il dégage, au moins -46 température d'été qui m'attire en lui ... En fait je pense qu'il est même pire que la pire tempête de neige ... je crois. Il ne jamais dit un mot ou adressé un regard.
Rien.
Le Vide.
Le Néant.
Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé ...
Je l'ai vu au bar pour la première fois. J'étais avec mes amis-collègues quand il s'est attablé près de nous ... et il a demandé un verre. Je l'ai regardé -fixé serait plus juste- pendant les trois verres qu'il a bu, puis quand il a payé, puis quand il est parti.
Ses cheveux étaient si soyeux ... son regard si envoutant -et si glacial ... mais ça doit m'exiter ... je suis vraiment atteinte-, son visage si harmonieux.
Il était si beau que j'en suis restée sous le charme. J'aurais pu tourner le regard mais je ne l'ai pas fait. J'étais persuadée qu'il avait remarqué que je l'avais remarqué et que c'était pour que je le remarque qu'il se faisait remarquer en s'asseyant près de nous à chaque fois que nous y étions.
Et puis visiblement non.
Il est même peut-être marié.
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C'était la première fois que je le voyais avec cette fille ... la première fois que je scellais ce qui allait m'arriver. J'aimerais tant revenir à cet instant ... en fait non je devrais revenir au moment de notre rencontre ...
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"Ma chérie tu devrais te trouver un mec ..., me proposa Ino, ses cheveux blond détachés pour une fois.
-Ino ..., soupirais-je, habituée.
-Il faut avouer que ça te ferait du bien ! Fit Sakura, ses cheveux teints en rose toujours aussi ... rose.
-Sakura ..., désespérais-je.
-Pour une fois, je suis d'accord avec elles ! me fit la dernière, m'ôtant tout soutien.
-Temari ...
-Regarde, je pensais pas que ce serait possible mais je suis bien avec Gaara !! s'exclama Sakura.
-Oui ... d'ailleurs évite de t'en vanter ce n'est pas parce que tu es ma meilleure amie que ... hum ..., menaça Temari, en soeur responsable du petit délinquant qui avait tapé dans l'oeil de Saku.
-Et puis Temari à bien trouvé Shikamaru -symbole de l'anti-couple- mais bon ..., s'esclaffa Ino, avec une oeillade en soutien à la jeune rose qui pliait sous le regard de la féministe blonde.
-Et toi ... tu as Kiba gnagnagna ... et moi je n'ai personne gnagnagna ... écoutez je choisirais que je ... trou ....ve ..., m'éteignais-je en decrescendo, le souffle coupé."
Il était là. A côté de nous. Magnifique.
Superbe. Extraordinaire.
Je me souviens qu'Ino m'a dit quelque chose et que je n'ai pas compris ... je me souviens aussi que les filles ont ri.
Je me souviens aussi que j'était si heureuse que j'aurais pu en mourir.
Je me souviens aussi que quand il est parti, j'ai eu envie de mourir tellement j'étais triste. En quelques secondes j'étais tombée amoureuse d'un inconnu.
Et j'allais le payer à ma manière ...
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C'est cet instant que je changerais, je m'interdirais de tourner la tête et j'aurais réglé ce problème. Rien n'aurait eu lieu de la même façon.
Parce que le problème est venu après.
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"Tenten !! m'appela une voix masculine.
-Shikamaru ? Tiens tiens ... étrange ..., fis-je en ironisant.
-Kiba veut te parler.
-Ok"
Je courais vers le bureau de l'Inuzuka et toquais.
"Entre, me proposa-t-il, de derrière la cloison."
Je poussai la porte et tombait sans grande surprise sur le patron.
"Coucou ! Dis tu n'as rien en ce moment ... c'est ça ?"
Bien entendu c'était une question rhétorique. Je n'avais absolument pas le choix, mais pour la bonne forme, je répondis -assez lamentablement d'ailleurs.
"Euh ... bah pas aujourd'hui ...
-Ca tombe bien, on a un proccès pour homicide ...c'est un flic qui fait le proccès. Ca à l'air assez compliqué d'après ce que j'ai compris, c'est le meurtrier de son père. Tu vas devoir t'occuper de l'accusation, fii-il, enjoué, me donnant réellement l'impression de passer pour une -disons-le- conne.
-Ouaaahhh ! Tu ne veux pas confier l'affaire à quelqu'un de plus doué ?
-Tenten, tu es la plus douée.
-Comment s'appelle le client ?
-Tu vas l'adorer il est derrière la porte. Il s'appelle ..."
La porte s'ouvrit.
"Neji Hyuga, fit le nouvel arrivant.
-En ... chan ... tée ..."
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C'était vraiment horrible quand on y pense ... mais le coup fatal a été deux secondes après. J'ai cru que j'allais m'effondrer sur place.
C'est drôle à quel point le destin se joue parfois de nous avec un simplicité terrifiante, et de quelle manière il nous fait rentrer dans son jeu sans que l'on puisse le soupçonner une seule seconde d'être le marionnetiste du complot ...
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"Et voici ma femme. Hinata Hyuga, renchérit-il.
-Enchantée, me salu la présentée.
-Je ... je ... moi au ... ssi ..."
L'envie d'éclater en sanglots est parfois si forte qu'elle est irrépréssible.
Je fondais en larmes.
"Tenten ? Qu'est ce que ... ça va ? s'inquiéta mon patron.
-Nous ne voulons pas d'une avocate incompétente ... si elle ..., commença Neji.
-Ne vous inquiétez pas ... c'est la première fois qu'elle fait ..., le coupa assez sèchement Kiba.
-Retire-moi cette affaire, je ne le supporterais pas, murmurais-je."
Seul Kiba pouvait m'entendre.
"Ecoute, tu es notre meilleure avocate, je refuse tu entends. tu va t'en occuper point barre, reprit-il sur le même ton.
-Mais ... je ... je ... l'aime ..."
Si faible que je ne l'ai pas entendu, je ne suis même pas sûre de l'avoir prononcé ...
"Je n'ai rien compris. Allez debout, m'enfonça consciencieusement l'avocat.
-Chéri, je crois que cette femme est incompétente, fit de sa voix fluette la Hyuga.
-Moi aussi, approuva mon nouveau client.
-Tenten ..., insista Kiba.
-Ok, ça ira, cédais-je."
Je me relevai, essuyai mes larmes et prenai la parole.
"Bien ... allons discuter des détails de votre affaire."
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J'avais scellé mon arrêt de mort.
Ma tristesse.
Si Hinata n'avait pas réagit comme ça, tout aurait pu être différent ... mais ...
****
"Racontez-moi, ordonnais-je.
-J'espère que vous êtes compét ..., cracha une nouvelle fois l'apollon.
-Je suis c-o-m-p-e-t-e-n-t-e, alors maintenant racontez-moi cette histoire, je dois tout avoir dans les détails, des details que ne pourrait pas avoir la partie adverse. Ca va être dur, je vous préviens.
-Et bien, je suis l'héritier de la famille Hyuga, orphelin de mère à la naissance et mon père a été assassiné. Et cet homme est le meurtrier.
-Ah ... oui ... on va aller loin avec ça ..., ironisais-je.
-Qu'est ce que vous avez dit ? me demanda Neji, d'une voix tendue qui me laissais supposer qu'il avait bel et bien entendu ma tentative ... d'humour ?
-Que si je n'ai pas plus de détails votre meurtrier va gentimment rester dehors ...
-Un avocat compétent ne ...
-Aucun avocat au monde ne pourrait gagner une telle affaire avec si peu de détails et un client si froid !"
Je me vengeai ... d'une certaine manière.
"Vous ..., commenàa Neji.
-Raconte ... au lieu de faire des phrase incomplètes. J'ai honte après, moi, intervint sa femme pour la première fois depuis le début de l'entrevue.
-Merci, fis-je, étonnée.
-Je ne dit pas ça pour vous ... mais pour lui ... il se ridiculise et par ce biais me ridiculise aussi, continua-t-elle avec arrogance."
Je ne l'aimais pas, elle était antipathique. Vraiment.
"Donc ... celà c'est passé lorsque j'avais sept ans. Une nuit comme les autres. Le lendemain matin il était mort, tué dans son sommeil par un assassin extraordinairement doué qui utilisait un calibre quarante-cinq, reprit Neji, honteux, je pense d'avoir ainsi été humilié par sa femme.
-Tué ... sept ans ... sommeil ... quarante-cinq ... humhum, répétais-je en parfait écho tout écrivant sur mon calepin.
-Mais le meurtrier avait laissé comme une carte de visite en faisant une marque sur le corps de mon père.; Une marque assez étrange, en forme d'oiseau ... entouré d'une cage.
-Avez-vous une idée de ce que celà signifie ?
-N-non, balbutia-t-il, me prennant au dépourvu.
-D'accord et ensuite ?
-C'est tout personne n'a jamais trouvé le meurtrier.
-Ok ... on en vient donc au fait: vous avez retrouvé le meurtrier, je suppose à cause de la marque étrange ou un truc dans le style non ?
-En effet, recemment, une série de meurtres à été commise, surtout chez les Uchiwa, une famille riche, et chez les Uzumaki, une famille riche aussi.
-Ces noms me disent quelque chose ...
-Ils étaient dans la politique, des ministres.
-Ah ! m'exclamais-je stupidement.
-Toujours est-il qu'il y a eu des meurtres, dont je ne vous donnerais pas les détails vu leur caractère privé, et toutes les victimes étaient marquées. Mais pas de la même. Comme si chaque famille avait sa marque.
-Euh ... je ne suis pas sûre de vous suivre ... dans ce cas quel est le rapport ?
-J'y viens. Jusqu'à ce que l'auteur de cette série de crime s'introduise chez ma soeur, Hannabi ... et y laisse quelque plumes. Ma soeur est tireuse d'élite mais visiblement il ne s'y était pas préparé. On a retrouvé quelques sceaux dans son sac. Celui qi marquait les victimes Uchwa, celui qui marquait les victimes Uzumaki et celui qui marquait les Hyuga.
-Ouaaaah ! Je n'ai jamais eu une affaire comme celle-là ...
-Nous ne sommes pas là pour faire votre bonheur, me coupa sèchement Hinata.
-C'est exact, mais si vous pouvez le faire, c'est plutôt bon à prendre non ?
-Je ne vous paie pas pour dire de telles sornettes ! s'enflamma-t-elle.
-Désolée ..."
Je réfléchissai. Faire plonger le criminel n'avait pas l'air compliqué, mais dans ce cas pourquoi m'avoir mise sur l'affaire ?
"Seulement, peu de temps après ... on a retrouvé de nouveaux cadavres Uchiwa, tués par ces même marques, sauf que cette fois-ci, le calibre utilisé était aussi un quarante-cinq, m'informa Neji en reprennant son rapport.
-Ah ... et ?
-On a toujours pas attrapé celui-là.
-Euh ... mais dans ce cas ...
-C'est lui ! J'en suis sûr ! s'exclama-t-il, avec la puérilité d'un enfant de dix ans.
-Euuuuh ... ok ..."
Okay ... j'avais compris. Cette affaire ne pouvait être gagnée ... c'était impossible ... c'est pour ça que Kiba me l'avait refilée. Je retenai dans un coin de ma tête que je devrai le tuer dès que j'en aurais l'occasion.
"J'ai encore une question. Comment savez-vous que c'est lui ?
-J'ai vu la silhouette du meurtrier ... au moment où je l'ai vu je ne savais pas que c'était lui ... mais ...
-Dites-moi ... ces Uchiwa et Uzumaki ... ce sont des amis à vous ? fis-je, sentant que je n'aimerais pas entendre la suite.
-Oui.
-Je crois que ça pourrait être bien de les rencontrer ..."
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A nouveau, je venais de sceller un évènement qui allait changer ma vie. Enfin la détruire plus précisémment ...
Un auteur à dit que mourir était de voir sa vie défiler devant les yeux ... alors je me dis que d'une certaine manière je suis déjà en train de mourir.
Tant mieux.
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