Nouveau défi : choisissez un personnage que vous aimez et donner un numéro entre 1 et 45 (tirage au sort d'une question existentielle).
Mon numéro a donné : Votre personnage se demande si le paradis et l'enfer existent
Et j'avais choisis Fol Œil (l'idée qu'il se pose des questions existentielles me fait marrer)
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Fol Œil faisait sa revue annuelle d'Azkaban. Il regardait les prisonniers des quartiers de haute sécurité basculer tout doucement vers la folie. Il avait connus la plupart des détenus, et quand il dit connu il veut dire que c'était lui qui avait personnellement ramené leur fesses devant la justice.
Il arriva dans un autre couloir et s'arrêta pensivement devant la cellule de Bellatrix Lestrange. La femme dormait paisiblement, recroquevillée dans un coin de la pièce, le sommeil lui redonnant un air enfantin.
Comment aurait réagi la petite fille qu'elle était si on lui avait annoncer son avenir. Aurait-elle été fière d'elle ou au contraire, n'ayant pas encore été modelée par sa tarée de famille, se serait elle révoltée ? Et maintenant qu'elle en est là, ou finiras t- elle ? En enfer ou au paradis ? Doit on placer la femme ou la petite fille ?
Le paradis et l'enfer...Comme si il existait une version objective du bien et du mal. Et qui était le crétin qui s'était permis de décider pour tous les autres ? Qui le jugeait lui ? Et comment penser que l'on puisse trouver un endroit de paix éternelle ? N'avons nous pas besoin de connaître le trouble pour connaître la paix ? Peux-t-on rester libre si l'on nous enlève à jamais la possibilité de la colère, de la peur, du doute ou de la souffrance? Et alors, comment un espace sans liberté pourrais t-il constituer un paradis ?
Il ne pensait pas qu'il existait une vérité universelle. Si vérité il y avait, il l'imaginait en constante évolution à l'image de l'univers. Comme un nuage de fumée de forme changeante, n'ayant d'existence que parce qu'on le regarde et passant d'une couleur à une autre selon l'observateur. Comme si c'était nous qui imprégnions la vérité bien plus qu'elle nous imprègne.
Dès lors notre paradis et notre enfer serait personnel et temporaire. Un espace où l'on pourrait flotter et brûler en en ayant nous même fixés les conditions.
Nous serions notre propre paradis et notre propre enfer, errant pour l'éternité le cul entre deux chaise...Ressemble bien au purgatoire cette connerie…
Il fut interrompu par la voix de Sirius Black, s'élevant d'une cellule voisine.
-Hé Fol Œil, tu t'adoucis vieil homme, VIGILANCE CONSTANTE !
Il se ressaisit, stoppant son train de pensée.
-Ta gueule Black !
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C'est court j'avoue. Et j'ai mal à la tête maintenant. Euh...et mon raisonnement c'est peut être n'importe quoi...
