Bonjour les enfants !
Comme on vient tous de monter en hype depuis mardi 29, j'avais envie d'écrire un peu (mais genre, un peu). Voici donc une série d'OS sur la saison 2 de LPMAC, concentré sur Swan/Alice/Marlène.
Enjoy !
S'il y a quelque chose en laquelle Laurence ne croyait pas, c'était la possibilité d'une amitié entre Marlène, sa secrétaire et Alice Avril, cette fouine de journaliste qu'il avait fini par « apprécier », ENTRE GUILLEMETS.
Toutes deux étaient radicalement différentes, incompatibles. Marlène était féminine, joviale, souriante. Avril était… Avril.
Alors, quand il vit la jeune rouquine entrer dans son bureau, alors qu'il n'y avait ni enquête, ni scandale, aucun meurtre, aucun vol, même pas un énième idiot venu au commissariat pour prévenir d'un prochain assassinat, Laurence fut étonné.
Il était 17h30, sa secrétaire avait terminé sa journée, et donnait à manger à Bubulle, le poisson rouge.
Alice entra discrètement dans le bureau, ses qualités de fouineuse l'ayant certainement aidée à ne pas se faire repérer par Martin.
« - Salut ! » Lança-t-elle envers les deux personnes dans la pièce. Laurence leva le nez de sa paperasse, et Marlène se retourna, répondant d'un « Alice » très aigu.
« - Qu'est-ce que vous faites là, Avril. Il n'y a rien à voir aujourd'hui.
- Mais, commissaire, qui vous dit que je suis là pour vous ? Marlène, t'es prête ? » Répondit Alice, se tournant vers la grande blonde, qui récupérait son manteau et son sac sur le porte manteau. Celle-ci répondit affirmativement de son ton jovial.
« - Je peux savoir ce que vous allez faire, toutes les deux ? »
Laurence avait l'air perplexe. Qu'est-ce qu'Alice et Marlène pouvaient faire ensemble ?
Avril ouvrit la bouche pour répondre mais Marlène fut la plus rapide.
« - On est jeudi, commissaire ! Alice et moi allons boire un café ensemble ! »
Elle avait dit cela comme si c'était une évidence. Serait-ce une habitude entre les deux jeunes femmes ? Swan ne l'avait jamais remarqué.
Elles sortirent toutes les deux de la pièce, laissant le commissaire seul, étonné.
Quelques semaines, plus tard, Swan Laurence était en retard. Il avait passé la nuit avec Mary, cette femme qu'il soupçonnait d'être impliquée dans un trafic de drogue.
Quand il entra dans son bureau, il fut surpris de voir Avril, avec Marlène, gloussant sur ce qui semblait être une lettre.
Toutes deux se retournèrent au son de ses pas et sourirent.
Quelque chose en Swan remplit son cœur de contentement. Voir les deux filles, toutes joyeuses et le regardant comme si elles étaient heureuses de le voir était étrangement agréable pour ce loup solitaire qu'était Laurence.
« -Avril, vous savez que vous ne travaillez pas ici. »
Cette dernière se leva en regardant sa montre, se retourna pour serrer brièvement la main de Marlène, et s'approcha de Laurence.
« - J'y vais, je suis en retard. » Elle fit quelques pas vers la porte puis ajouta : « On se voit Jeudi, Marlène ? »
« Bien sûr ! »
Alice ne bougea pas, donnant un léger coup de tête dans la direction du commissaire.
Il fallut quelques secondes pour que le visage de la jeune secrétaire change d'expression.
« - Oh, commissaire, vous voulez venir avec nous ? »
Swan fronça les sourcils et baissa la tête un instant. Bien sûr, qu'il en avait envie.
« - Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, Marlène.
- Allez mais décoincez-vous, Laurence ! » S'exclama la rouquine.
Swan pointa le doigt vers elle.
« - Hors de question de passer plus de temps que nécessaire avec cette…cette chose ! »
A sa surprise, sa secrétaire se leva d'un bond.
« - Ne parlez pas d'Alice comme ça ! C'est une personne, et notre amie ! » S'écria-t-elle, sa voix montant d'une octave.
La concernée souri, acceptant l'effort de Marlène pour la défendre.
Voyant le visage déterminé de la jeune femme blonde, et celui malicieux de la petite rouquine, Swan était piégé.
« - On verra. » Dit-il simplement. Il ne pouvait pas dire non à ses deux femmes…
Depuis quand elles étaient « ses » femmes ?
Quand il les accompagna le Jeudi suivant, il commença à comprendre pourquoi Alice et Marlène s'entendaient aussi bien, et pourquoi, lui-même, pouvait, « peut-être », les apprécier plus que comme des simples collègues, ou pour le cas d'Alice, comme l'épine dans le pied qu'elle était.
Tout trois étaient solitaires, blessés et il s'avère que les rares aventures que tous les trois ont vécus les a rapprochés. Ainsi, ils finirent par aborder leur tentative d'infiltration ratée où Alice avait terminé sa journée, saoule, sur la banquette arrière de la Facel Vega, ou la fois où Alice avait servi d'alibi à Swan, bien que ce sujet refrognait un peu Marlène.
Laurence n'avait jamais autant souri autour d'un café.
S'il y a quelque chose en laquelle Swan Laurence ne croyait plus, c'était la possibilité de vivre sans Marlène et Alice à ses côtés.
