HEEEEY ! Ce n'est pas une nouvelle fanfic', disons plutôt qu'il s'agit d'un one-shot en trois parties :3 je l'ai entièrement écrit à la main donc la fin est déjà là et je n'ai absolument pas l'intention d'en faire une fic'. Peut-être écrirai-je une suite, lorsque j'aurai terminé tout ce que j'ai à faire. BREEEEF, bonne lecture !
DISCLAIMER → GLEE ne m'appartient pas, pas plus que les personnages. L'histoire et les circonstance sont miennes, cependant.
CONTEXTE → post-lycée *m* oubliez tout ce que vous savez de Glee et des évènements apparus dans les saisons un, deux, et trois (a).
« Ouvre Berry ! » Cette supplication, elle l'entendait depuis une heure et demie. Assise sur le sol, le dos collé le panneau de la porte d'entrée, elle attendait, le coeur battant la chamade, qu'il s'en aille enfin. C'était ce qu'il avait de mieux à faire. « Putain, ouvre cette foutue porte, Rachel ! » grogna-t-il, cognant contre ladite porte. Elle tressaillit. Il utilisait rarement son prénom. Elle déglutit et secoua la tête. Des larmes brillaient dans ses yeux. « Ca ne sert à rien d'être grossier Noah ! Va-t-en ! » répliqua-t-elle d'une voix tremblante. Elle se sentait si vulnérable. Il avait réussi à s'introduire à nouveau dans sa vie, dans son quotidien. Et ça, jamais Rachel n'aurait dû le lui permettre.
Les poings serrés de part et d'autre de cette stupide porte qui les séparait, Noah jura tout bas. Il refusait de s'en aller maintenance. Pas après tout ce qui s'était passé depuis qu'ils avaient seize ans, pas après ce qu'il venait de lui dire. « Bon sang Berry, c'est ridicule ! lâcha-t-il. On est adulte, non ? On ne peut pas arrêter ce cirque ? » Un sanglot étouffé lui parvint. Oh non. Il ne supportait pas les larmes, surtout ses larmes. « Tout ce que tu veux, c'est tirer ton coup ! bredouilla-t-elle au travers de la porte. Ensuite tu vas t'en aller et me laisser tomber, comme l'abruti crétin et lubrique que tu es ! » Il ricana. « Alors ça, tu vois, c'est tout à fait grossier, voire même vulgaire ! » fit-il remarquer, non sans une once de moquerie. Noah était prêt à parier qu'à l'instant même où ses mots lui étaient parvenus, elle avait levé les yeux au ciel tout en secouant légèrement la tête, les lèvres pincées. Il la connaissait par coeur.
Un grand fracas accueillit sa remarque et il comprit qu'elle était en train d'ouvrir sa porte avec une relative violence. Du haut de son mètre cinquante-quatre, les cheveux emmêlés, les joues rouges, les yeux étincelants de colère, Rachel était effrayante. Presque malgré lui, Noah recula d'un pas. « Tu vois, tu ne nies même pas » dit-elle, une moue boudeuse sur le visage. Il eut un sourire bref. « J'te mentirais si je te disais que je n'ai pas envie de toi » ironisa-t-il. La jeune femme le fusilla du regard et elle abattit son petit poing rageur sur son torse. Il n'étouffa pas. Ce n'était pas Steven Seagal qu'il avait en face de lui mais elle frappait bien. Et fort. « Je ne suis pas une marie-couche-toi-là, grinça-t-elle entre ses dents, et je.. Je.. Tu me dégoûte ! » Un sourire très doux vint éclairer son visage. A vrai dire, il aimait la voir en colère. « Après ce que je t'ai dis, je te dégoûte ? fit-il tout bas.
─ Ce sont des mensonges ! répliqua-t-elle. Tu passes ton temps à manipuler chaque fille potable qui croise ton chemin pour la mettre dans ton lit. Tu es odieux, vulgaire, idiot et menteur et je ne serais même pas étonnée si la moitié de New York était pa-
─ D'accord, OK, OK ! Je suis un gros con, si tu veux, l'interrompit-il, alors explique-moi pourquoi tu réagis comme ça ? » Elle ne répondit pas, évitant son regard. Il lui fallait un argument, vite, très vite ou il allait s'engouffrer dans cette brèche qu'il venait d'ouvrir et sa détermination, déjà fragile, s'écroulerait. « Je croyais que tu étais sincère et tu t'es moqué de moi ! Tu as couché avec ma colocataire, reprit-elle en relevant la tête avec défi.
─ Ca n'avait pas l'air de te déranger quand je t'ai demandé si tu étais d'accord pour que je l'emmène dîner, répliqua-t-il avec véhémence. Pour l'amour de Dieu, reconnais que tu as juste peur ! » Elle, peur ? De quoi, de se savoir attirée par quelqu'un comme lui ? Ben voyons. Il ne lui plaisait pas. C'était un imbécile grossier, macho, égoïste et prétentieux. Il ne l'attirait. Pas du tout. « Va te faire f-
─ Attention Berry, l'interrompit-il en ricanant, tu es en train de perdre le contrôle !
─ Je n'ai pas peur Noah Puckerman ! grogna-t-elle. Tu es peut-être adulé par des minettes prépubères mais tu ne m'impressionnes pas. Tu m'écoeures et je suis navrée de constater que tu n'as pas évolué depuis le lycée. Nous ne sommes peut-être plus à Lima mais tu es toujours le même fichu coureur de jupons. Tu es toujours Puck ! Et si j'ai l'air.. Si je donne l'impression de prendre notre.. Ce problème trop à coeur, c'est parce que je suis fatiguée ! Je travaille, j'ai une vie, figure-toi ! » Il haussa les épaules, un vague sourire aux lèvres. Bon sang, cette assurance tranquille était horripilante ! Rachel avait déjà connu la colère, la haine mais cette fois, c'était pire que tout. Elle mourrait d'envie de lui sauter à la gorge, de gifler ce beau visage insolent, de mordre ces lèvres au tracés doux et régulier. A nouveau, elle détourna les yeux. Ne pas le regard et se focaliser sur ce qu'il lui avait fait. Les slushies, huit ans plus tôt à McKinley, et ce qu'il lui avait fait en sortant avec Julie, sa colocataire et doublure, après qu'ils aient partagé cette fameuse nuit. A ce souvenir, le coeur de Rachel s'emballa. Ca avait été passionné, simple mais beau, et si sensuel qu'elle en avait encore des frissons. Mais c'était de Julie dont il s'était ensuite rapproché, avec Julie qu'il avait passé les soirées ─ et les nuits ! ─ suivantes alors qu'elle, Rachel, triomphait chaque soir sur scène. Il lui avait préféré sa doublure. Et même si elles étaient amies, c'était tout simplement humiliant.
La jeune femme releva la tête. Il était venu à elle pour l'humilier, encore une fois, pour la manipuler, pour lui servir une pelleté de mensonges et la faire souffrir. Puck ne faisait pas ce genre de déclarations. Peut-être avait-il repensé à cette fameuse nuit et il s'était dit qu'il serait agréable de retenter l'expérience, de reprendre leurs habitudes passées. Alors il était venu chez elle faire son petit numéro de charme. Mais ça ne fonctionnait pas, ça ne fonctionnait plus. Elle n'avait plus seize ans. Les larmes aux yeux, elle prit une profonde inspiration. « Va-t-en Noah, va-t-en, souffla-t-elle, la gorge nouée. Va-t-en avant de refaire des dégâts.
─ Non, refusa-t-il, catégorique.
─ Va-t-en, répéta-t-elle, ou j'appelle la police » Puck la connaissait. Il savait qu'elle était tout à fait capable de mettre sa menace à exécution. Il ne lui serait uère difficile d'obtenir les témoignages de ses voisins qui assureraient l'avoir entendu, lui, frapper à sa porte en criant. Mieux valait éviter les ennuis. Peut-être était-il temps d'abandonner et de passer à autre chose. Peut-être en avait-elle assez de lui, de leur histoire sans fin, de tourner en rond. Peut-être n'avait-elle rien voulu d'autre. Peut-être était-ce temps de tourner la page. « Très bien » dit-il dans un souffle, sans la quitter des yeux. Il aurait pu se perdre dans ces deux lacs chocolats qui l'observaient avec attention et une certaine forme de mépris. Elle lui plaisait, bordel, elle lui plaisait vraiment. Etait-ce trop dur à imaginer ? Etait-il si inconcevable qu'il ait envie de se poser, et ce que fût à ses côtés ?
Lentement, Rachel recula. Sa main, sur la poignée, lui semblait lourde. Pourquoi continuait-il à lui donner de faux espoirs ? Pourquoi continuait-il à la faire souffrir ? Lorsqu'elle l'avait vu, devant sa loge, trois semaines plus tôt, Rachel l'avait immédiatement reconnu. Il lui tournait le dos mais elle avait vu sa crête. Il n'existait qu'une seule personne sur Terre dotée d'une telle carrure et de cette coupe de cheveux. Elle avait couru se jeter dans ses bras, à la surprise de ses camarades de West Side Story. Ils la savaient talentueuse et concentrée sur son travail. Elle s'affichait rarement avec des hommes et n'était, pour ainsi dire, expansive avec personne. Pour eux, cet homme était un étrange. Les réflexions avaient fusé lorsque l'inconnu avait soulevé Rachel de terre et l'avait serrée contre lui. Tous avaient compris qu'entre ces deux-là, il y avait quelque chose. C'était à la fois scandaleux, indécent et incroyablement physique. Il y avait un truc dans leur manière de se regarder, de rire, dans la façon qu'avait ce type de tenir Rachel par la taille et elle de lui sourire. Il était devenu évident pour tout le monde que Rachel Berry avait (re)trouvé son homme. Personne, parmi la petite équipe de comédiens qui s'était tenue à l'écart pour observer le couple, n'avait seulement imaginé qu'ils avaient toujours refuser d'être perçus comme autre chose que de simples amis. Ce qui avait pu se passer entre eux par le passé ne regardait personne. Il s'agissait, à leurs yeux, de leur jardin secret. Et malgré tout le mal qu'ils s'étaient donné pour garder leur liaison secrète, chacun des gestes qu'ils avaient l'un pour l'autre semblait empreint d'une intimité lourde de sens.
Ca avait été une visite plutôt inattendue. Tout à fait inattendue en fait. Il y avait déjà plusieurs années qu'ils ne s'étaient pas retrouvés. Leurs carrières avaient décollé à peu près au même moment : Rachel triomphant à Broadway et Puck entrant dans une équipe nationale. Ils n'avaient plus eu le temps de se revoir et cette liaison hasardeuse a fini par se terminer. Au fond, Rachel avait été un peu soulagée. Ils n'allaient nulle part ensemble. Et moins elle avait pris de ses nouvelles, plus elle avait réussi à se concentrer sur son avenir. C'était fini, cette tension lorsqu'ils se téléphonaient, ces questions sur sa vie amoureuses, cette jalousie.. Et ces mensonges. Oui, je vais bien, j'ai rencontré quelqu'un, je suis passée à autre chose. Menteuse, menteuse, menteuse ! A vrai dire, elle avait eu du mal à se faire à sa nouvelle vie sans lui. Durant des années, il avait été là, il était devenu son meilleur ami. C'était lui qui avait séché ses larmes chaque fois que Finn s'était moqué d'elle, lui qui l'avait tenue dans ses bras chaque fois qu'elle s'était sentie seule et méprise, lui qui l'avait aidée à se nettoyer lorsqu'on lui lançait des slushies avant d'aller casser la gueule du lanceur, lui qui l'avait soutenue lorsqu'elle commençait à perdre confiance en elle, lui qui l'avait séduite et qui lui avait ainsi prouvé qu'elle n'avait pas besoin de Finn pour se sentir attirante. C'était à lui qu'elle s'était offerte avant la remise des diplômes. C'était de lui dont elle était tombée amoureuse, à sa plus grande surprise. Et aujourd'hui, après six ans, après avoir tant espéré qu'il se déclare, aujourd'hui, elle le repoussait. Pourquoi ?
Parce que c'était trop beau pour être vrai.
BON *m* voilà pour un début plutôt mitigé. Je l'ai écris en plusieurs fois et les idées ont fusé au fur et à mesure que j'écrivais donc si ça manque de cohérence, vous savez pourquoi xD bref, n'hésitez pas à laisser une review ! Joyeux noël à tous .
