Titre : Le jour où je suis devenu un papillon

Avertissement : Chère lectrice, cher lecteurs (et oui les dames en premier), ceci est une fic shounen-ai voir yaoi. Homophobes s'abstenir, vous êtes prévenus.

Rating : T

Couples : HPDM

Disclaimer : Un jour naquit une femme avec un don d'écriture modeste et un imaginaire immense. Cette femme s'appelait JK Rowling et créa Harry Potter et son univers. Ils lui appartiennent donc. Cependant, cette fic reste le produit de mon imagination. ;)

Notes de l'auteur : (c'est moi, au cas où... mdr)

...: Cette fic est en partie inspirée d'un manga du nom de "Chou Ni Naru Hi", qui n'est jamais sortit en France mais qui est disponible sur des sites de Scantrad. J'ai repris la situation initiale de ce fabuleux manga et j'espère que cette fic en sera à la hauteur, même si je ne compte garder que quelques points de ressemblance avec le manga.

...: Vous allez peut être trouver ce chapitre un peu triste ! Pas de panique, les drames c'est pas mon trip (moi je suis à fond pour le style romance ). J'espère quand même qu'il vous plaira et vous donnera envie de lire la suite.

...: Les parties du textes qui sont en italique ne sont pas des flash back mais des rappels du passé. Comme c'est encré dans le présent de narration, j'ai fait ça pour qu'on voit bien la différence. M'enfin normalement ça devrait poser aucun problème.

...: Vous vous demander sûrement : Pourquoi ce titre ? Et bien il faudra attendre quelques chapitre ;) Bien que l'évocation du papillon devrait arriver dans le deuxième chapitre. Aucun rapport avec l'animagie.

J'ai absolument adoré écrire ce chapitre et je me réjoui déjà en pensant à la suite donc : Bonne Lecture !

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En cette nuit de septembre, l'air était inhabituellement frais. On était très loin des chaudes soirées Juillet bien qu'aucun nuage ne vienne voiler l'énorme lune jaune. Et pourtant ça n'empêchait pas Harry Potter de transpirer à grosses gouttes. L'astre qui déposait gentiment sur son visage crispé un doux rayon, se voyait impuissant devant la violence du cauchemar qui tourmentait Celui-Qui-A-Vaincu.

Soudain Harry hurla, ses poing empoignant fermement les draps !

" Non !" Murmura-t-il avec anxiété. "Non... Ron... Il faut que j'y aille... Laisse moi y aller Remus !"

Deux silhouettes féminines entèrent dans la pièce sur la pointe des pieds. L'une était petite, laissant deviner d'épais cheveux bouclés, tandis que l'autre était plus grande et avait une chevelure rousse avec laquelle aimaient jouer les rayons de lune. Hermione et Ginny se postèrent devant le lit d'Harry, visiblement indécises.

"Pas ça !" hurla cette fois Harry.

Une lueur affolée passa dans le regard des jeunes filles et, sans réfléchir, elle se glissèrent dans le lit du beau brun qui se réveilla aussitôt, haletant.

Il remarqua les deux jeunes filles et leur jeta un regard désespéré alors qu'elles se blottissaient contre lui en sanglotant.

Pendant un moment, personne ne dit rien. C'était la troisième nuit depuis ce soir là, qu'il se lovaient tous les trois en quête de réconfort et de réponses à l'injustice du monde.

" C'est ma faute..." finit par dire Harry.

" Ne dis pas ça Harry..." gémit Hermione.

" C'est totalement ridicule..." renchérit Ginny.

" J'aurais pu le sauver !" s'exclama-t-il avec hargne. " J'aurais pu sauver Ron."

Cet été, alors qu'il allait avoir quinze ans, alors qu'il avait perdu son parrain depuis deux mois à peine, l'attaque de Mangemorts la plus sanglante de tous les temps avait éclaté aux nouveaux quartiers généraux de l'Ordre du Phénix. Harry allait souffler ses bougies quand Dumbledore c'était levé, calme, comme toujours :

" Nous allons devoir remettre ça à plus tard, Harry. Tu m'en vois navré."

" Pourquoi ?" avait demandé Lupin avec empressement, bien qu'il l'ai sentit.

" Ils arrivent, mon informateur est formel et mon aura me le confirme à l'instant."

Deux minutes plus tard la porte volait en éclat.

Harry préférait oublier tous les détails de la bataille, qui, de toute manière, le ramenaient toujours au même moment : lui et Voldemort face à face. Un combat épuisant et une bien triste victoire pour le Survivant. Les sbires du Lord, effrayés par la mort de leur maître avaient rapidement battu en retraite, emportant avec eux des "otages". Ron était l'un d'entre eux.

" Ce n'est pas parce que tu as reçu ce don que tu aurais pû..." commença Hermione.

" Hermione... ça n'a ABSOLUMENT RIEN d'un DON ! " vociféra Harry

" Harry..." plaida Ginny.

" C'est une malédiction !" s'exclama Harry. " Une putain de malédiction de merde..." sa voix se brisa.

La journée suivante avait été une torture pour les combattants de la Dernière Bataille, comme on l'appelait à présent. Ils pleuraient les morts et les capturés tandis que le monde entier se réjouissait de la mort de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

Ce fut pas moins de deux jour après qu'Harry avait commencé à ressentir l'effet de la malédiction que lui avait infligé (on ne sait comment) Voldemort avant de mourir. Bien que d'autres théories affirment qu'Harry était destiné à voir ce "don" apparaître un jour où l'autre, du fait de sa vie elle même, qui avait connu tant de morts.

Il s'était réveillé en entendant les battement d'un coeur. Un coeur tout proche, celui de Ginny. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que c'était le sien. Il l'avait entendu s'accèlérer quand elle lui avait demandé ce qui n'allait pas, puis ralentir lentement quand il lui avait dit que ce n'était rien.

Il avait découvert plus tard dans la journée, que s'il écoutait bien, il pouvait entendre n'importe quel coeur battre. Et même celui de Ron, si loin fut il. Cependant, ce dernier était différent. Il ne savait pas pourquoi, il le sentait au plus profond de lui même. Ce battement frêle qui résonnait dans son âme était celui de quelqu'un qui allait mourir.

"J'ai entendu sa mort..." reprit Harry en se prenant la tête dans les mains.

Hermione et Ginny se blottirent un peu plus contre lui. Elles savaient qu'il n'y avait qu'une issue au conflit inhérent au jeune homme : l'indifférence. Il ne continuerait pas toute l'année comme ça, il finirait pas se fermer. Refouler tout ça... merci Freud.

Et ils s'endormirent.

..:oOo:..

Le lendemain matin Draco se réveilla avec unesensation de pression sur les poumons. Il ne s'inquièta pas, il avait l'habitude maintenant. Chaque jour depuis la Grande Bataille il sentait la malédiction le dévorer.

" C'est un peu comme une embolie pulmonaire " avait décrété un médicomage qualifié de Sainte Mangouste. " Avec... d'autres symptômes... supplémentaires" avait-t-il ajouté en détournant le regard.

Draco avait peu d'espoir quand à sa vie future, bien que Pansy et Blaise ne lui affirment le contraire. Le jeune homme s'était alors rendu compte que leur présence lui était... pas précieuse non... il était encore un Malfoy tout de même ! Mais, elle était réconfortante...

Il se mit en position assise et ouvrit doucement les rideaux de son lit à baldaquins, faisant entrer un rayon de soleil qui révéla des grains de poussières qui semblaient danser allègrement.

" Y'a pas de quoi être heureux..." se moqua-t-il, avec un pointe de reproche dans la voix.

Il tendit la main et la plaça au milieu de la tache de lumière qui se dessinait sur son drap. Il avait la peau encore plus blanche que d'habitude.

" Salut..." lança Blaise qui revenait de la salle de bain.

" Debout les marmottes !" hurla Pansy au même instant, ruant dans le dortoir.

" Hey ! " s'offusqua Blaise. " J't'ai déjà dis de pas débarquer comme ça Pansy, on aurait pu être à poil..."

" Et alors... ?" répliqua-t-elle en haussant un sourcil interrogateur.

Blaise gromela quelque chose tandis que Pansy se dirigeait vers Draco.

" Mon Drakichou !"

Draco soupira avec lassitude. Pansy sembla s'en rendre compte et fit un effort considérable pour ne pas lui sauter au cou. Il fallait dire qu'il était particulièrement beau en cet instant précis. Ses yeux gris, couleur orage naissant, fixaient à présent la fenêtre la plus proche. Il avait les cheuveux si blonds, si longs ! Pansy savait qu'il ne les avait pas coupés depuis juin dernier et cela n'était en rien pour lui déplaire, ni à aucune autre fille d'ailleurs. Du moins c'est ce qu'elle supposait car aujourd'hui allait être leur premier jour en tant qu'élèves de sixième année à Poudlard.

Le beau blond se sentant observé se tourna vers elle, les sourcils froncés, puis d'un mouvement de tête élégant, rejeta en arrière la mèche qui lui tombait dans les yeux.

" Quoi ?" dit-il d'un ton acerbe. La magie de la douceur matinale avait maintenant totalement disparut.

" Heu... Tu n'as pas le droit d'aller dehors tu sais ?" dit-elle pour se justifier. De toute façon elle aurait bien été obligée de lui rapeler à un moment ou à un autre.

" Comment tu sais ? " demanda-t-il d'un ton neutre.

" C'est ce vieux fou de Dumby, il s'est cru malin en me briffant hier soir. "

Non mais sans blagues ? Pour qui se prenait-il ce vieux rabougri ? Comment osait-il lui dire, à elle, Pansy Parkinson, comment s'occuper de Draco Malfoy.

Bien sûr elle savait qu'il était malade. Blaise le savait aussi depuis ce jour là, le 31 Juillet.

" Il a dû se douter que je tiendrais pas compte de l'avis des toubibs..." grogna Malfoy, un petit sourire moqueur se dessinant sur ses lèvres. " Et il avait raison... Inutile de vous rapeler que personne ne doit être au courant... ça me ferais vraiment trop mal de Potter et ses amies se réjouisse de ma..."

" Et si on allait manger ?" le coupa Pansy.

«J'suis un Malfoy merde ! Fier et dominant quelles que soient les circonstances» murmura-t-il plus pour lui même que pour ses interlocuteurs.

«Hey Princesse, faut que tu te lève maintenant si tu veux ridiculiser Potter en cours de Potion...» dit Blaise.

«TA GUEULE !» hurla Draco.

Pansy et Blaise ricanèrent. Comme toujours il suffisait d'un simple mot pour l'exaspérer.

«En plus potter est tellement pitoyable en Potions que c'est même pas drôle...» renchérit-il.

«Mais je trouverais bien quelque chose d'autre pour le mettre minable...» assura-t-il avec une lueur d'excitation dans le regard.

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Alors ? Ce premier chapitre vous a plut ? Vous l'avez adoré ? Comment ça vous l'avez trouver bizarre ? Venez m'expliquer ça, y'a un petit bouton en bas à gauche exprès pour ;)

En tout cas, merci d'avoir lu jusque là.

x.X.x The Black Venus.