Je persiste dans la voie pratchettienne...

Disclaimer: une partie est à La Fontaine, une autre à Pratchett, et ce qui reste à moi (les deux autres se sentent soudain soulagés...).

Genre: j'avoue que j'ai honte d'avoir mis 'Poetry'. Disons que ce sont... des vers de Mirliton ;)

Résumé (?): adaptation de fables de l'autre, là , celui qu'est dans le disclaimer, façon Disque-Monde. Pour le moment: "Le lièvre et les grenouilles" version Rincevent.

Texte de La Fontaine : http/ poesie . webnet. fr / poemes / France / lafontai / 48. html
(enlevez les espaces)

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La frousse aux trousses.

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Rincevent en l'U.I. songeait
(Car que faire en l'U.I., le repas terminé ?)
Dans un profond ennui le mage se plongeait :
De bien sombres pensées sans cesse le minaient.

« Les gens dotés d'un instinct de survie
Sont, disait-il, bien mal lotis.
Ils ne savent survivre qu'en ayant la frousse.
Jamais un moment de tranquillité :
Toujours un monstre cherchant à me boulotter.
Voilà comme je vis : tout le monde à mes trousses ;
J'ai trop peur pour dormir, sinon les yeux ouverts.

- Calmez-vous donc, dira quelque sage cervelle.

- Pour servir à ces machins de dessert ?
En leur fournissant assiette et couverts ?
Mon aventure, chantée par les ménestrels,
S'achèverait en épitaphe :
'Pourchassé
Attrapé
Grignoté
Digéré.'
J'aimerais éviter ce paragraphe. »

Ainsi ronchonnait Rincevent,
Et cependant faisait le guet.
Il était tremblant, inquiet,
Prêt à filer comme le vent.

C'est alors que, vision plus que funeste,
Il vit devant lui l'éclat de la Faux.
Il fit demi-tour d'un mouvement preste :
Pas question pour lui d'aller au tombeau.

Il se mit à courir, bousculant tous les mages,
Criant partout : « Au secours ! Où est mon Bagage ? »
Malheureusement les seuls pas qu'il entendait
Etaient hélas ceux d'un bipède
Et non le martèlement martial de cent pieds :
Qu'il n'espère plus aucune aide.

De couloir en couloir l'Autre se rapprochait ;
Rincevent affolé était trop essoufflé
Pour pouvoir réfléchir au chemin emprunté.
Ce qui devait arriver arriva :
Le nez du mage contre un mur buta.
Il se retourna et ferma les yeux :
En un tel moment, que faire de mieux ?
Curieusement rien ne se produisit
Si ce n'est dans sa poche un léger chatouillis.
Il ne put s'empêcher de regarder ;
Devant lui se tenait…

Petite Faux,
Petit manteau,
Moustaches lissées,
Deux dents acérées,
Un petit être au couinement gouailleur.

Rincevent le toisa, d'un air boudeur,
Et ôta de sa poche un rat crevé.

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Voilàà... Il y en aura peut-être d'autres (?) Ben quoi, faut pas partir en courant comme ça! (Benebu, je t'ai vue!)