Hey hey ! Je n'ai pas montré ma sale face de baka sur ce site depuis au moins... Heu... 2013 (Bordel le coup de vieux).
Du coup me voilà prise d'une soudaine vague de détermination XD J'ai donc corrigé une de mes vielle fiction :3 (Bordel, qu'est-ce que j'écrivais mal quand j'avais 15 ans XD) Donc je n'ai pas changé le texte, seulement corrigé les fautes ^^
Bonne lecture !
Deux heures. Cela faisait maintenant deux heures que Sanji attendait. Qu'attendait-il ? Me direz-vous ?
Et bien il attendait qu'une certaine algue rentre de son cours de kendo. Une algue ? Un marimo, comme il aimait l'appeler, et Sanji commençait à penser que le dit Marimo aimait se faire désirer. Cela faisait maintenant un an et demi que Sanji sortait avec le Marimo, plus connu sous le nom de Roronoa Zoro. Ils avaient emménagé ensemble il y avait 8 semaines déjà.
Il était près de 23 heures et la fichue algue qui lui servait accessoirement d'amant n'était toujours pas rentrée. Le repas était prêt depuis plusieurs minutes et Sanji commençait à songer à le mettre au frigo et le réchauffer quand son chéri rentrerait enfin.
Mais alors qu'il était dans ses pensées, la sonnerie du téléphone retentit dans le petit appartement. Pestant légèrement contre l'appareil bruyant, le beau blond quitta ses fourneaux pour décrocher. La voix féminine à l'autre bout du fil lui était inconnue :
"Bonjour, je suis bien chez M. Kuroashi et M. Roronoa ?"
"Oui, c'est bien ça mais mon compagnon M. Roronoa n'est pas ici pour le moment."
"M. Kuroash, je suis la secrétaire de l'hôpital . Je suis navrée de vous annoncer que je vous appelle pour vous informer que M. Roronoa a été victime d'un accident de la circulation ce soir. "
Sanji eut comme l'impression que son cœur s'était arrêté. Un sentiment d'incompréhension, puis une vague de panique s'empara de lui. Il respirait mal, il suffoquait et une vive douleur dans l'estomac le fit se plier en deux.
"Allô ? M. Kuroashi ? Vous êtes toujours là ?"
"Où... où est ... il ?"
"Il vient d'être transféré en salle d'opération car ses blessures sont très graves, plusieurs médecins s'occupent de lui actuellement, il devrait rejoindre la chambre 610 après sont opération si tout se passe bien. D'après des témoins il aurait été renversé par une voitu-"
Elle n'eut pas le temps de terminer que Sanji avait lâché le téléphone et s'élançait déjà vers la porte. I attrapa son blouson, ses clés, son casque et claqua la porte avant de se précipiter sur sa moto garée en bas de l'immeuble.
Le voyage de l'appartement à l'hôpital n'était pas si long mais pour lui il sembla durer une éternité, malgré la vitesse, bien au dessus de celle autorisée, à laquelle il roulait.
Dans sa tête, tout se bousculait. Il n'arrivait pas à se faire à l'idée que son Zoro, son amour, ait pu avoir été blessé gravement. Lui qui était si fort, si protecteur, presque possessif avec Sanji. Ils s'aiment et c'est là leur force, ils ont surmonté tous les obstacles ensemble, ils n'en ont rien à faire des regards des autres lorsqu'ils se promènent main dans la main en publique.
Des images du corps blanc et sans vie de Zoro reposant sur la table de la salle d'opération défilèrent devant ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire.
Il ne chercha même pas à retenir ses larmes de peur et de désespoir. Il était devenu un homme anéanti par la crainte, la crainte de perdre l'être le plus cher à ses yeux.
L'hôpital était enfin en vue, il se gara sans hésiter sur une place handicapé, juste devant la porte, puis couru jusqu'à l'accueil avant d'hurler au pauvre infirmier :
"OU EST-IL ?!"
"Mais enfin monsieur calmez-vous, vous êtes dans un hôpital, il y a des patients ici..."
A bout de nerfs, Sanji saisit le pauvre homme par le col en le rapprochant de son visage et lui dit :
"ECOUTE MOI BIEN TOI ! QUELQUE PART DANS CET HOPITAL, L'HOMME QUE J'AIME EST EN TRAIN DE MOURIR, ALORS TU VAS ME DIRE TOUT DE SUITE OU EST RORONOA ZORO !"
Il relâcha enfin le pauvre homme qui se précipita derrière le comptoir en tremblotant avant de parcourir rapidement une liste du regard.
"I-Il est dans la chambre numéro 610 ... M-Mais attendez ! V-Vous ne pouvez pas vous balader comme ça dans un hôpital !"
Mais le blond était déjà parti. Par chance il trouva la fameuse salle rapidement. Une grande porte blanche fermée lui faisait face, au dessus une petite lumière rouge était allumée. Il avisa rapidement les quelques chaises et les vieux magazines tous déchirés présents dans la salle.
Sanji n'aurait pas supporté de rester assis à ne rien faire, c'est pourquoi il commença à faire les cent pas à travers la salle. L'horloge indiquait 23H35.
OoOoOoOoO
L'horloge indiquait finalement 01H12 quand un léger *bip* retentit en même temps que la lumière rouge s'éteignait. Sanji traversa la salle d'attente en trois pas alors que trois médecins sortaient de la salle, leur blouse et leurs gants couverts de sang. Ils dirent à Sanji que l'opération s'était bien passée mais le blond n'écoutait pas et fixait le corps de Zoro étendu sur la table, un masque respiratoire et divers fils et perfusions reliés à son corps.
Le cuistot n'hésita pas plus et bouscula les médecins pour rejoindre Zoro malgré leurs protestations. Le blond saisit délicatement la main du vert dans la sienne. A cet instant Zoro ouvrit légèrement les yeux sur un Sanji qui ne put que laisser couler ses larmes une nouvelle fois.
"Sa-Sanji..."
"Zoro... J'ai eu si peur... Ne me refais jamais ça..."
Le cuisinier ne put tenir plus longtemps sur ses jambes et tomba à genoux près du lit, sans lâcher la main du bretteur.
C'était fini, il était hors de danger mais il ne se doutera jamais à quel point, pendant un instant, Sanji avait été...
Anéanti pas le désespoir...
Voila! La fin un peu (beaucoup) tirée par les cheveux XD . Pour la logique pure et dure on repassera mais j'espère quand même que ça vous aura plu !
Avec la correction c'est quand même bien mieux !
A la prochaine !
Watashi no baka~
