Salut à toi, ô fandom aussi vide qu'une coque de noix ! (Amen) C'est dommage parce que Znt c'est un peu la vie, quand même.
Je suis ici en l'honneur de l'anniversaire de Bymeha (qui écrit principalement sur Fairy Tail et que vous devriez aller lire, d'ailleurs) et aussi pour honorer le pairing Mahiro/Yoshino. Parce qu'à mort Hakaze de la deuxième partie et vive Aika. Vouala.
J'ai rien d'autre à dire, je crois ._. (C'est bête, je t'ai tout écrit dans mon mot par mail XDDD) Je te nem et encore joyeux anniversaire ma Popo d'amour :D
Ceci est un recueil (qui contiendra pour le moment deux One shot, d'ici que j'ai envie d'en écrire un autre, bwahaha)
Paring : Mahiro Fuwa x Yoshino Takigawa
Disclaimer : Zestuen est un manga scénarisé par Kyo Shirodaira et illustré par Arihide Sano et Ren Saizaki.
Bonne lecture ! Et je vous propose de le lire en écoutant Do I Wanna Know d'Arctic Monkeys C:
Il fait nuit. Deux, trois, quatre heures du matin – peu importe. Le tissu de la tente est régulièrement soulevé par le vent et Yoshino aperçoit quelques étoiles quand il regarde bien. Les moustiques lui dévorent la moindre parcelle de peau exposée – et putain, Mahiro prend toute la place.
C'est la troisième fois consécutive que le brun se dit que s'ils ne décident pas de dormir ailleurs demain, il ira se percher dans un arbre - les moustiques et les hiboux ne lui voleront pas sa couverture, eux.
Résoudre la logique du monde. Une presque mission, un semblant de but – une chimère ?
Mahiro y croit dur comme fer – du moins c'est ce qu'il prétend. Ses yeux flamboient de volonté et il frappe avec hargne quiconque se tient sur son chemin. Yoshino suppose qu'il sait ce qu'il fait. Il pose pas tellement de questions non plus – il devine, le plus souvent. Peut être que les idées et les méthodes du blond ne sont pas toujours fiables, mais c'est ce qui les fait avancer - et il ne se voit pas faire quoi que ce soit d'autre, ni suivre qui que ce soit d'autre.
Quoi qu'il en soit, Mahiro dort – en tout cas il a intérêt à roupiller, pour la place qu'il prend dans cette foutue tente.
Yoshino sort son téléphone de la poche de son blouson et ouvre délicatement le clapet. Ça fait un moment qu'il marche plus, mais il a gardé l'habitude de l'ouvrir et de le refermer à chaque fois qu'il doute de quelque chose. L'illusion que la photo d'Aika est toujours là le rassure. Penser à elle le rassure. Qu'est-ce qu'elle ferait, qu'est-ce qu'elle aurait dirait, à sa place ?
- 'tain Yoshino qu'est-ce que tu fous ?
Faut croire que le blond ne dort pas, finalement. Et en le regardant plus attentivement, Yoshino s'aperçoit que ça fait un bail qu'il s'est pas coupé les cheveux.
Il se retourne sans répondre et ferme les yeux.
Rien. Pense t-il. J'ai juste pas assez dormi et trop réfléchi.
Mais Mahiro ne dort toujours pas – et ne la ferme pas non plus, bien que le brun n'ai pas entendu ce qu'il vient de grogner.
- Rien, je te dis.
- T'as rien dit, en fait.
Yoshino roule sur le côté pour lui faire face et répond, agacé :
- Et maintenant je te dis que c'est rien. Alors dors.
- Tu devrais jeter ce truc. Répond simplement l'autre.
Le brun hésite à lui demander de quoi il se mêle, mais il se contente de hausser les épaules – ce n'est pas en se disputant avec Mahiro qu'il va s'endormir.
- Tu devrais dormir. soupire t-il.
Est-ce que Mahiro se pose des questions lui aussi ? Ou est-ce qu'il continue de laisser ses sentiments dicter sa conduite ? Yoshino est trop fatigué pour creuser la question. Il a toujours suivi Mahiro, et ça n'est pas près de changer. Lorsque le blond s'arrête, il recule quand il court, il le suit. Pas besoin de plus – et c'est pas comme s'il avait mieux à faire, désormais.
- Arrête de de te prendre la tête. Grogne Mahiro. Les rouages de ton cerveau m'empêchent de me rendormir.
Yoshino secoue la tête.
- Il faut bien qu'au moins un de nous deux en ait un en état de marche.
- La ferme.
Le brun s'apprête à lui rétorquer qu'on ne peut pas répondre « la ferme » à n'importe quoi sous prétexte qu'on est à cours d'arguments, lorsque Mahiro presse fermement ses lèvres contre les siennes et attrape sa nuque si violemment qu'il manque de s'étouffer.
Alors Yoshino la ferme effectivement. Il répond rien, dit rien, pense rien – parce que Mahiro l'embrasse.
Le brun a toujours deviné à quoi son imbécile d'ami pensait – ce qui lui a permis d'éviter pas mal de désastres par le passé. Ses actes impulsifs sont quasiment toujours guidés par les sentiments contradictoires qui s'entrechoquaient dans sa tête – la colère, la jalousie, la possessivité, la vengeance...Mais il n'est pas sensé rester quoi que ce soit de tout ça. Le passé reste omniprésent dans leurs esprits, mais tout ça est révolu. Terminé. Pas de tragédie l'esquisse d'un but et pas mal de questions.
Pendant un moment, Yoshino se demande si son seul but est de le faire chier jusqu'à-ce que mort s'ensuive – ce qui n'est pas une théorie si improbable – s'il perd la tête parce qu'il n'a pas touché une fille depuis trop longtemps. Mais ses lèvres un peu trop insistantes sur les siennes lui font se demander si Mahiro ne s'imagine pas qu'il lui appartient, à force de le suivre partout.
Est-ce qu'il n'y a pas un peu de vrai là dedans ? Est-ce qu'ils n'ont pas autant besoin l'un de l'autre ?
Cette fois ci, Yoshino doit avouer qu'il n'a pas la moindre idée de ce à quoi Mahiro peut bien penser. Il veut lui dire de le lâcher et d'arrêter ses conneries, parce que c'est pas lui, c'est pas eux – et qu'il ne sait même plus ce qu'ils sont sensés être.
Et est-ce qu'il a vraiment envie de savoir, cette fois ci ?
Les mains de Yoshino trouvent les épaules du blond et il ne sait plus s'il l'attire à lui où s'il le repousse. Mahiro lui vole son oxygène et ce qu'il reste de cohérence aux pensées qui se bousculent dans sa tête.
L'autre est bien le genre à penser que les nuits sont faites pour dire des choses qu'on aura pas à regretter le lendemain. Et il n'a pas l'air d'avoir envie d'aller plus loin – il a fait assez de conneries pour une bonne semaine, à coup sûr.
Peut être qu'à deux, ils trouveront un semblant de logique à cette histoire – leur histoire de tragédies, de cœurs brisés et de mauvaises décisions.
Et voualaaa ! J'ose espérer qu'ils ne sont pas (trop) OOC et que ça t'a plu, ma Popo d'amour 3
Mille crachats et perruches,
Aeliheart974
