Le réconfort de ses bras.
Titre : Le réconfort de ses bras.
Série : The 100
Couple : Bellarke / Bellamy & Clarke
Rating : T / M
Résumé : La mort d'Octavia plonge Bellamy et Clarke dans une peine insurmontable. Cela explique peut-être pourquoi ils ont but au point de se marier sans s'en rappeler. Mais comment gérer toute cette merde à leur réveil ? - Bellarke.
Disclaimer : Tout appartiens à Jason Rothenberg à qui je n'ai fais qu'emprunter cet univers fantastique.
Prologue.
-BELLAMY BLAKE !, hurla une voix stridente.
Le concerné sourit d'amusement et de malice en se retournant lentement. De l'autre côté de la cafétéria, Clarke Griffin le fusillait du regard, les poings serrés le long de son corps. Elle traversa la pièce en de larges foulées, sous le regard blasé de toute l'assemblée bien habitué à ce genre de scène. Elle se posta juste devant lui et commença sont spitch :
-Tu n'es qu'un abruti, Bell !
-Pour quelle raison, cette fois ?, demanda-t-il.
-Tu as mis un cœur dans mon casier !, s'écria-t-elle horrifiée.
-Et cela te dégoûte ? Tu veux être médecin, non ?
-Cela ne m'étonne pas que tu sois aller voler un cœur dans le laboratoire étant donné que tu en est dépourvu. D'ailleurs je me demande encore comment tu as sus en trouver un étant donné que tu ne devais même pas savoir quel aspect cela avait !
-Waho, quelle pique !, se moqua-t-il.
C'est sur cette dernière phrase que la sœur de Bellamy Blake, Octavia, entra à son tour dans la cafétéria et vint les rejoindre d'un air las.
-Qu'as-tu encore fait Bell ?, demanda-t-elle.
-Rien. Assura-t-il.
-Tu n'es qu'un pathétique menteur. Siffla Clarke.
-Bellamy, tu n'es pas le genre de mec à ne rien faire, surtout quand Clarke est dans cet état, alors qu'as-tu inventé cette fois ?
Ce dernier baissa honteusement la tête, comme un enfant prit en faute, et avoua à sa sœur – qui s'avérait en plus être plus jeune - :
-J'ai mis un cœur dans son casier.
-Un cœur ?!, s'étonna-t-elle avec horreur. Mais où es-tu aller trouver un cœur ?
-Dans le laboratoire.
-Que dois-tu maintenant dire à Clarke ?
-Je ne m'excuserais pas. Affirma-t-il en croisant les bras d'un air buté.
-Bell...
-Non ! Si j'ai fais ça c'est uniquement parce qu'elle a mit de la teinture dans mon shampoing.
-Arrête de faire le bébé, elle partait au lavage. Intervint Clarke.
-Et je me suis balader avec les cheveux vert pendant une putain de semaine !
-Quel dommage !, ironisa Clarke.
-Bien alors tu lui dois aussi des excuses.
-Hors de question ! Car, si tu te souviens bien, mon chère Bellamy, si j'avais fais cela c'est parce que tu avais fait des trou dans mon tee-shirt de sport pour que tout le monde puisse admirer mon magnifique soutiens-gorge.
Il sourit, se rappelant de l'allure de Clarke en cour de sport, le pire c'est qu'elle l'a réellement portée.
-Oui, mais avant tu avais... Commença Bell.
-Stop !, hurla Octavia. Tout le monde sait que vous vous faîtes des crasses, c'est pas nouveau, mais une revanche en entraîne une autre, c'est un cercle sans fin.
-Parce que Bellamy est trop puéril pour y mettre un terme.
-Tu es bien placé pour le dire, hein, princesse.
-Vous êtes tous les deux des gamins ! Envoyez-vous en l'air que l'on n'en parle plus !, s'impatienta Octavia.
Sa remarque lui valut des regards outrés et dégoûtés des deux concernés. Ils se jetèrent ensuite un regard excédé et partirent chacun d'un côté.
Le lendemain matin, le prof d'histoire entra dans la salle, Clarke fixa la porte, se demandant pourquoi Octavia n'était pas là, elle n'était jamais en retard, et les seules fois où elle manquait les court, elle lui envoyait toujours un message pour la prévenir qu'elle était malade. Alors que le prof d'histoire commença son cour, elle sortit discrètement son portable de sa poche et composa un message :
« Où es-tu O, le cour a commencé ? »
Elle attendit, son regard virevoltant entre la porte toujours fermée et la place vide à sa droite, tapant nerveusement sur sa table. Clarke n'était pas connu pour sa patience alors elle ressortit son portable seulement deux minutes plus tard pour renvoyer :
« Si tu as décidé de sécher pour la première fois, c'est ok, je ne te jugerais pas, mais dis-moi au moins que tout vas bien. »
Mais elle n'eut pas de nouvelle. Au bout d'une heure la porte s'ouvrit sur la CPE qui, les larmes aux yeux, fit signe au professeur de sortir, ce qu'il fit. Tout le monde profita de cette « pause » pour parler mais l'ambiance retomba lourdement quand le professeur et la CPE rentrèrent tous deux dans la pièces, les larmes aux yeux, en se raclant la gorge.
-Une nouvelle vient d'être portée à ma connaissance. Commença le professeur.
-Votre camarade, Octavia Blake, vient de décéder suite à un accident de voiture.
Clarke se décomposa, pas sûr d'avoir bien comprit. Elle ne pouvait pas avoir bien comprit.
-Nous savons que vous l'aimiez tous beaucoup, Octavia est... était, une personne très chaleureuse et aimante, c'est une énorme perte. Ajouta le professeur.
Les messes basses, les exclamations, la stupeur... tout ça n'était que brouhaha aux oreilles de Clarke. Octavia n'était pas morte. Hors de question ! Mais cela la frappa lorsque tout le monde se retourna vers elle, les sachant comme des sœurs. Et là, sans qu'elle ne s'en rende compte, elle se leva lentement de sa chaise et traversa la pièce pour sortir.
-Clarke... Souffla le professeur sans conviction.
On attrapa son avant-bras et, lorsqu'elle se retourna, elle se retrouva nez à nez avec la CPE :
-Nous pouvons en parler, tu n'es pas seule Clarke.
De quoi parlait-elle ? Elle ne connaissait pas Octavia ! Elle ne connaissait pas l'intonation de sa voix, le son mélodieux de son rire, ce petit froncement de sourcil absolument adorable qu'elle avait lorsqu'elle engueulait Bellamy et Clarke lorsqu'ils s'étaient une fois de plus pris la tête... Bellamy. Bellamy savait. Bellamy était la seule personne sur cette terre qui pouvait comprendre ce qu'elle ressentait. Alors elle dégagea son bras violemment de la prise de la CPE, sans un regard, sans un mot, et commença à marcher dans les couloirs.
Elle le repéra devant son casier, récupérant son blouson, le visage fermé. Elle se mit alors à courir comme si sa vie en dépendait, comme si Bellamy représentait la bouée de sauvetage dans son océan de douleur et alors qu'il la vit arriver, il se retourna pour la réceptionner. Et là, au creux des bras de Bellamy, dans sa chaleur réconfortante, les larmes de Clarke se mirent à couler à torrent. Il ne la serra que plus fort en caressant ses cheveux.
Sans un mot, ils sortirent de l'enceinte de la fac pour monter dans la voiture de Bellamy qui reconduisit Clarke chez elle. Toujours sans un mot, il déposa un baiser sur son front avant qu'elle ne sorte de la voiture.
En passant le pas de sa porte, la mère de Clarke ainsi que son père, lui sautèrent dessus en lui demandant comment elle allait. Elle ne répondit pas, se laissant silencieusement enlacer par ses parents à tour de rôle. Puis, devant son manque évident de réaction, ils la laissèrent aller s'enfermer dans sa chambre.
Bellamy entra dans son appartement nouvellement vide. Cet appartement qu'il partageait avec l'unique membre de sa famille : Octavia. Il ne savait pas comment il allait survivre à cette perte, comment il pourrait un jour se sentir vivant de nouveau. Il avait échoué lamentablement. Il avait été plus qu'un grand-frère, presque un père, pour elle. C'est lui qui l'avait élevée, qui lui avait tout apprit, qui avait séché ses larmes, supporté ses colères et partagé ses éclats de rire. Même si parfois il avait l'impression que c'était elle la grande sœur tellement elle était mature et avait la tête sur les épaules.
Sa petite sœur, sa responsabilité. Il l'avait toujours dit et aujourd'hui il avait grandement merdé : il l'avait perdu.
Le téléphone de Clarke ne cessait de sonner mais elle n'y prêtait pas attention. Elle ne pouvait parler à personne, sachant que c'était certainement des gens qui se demandait si elle allait bien, voulait prendre de ses nouvelles, mais même si c'était adorable, elle n'en avait pas la force. Au bout de plusieurs heures, elle céda en l'attrapant. Tous les appels venaient majoritairement de Finn ou de Raven.
Finn et Raven sortait ensemble depuis toujours, lui semblait-il, la maternelle ou quelque chose comme ça. Et ils habitaient ensemble depuis au moins 3 ans. Cela n'était donc pas étonnant qu'ils essaie tous les deux de la joindre. Elle poussa un soupire quand elle comprit qu'elle ne pourrait pas toujours éviter la conversation et comme Raven était sa meilleure amie, elle Octavia et Raven formant un trio d'enfer, elle se devait de l'appeler. Alors elle appuya sur rappeler et attendit. Raven décrocha à la première sonnerie et demanda directement :
-As-tu vu Bellamy ?
Décontenancée, Clarke répondit d'une voix rendu roque par les pleurs :
-Pas depuis qu'il m'a ramené ce matin.
-Nous avons essayé d'aller chez lui, il n'y a personne. Sa voiture n'est pas sur le parking et personne n'a de nouvelle de lui.
-Il a peut-être simplement besoin de temps seul.
-Peut-être mais cela nous inquiète, on a peur qu'il fasse une connerie, tu sais qu'Octavia est absolument tout pour lui.
Pas faux... Maintenant Clarke aussi était inquiète.
-Je m'en occupe. Répondit-elle simplement sachant parfaitement où il pouvait être.
Sur ce, elle raccrocha pour sortir de chez elle sous les regards inquiets de ses parents et monter dans sa voiture. Elle devait ressemblée à un zombie mais peu importe. Elle roula une demi-heure avant d'arriver à ce bar à la sortie de la ville, l'Arche, où Bellamy les emmenait souvent elle et Octavia, y travaillant dans le plus grand secret pour ne pas voir ses potes débarquer à tout moment. Elle n'avait jamais trop comprit pourquoi et ne le lui avait jamais demandé, se contentant de se taire à ce sujet. Elle passa la porte et l'aperçut immédiatement au bar pratiquement désert. Quelle heure était-il ? Peu importe... Elle vint s'asseoir à ses côtés dans le plus grand silence.
Il leva une main, attirant l'attention du barman.
-Une vodka redbull. Commanda-t-il.
Lorsque le barman le déposa sur le comptoir, Bellamy fit glisser le verre devant Clarke qui le regarda avec étonnement.
-Tu as une tête à faire peur. Dit-il simplement.
-Toi aussi. Et tu pue l'alcool.
Il sourit légèrement. Clarke n'hésita qu'une seconde avant de boire le verre cul sec et de lever la main pour en avoir un autre. Ils restèrent ainsi, buvant verre après verre dans un silence de plomb.
-Octavia serait furieuse de nous voir picoler. Dit Bellamy après un moment.
-Ouai mais ça la calmerait de nous voir côte à côte sans nous entre-tué.
-C'est clair ! Peut-être qu'elle éviterait de nous passer un savon du coup.
-Certainement !
Ils se laissèrent tout deux bercer par la brume d'alcool qui endormit la douleur peu à peu, les plongeant dans un bien-être illusoire mais nécessaire. Une chanson débuta, leur chanson, à Clarke et Octavia, celle qu'elles chantaient chaque année pour les anniversaires de l'une et de l'autre depuis qu'elles connaissaient cette endroit : Girls just want to have fun. Bellamy et Clarke échangèrent un regard et sourirent, chacun se rappelant les mêmes souvenirs. Bellamy se leva de son siège en attrapant la main de Clarke et l'entraîna sur scène avant de lui mettre un micro dans les mains et d'en prendre un.
-Tu es cinglé !, s'exclama Clarke en riant.
-Aller chante avec moi !
-Pour Octavia. Accepta Clarke.
-Pour Octavia. Répéta-t-il d'un air entendu.
Ils se mirent alors à chanter à tue-tête, se trémoussant au rythme de la musique, riant à chaque pas de danse de l'autre. Ils s'amusèrent réellement, malgré la peine, grâce à l'alcool.
Le matin suivit...
Clarke gémit en tentant d'ouvrir les yeux. Elle avait un tel mal de crâne... Mon dieu, elle n'aurait pas du boire autant. Lorsque ses yeux s'habituèrent enfin à la lumière elle ne reconnut pas où elle se trouvait, puis elle vit Bellamy allongé à ses côtés, totalement nu et poussa un petit cris de surprise qui ne parvint même pas à le réveillé. Elle jeta un œil à son propre corps : elle était également nu. Et merde...
Et là son regard tomba sur quelque chose de nettement plus grave : un anneau. Un anneau à son annulaire... Elle jeta un œil à la main de Bellamy qui en portait également un. Putain de merde ! Puis se levant, la tête tournant dangereusement, elle enroula le draps autour d'elle, le tenant sur sa poitrine et sortit de la chambre. Dans le salon, sur la table basse, une corbeille de fruits contenant une carte : « Monsieur et Madame Blake, bienvenue à Las Vegas. Félicitation pour votre mariage. La réception de l'hôtel. »
Las Vegas ? Elle ne se rappelait même pas comment elle avait atterrie ici ? Elle ne se rappelait pas non plus être devenue Madame Blake !
-Clarke ?
Elle sursauta en se retournant pour faire face à Bellamy qui avait eut la décence d'enfiler un caleçon. Son regard se dirigea automatiquement sur l'anneau au doigt de Bellamy qui suivit son regard avant d'ouvrir la bouche d'incompréhension et de jeter un œil à celui de Clarke, tenant toujours le draps et de dire, l'air totalement perdu :
-Qu'est-ce qui s'est passé ?
