Disclamer : L'histoire de Saint Seiya ne m'appartient pas, idem pour les personnages. Ils appartiennent à Kurumada.
Bon, tout d'abord je préviens ceux qui seront déçus d'avance : le premier chapitre n'est pas à l'image des suivants. Je l'ai fait court car je n'avais pas vraiment d'inspiration, et en même temps si. C'est étrange, mais j'ai plein d'idées mais je ne peux ou ne veux pas les exploiter. Allez savoir pourquoi.
J'avoue que j'ai eut du mal au début, pour les dialogues. Je suis une inconditionnelle des guillemets et ils n'apparaissent pas ici. C'est vraiment... Enervant.
L'identité de Milian est facile à deviner ? Dommage, je ne cherchais pas à conserver son anonymat. Mais peut-être que vous vous trompez ? En même temps, ça m'étonnerais.
L'homme aux longs cheveux aigue marine grogna. En face de lui un blond un peu plus jeune baissait la tête, l'air coupable. Il n'aimait pas quand son tuteur s'enervait. C'était rare (très rare) et quand ça arrivait... Une catastrophe nucléaire était à craindre. Dans les mains du plus vieux, une lettre qui semblait être la source de la discorde.
- Camus... Je sais que je ne t'ai rien dit avant d'écrire à mon père, mais je voulais juste voir si il restait quelqu'un... Je n'ai jamais voulu partir !
-... J'espère pour toi que c'est vrai.
Hyoga se mordilla la lèvre infèrieure. Il était vrai qu'engager un detective privé pour retrouver son père et de lui écrire quelques temps après, tout cela sans en informer celui qui avait été son maître et qui, à présent, était son tuteur légal, n'avait pas été la meilleure idée qu'il avait eut de toute se vie.
- Est-ce que je peux la lire, quand même ?
Yeux de chien battu. Jamais Camus n'a résisté à ses yeux là. Ce dernier soupira avant d'abdiquer.
- Vas-y.
Hyoga lui prit la lettre des mains puis la décacheta lentement. Il prit le papier se trouvant à l'interieur et l'observa quelque secondes, avant de le lire.
Cher Hyoga,
Je ne doute pas que tu puisse être le fils de Natassia : tu écris comme elle.Je ne savais pourquoi elle avait disparu de ma vie, et j'ai souvent cru qu'elle en avait assez d'être ma maîtresse sans que je divorce de ma femme.Et tu m'apprends qu'elle était enceinte... Enfin bref, je suppose que les élucubration d'un homme comme moi doivent te sembler futiles, je vais donc aller à l'essentiel.Je me réprésente, même si tu dois déjà connaître mon identité : Je m'appelle Kristos Nakagawa. J'ai 43 ans et je possède la nationalité japonaise bien que ma mère fut grecque. J'ai un fils de 21 ans, qui s'appelle Milian. Il est grec et a disparu l'année de ses 6 ans. Je l'ai retrouvé, mais il est plongé dans un profond coma. C'est ton demi-frère. Je ne suis pas marié, du moins plus, car mon Hali (la mère de Milian, une grecque) à découvert que je l'avais trompée avec Natassia. Depuis, je ne l'ai pas revue et j'ai appris il y a peu qu'elle était morte. Tu connais déjà mon numéro de telephone et mon adresse, je suppose. Appelle moi si tu compte me rendre visite.
Bonne journée,
K. NAKAGAWA
Hyoga esquissa un sourire. Son père avait l'air de quelqu'un de très gentil. Il se demandait pourquoi sa mère avait fui. Sûrement à cause de l'ex femme de Kristos. Derrière lui, Camus se pencha legèrement afin de glaner quelques informations sur le père de Hyoga. Père qui allait peut-être lui enlever la seule personne qui l'appréciait et qu'il appréciait en retour. D'ailleurs, si Hyoga vivait avec lui et non avec la famille qu'on lui aurait cherché, c'était uniquement grace à Saori Kido. Athéna, qui s'était montrée si miséricordieuse envers ses anciens chevaliers. Ils avaient tous ressucités au sanctuaire, sauf quelques uns. Mu du Belier, Milo du Scorpion et Aiolia du Lion. Athéna avait déclaré qu'ils vivaient et se souvenaient de tout après une certaine periode, mais avaient effectué l'Athéna Exclamation alors qu'ils en connaissaient les risques et les conséquences. Elle les avait donc envoyés aux quatres coins (ou aux trois, vu leur nombre) et s'était arrangée pour que leur famille les retrouve. Lui, Shura et Saga auraient aussi du être bannis, mais ils étaient morts et avaient fait cela pour elle. Comment les punir ?
- Camus... Tu m'autoriserais à aller chez lui ?
-... Bien sur. Si tu me laisse t'accompagner.
- Merci !
Hyoga sourit à son tuteur puis laissa echapper un baillement. Géné, il se frotta la tête et tira la langue. Camus eut un sourire attendrit et déclara " Au lit ! ", et Hyoga lui obéit. Ce dernier rentra dans sa chambre, se deshabilla et s'enroula dans sa couette pour un repos bien mérité.
Camus se retrouvait donc seul dans le salon. Il se dirigea vers le bar et se servit un verre de vodka. Lui, le grand, noble et fort chevalier du Verseau avait peur. Mais pour Hyoga, il ne devait pas laisser apparaître cette peur.
Après quelques verres, le Français se leva et lui aussi partit se coucher dans sa chambre. Demain, ils appeleraient Kristos et bientôt, Hyoga rencontrerai la figure paternelle et l'abandonnerait. Il en était persudaé.
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Milian entendait les gens se deplacer autour de lui. En un sens, ça lui faisait peur. Beaucoup plus que sa vie d'avant, même si celle-ci lui était presque inconnue. Il retrouvait peu à peu ses souvenirs, mais tout était flou. Il se souvenait de Kristos et de Hali. Ses parents. Hali avait toujours aimé Kristos, mais celui-ci ne le lui rendait pas. D'ailleurs, il avait confié à Milian qu'il avait une amoureuse mais qu'en aucun cas il ne devait en parler à Hali. Le jeune garçon avait accepté et gardé le secret. Il avait toujours été plein de vie, très gentil et agréable. Son dernier souvenir d'enfance était celui de sa mère, pleurant, l'observant et lui souriant. La falaise et... Hali disparait. Maintenant qu'il y repensait, lui et son père avaient causé la mort de sa mère. Quelques heures plus tard, alors qu'il était encore sur la falaise, des gens en armures vinrent le chercher et après... Ce fut le trou noir. Mais ce trou noir génait Milian. Ca n'était pas normal. Comme si un voile protecteur de couleur sombré avait été déposé et se souleverait quand le vent le souhaiterais. Quand Milian serait prèt. Il entendait Kristos qui lui parlait. Il avait retrouvé Natassia, ou du moins ce qu'il en restait. Son fils. Leur fils. Un jeune garçon de 15 ans nommé Hyoga. Milian sourit interieurement. Depuis que le corps de Hali avait été retrouvé dans la glace, parfaitement conservé, Kristos avait été accablé de chagrin et l'entendre ainsi heureux ravissait Milian. Il sentait que son reveil approchait. Oui... Plus que cet agaçant voile obscur.
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Kristos Nakagawa dormait, avachi sur le canapé. Il avait passé toute la journée avec son fils jusqu'a la fin des visites, quand une infirmière rougissante lui avait demandé de quitter la chambre du jeune homme pour faire sa toillette. Après cela, Kristos était rentré chez lui et s'était tout de suite étalé sur le canapé et avait ronflé toute la nuit durant. La sonnerie criarde du telephone le reveilla et il se dirigea vers l'appareil bruyant en lachant des "ça va, j'arrive", même si il était au courant que son futur interlocuteur ne l'entendrais pas. Il bailla et décrocha le telephone, le mettant en haut parleur afin de l'entendre et de parler tandis qu'il s'habillait.
- Kristos Nakagawa, j'écoute ?
- Bonjour, c'est Hyoga...
Kristos se figea dans l'enfilement de son pentalon. Puis s'approcha du combiné en le regardant avec des yeux pleins d'amours, destinés à son fils.
- Bonjour Hyoga. Comment vas-tu ?
- Très bien, et vous ?
- Tutoie moi, s'il te plait. Ca va très bien. Qu'est-ce qui te pousse à m'appeller ?
- J'aimerais qu'on se voit aujourd'hui, si tu veux bien... Enfin si tu as le temps.
- Bien sur. Venez chez moi vers seize heures, on discutera et ensuite on ira voir ton demi-frère. Ca vous va ?
- Deux minutes. Camus ? Ca irait d'aller chez mon père à seize heure et ensuite d'aller voir mon demi-frère ? D'accord, merci.
- Donc ?
- Il veut bien. Quelle chance que nous habitions à Paris, nous aussi !
- Oui. Bonne matinée, Hyoga.
Kristos raccrocha et soupira. Il jeta un regard à sa montre qui lui revela qu'il n'avait plus que trois heures pour faire le ménage avant que son fils n'arrive. L'homme alluma son ordinateur, mit de la musique populaire et commença son menage.
Voilà. C'est la fin du premier chapitre. N'hesitez pas à commenter tout cela, je ne vous mordrais pas. Quoi que...
Bref. Bonne soirée/journée/matinée.
