Bonjour tout le monde! Me voici de retour avec une nouvelle fanfiction. Il s'agit de la suite de ma fic : Seule maître de sa vie, d'où la ressemblance de titre c'est voulu. Comme j'ai dit à la fin de l'autre fic, celle-ci mettra de l'avant la nouvelle génération qui a vu le jour dans l'autre. Donc je conseille de lire «seul maître de sa vie» avant pour ne pas manquer des éléments. Et avant de vous laisser avec le premier chapitre de cette nouvelle histoire, je veux simplement vous prévenir que ça va commencer assez fort et que je vous remercie encore de me lire en espérant que vous serez plusieurs à continuer à me suivre dans ce nouveau projet et surtout à m'envoyer plein de reviews!!! Car j'ADORE avoir votre avis et vos commentaires!!
CHAPITRE 1 : UNE PREMIÈRE VISION
Les japonais avaient droit à une magnifique journée en cette fin du mois de septembre. Dans la cours d'une école, la cloche retentit libérant les étudiants après une autre journée d'école. Tous les adolescents sortaient ravis que la journée soit terminée pour reprendre le chemin de la maison ou pour se rendre à diverses activités parascolaires. Kimito Kensaky, étudiantes de treize ans, sortit de l'école après avoir dit salut à ses amies et trouva une jeune fille de huit ans qui l'attendait à l'entrée pour rentrer à la maison.
« Allo Kim! » S'exclama-t-elle.
« Salut Naomi. Tu es prête ? On y va. »
Naomi attendait toujours Kimito pour rentrer à la maison. Yukari n'aimait pas que sa fille de huit ans rentre toute seule, elle avait donc chargé Kimito de faire le trajet entre l'école et la maison avec elle, matin et soir. Les deux filles rentraient donc ensemble comme toujours.
Naomi était une fillette débordant d'imagination. Elle trouvait le chemin menant à la maison assez monotone et parfois essayait d'entraîner Kimito dans ses jeux. Elle se mit à sautiller à reculons en riant et en incitant Kimito à faire de même. Mais l'adolescente n'entra pas dans son jeu cette fois. En fait, depuis quelque temps, elle entrait de moins en moins dans son jeu. Naomi avait déjà demandé à sa mère, pourquoi Kimito ne voulait plus toujours jouer avec elle comme avant. Yukari lui avait répondu que Kimito vieillissait et qu'elle n'avait plus les mêmes intérêts qu'elle, mais elle lui avait assuré qu'elle l'aimait encore comme avant. Depuis, Naomi ne voulait plus vieillir si ça faisait changer les gens. Elle préférait la Kimito d'avant, celle qui jouait avec elle après l'école, tandis qu'à présent, elle préférait aller voir ses amies de son âge, où encore aller perdre son temps à son cours de karaté ou ses autres activités.
En arrivant à la maison, Kimito alla presque aussitôt dans sa chambre pour redescendre quelles minutes plus tard avec son équipement de karaté.
« Il faut beau dehors, tu viens jouer avec moi dans les balançoires ? » Demanda Naomi en la voyant revenir.
« On est mercredi, Naomi, j'ai mon cours de karaté aujourd'hui tu sais bien. Plus tard d'accord. »
Kimito termina de prendre ses affaires et fila pour ne pas être en retard. Naomi, au lieu d'aller dehors, alla plutôt rejoindre sa mère à la cuisine. Se demandant si Kimito allait vraiment vouloir jouer dehors avec elle plus tard, où si encore une fois, elle avait dit ça, mais que plus tard, elle aurait des devoirs ou autres choses à faire encore.
Dix minutes plus tard, Kimito arriva à l'école de karaté où elle suivait ses cours depuis un an déjà. Elle se débrouillait très bien jusqu'à maintenant et s'étaient fait plusieurs amis dans le groupe. Tous le monde se rassembla pour le début du cours et salua le Sensei. Le cours commença alors en débutant pour des échauffements puis plus tard, Kimito se jumela avec Asami pour pratiquer ses techniques de combat. C'est alors qu'au beau milieu de leur échange, Asami vit Kimito défaillit, comme si la tête lui tournait. Elle s'approcha de son amie inquiète, lorsque celle-ci s'écoula devant ses yeux. Aussitôt le Sensei accourut pour voir ce qui venait de se passer, croyant d'abord qu'elle était tombée, comme ça arrivait souvent, en manquant un mouvement, il se rendit vite compte que la jeune fille avait perdu connaissance.
VISION
Kimito n'avait pas vraiment expérimenté les visions dans sa vie, mais elle en connaissait assez d'après ce qu'Hitomi en avait dit pour savoir qu'il s'agissait de ce phénomène lorsqu'elle se retrouva un moment dans le noir et le silence avant que le décor l'entraîne dans un endroit qui lui était inconnu où des personnes se trouvaient, mais où, elle, elle n'était pas vraiment. Elle fut du même coup envahie par la tension et le danger qui flottait dans l'air, car ce n'était pas une vision de bonne augure qui venait de frapper la jeune fille.
« Vous ne pouvez aller nulle part à présent, inutile d'essayer. » Dit une voix.
Kimito vit alors sa tante Hitomi regarder autour d'elle et en faisant de même, elle constata qu'ils étaient sur le sommet d'une montagne et qu'il n'y avaie pas d'issus et les parois ne permettaient pas de descendre, elles n'assuraient qu'une chute vertigineuse et mortelle. Kimito vit alors le cercle de gens qui les entouraient. L'un d'eux se tenait dans le rond et faisait face à Van.
« Je ne le dirais pas deux fois lâcher-là » Ordonna le roi de Fanalia, épée levées et ailes déployés.
La vision de Kimito se troubla un moment et un puissant cri retentit dans l'air.
« NON!!! »
Kimito fut terrorisée par la façon dont sa tante venait d'hurler. Sa vision lui permit alors de voir Van lutter pour tenir debout devant sa tante. Mais ses jambes avaient de la misère à le supporter et la douleur vint à bout de lui lorsqu'il s'écroula dans les bras de sa tante. Kimito vit alors avec horreur le torse de Van couvert de sang, son propre sang qui coulait d'une profonde plaie au thorax. Hitomi criait le nom de son mari au désespoir. Mais rien de ce qu'elle pouvait faire à présent n'arrêterait l'inéluctable, car les forces de Van le quittaient déjà. Ses magnifiques ailes blanches perdaient déjà de leur brillance en retombant mollement dans son dos.
« Je suis…désolé… Je….Je t'aime…Hi…to..mi. »
« Non, Van! » Mais cette fois elle n'eut pas de réponse.
« Ne pleurez pas, Milady, vous irez le rejoindre bien assez tôt. »
Hitomi se retourna vers le meurtrier de son unique amour, une lueur de mort dans les yeux qu'on ne lui avait alors jamais connu. Toutes les fibres de son corps aspiraient à la vengeance. Elle n'avait aucune chance seule, mais elle se serait jetée à la gorge de ce type pour lui enlever la vie de ses propres mains, elle qui n'avait pourtant jamais aimé la violence elle sentait la soif de sang couler dans ses veines. Mais elle n'en ferait rien, car une chose l'empêchait d'agir. La seule et unique chose qui avait encore de l'importance à ses yeux à ce moment. L'assassin de Van détenait entre ses mains une autre vie toute aussi importante, celle de leur filles, Talim.
« Prenez ma vie si vous voulez, mais laisser la partir.»
« Pourquoi ferai-je une chose pareil, quand vous êtes toutes deux à ma merci. »
« Elle n'a que trois ans par pitié. »
« Pitié… je ne crois pas non. »
Le cercle d'ennemi se resserra autour d'Hitomi. Cette fois ce fut Kimito qui cria, mais son cri se perdit dans l'air, car personne ne pouvait l'entendre. Une puissante lumière rose émana alors du pendentif que sa tante avait au cou. Il brillait à présent de milles feux plus qu'il ne l'avait jamais fait auparavant. Craignant ce qui suivrait, de multiples projectiles partir du cercle pour attendre Hitomi de tout bord tout côté, mais elle continua à tenir bon un moment sur ses jambes tremblante. Elle savait que ce que son heure avait à son tour sonnée, mais elle devait tenir encore un moment. Le temps que son ultime souhait, celui pour lequel elle venait de donner sa vie se réalise.
Le pendentif flotta alors de lui-même devant elle et dans une explosion de lumière se fragmenta en trois morceaux. Ils restèrent ainsi suspendus dans les airs un instant avant de se séparer pour de bon. L'un des morceau fut projeté dans les airs et disparut dans l'horizon, le second alla percuter de plein fouet la fille de Van et Hitomi. Celle-ci cria sous l'impact lorsque le fragment entra dans sa petite poitrine pour s'y loger sans la blesser. Le troisième morceau, toujours retenue à la chaîne, resta sur place avant de tout simplement se volatiliser sans laisser de trace.
Un sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres de la mourante qui venait de se vider de ses dernières forces. Elle s'écroula alors au sol au côté du corps de Van.
FIN DE VISION
« Elle revient à elle! »
Kimito ouvrit les yeux pour découvrir tout le court de karaté qui l'entourait. Le professeur se tenait juste à ses côtés une expression de soulagement sur le visage.
« Comment te sens-tu ? »
Kimito tenta se lever, mais il l'empêcha en déposant gentiment une main sur son épaule.
« Tu viens de perdre connaissance. Vaut mieux y aller tranquillement. »
Si seulement ça n'avait été qu'une perte de conscience…
« Nous avons téléphoné chez-toi, ta mère va venir te chercher. »
« Ce n'est pas ma mère. » Corrigea Kimito par automatisme.
Presque aussitôt, la porte d'entrée s'ouvrit sur Yukari, qui s'était dépêchée de venir aussitôt qu'elle avait su, heureusement l'école de karaté n'était pas loin de leur demeure. En voyant Kimito assisse au milieu des autres, elle fut soulagée de la savoir remise, mais s'empressa tout de même d'aller la voir.
« Ça va, Kimito ? »
Elle ne répondit pas, Yukari avait simplement poser la question de façon automatique comme tout le monde le fait toujours, mais dans la situation présent, Kimito était loin de pouvoir répondre par l'affirmative, en fait elle ne comprenant pas encore comme elle pouvait ne pas réagir davantage après ce qu'elle venait de voir. En fait, elle avait envie d'hurler et pleurer, mais elle voulait encore moins devoir parler de ce qu'elle venait de voir face à tout ce monde qui ne pourrait jamais comprendre. Plus vite, ils rentreraient à la maison mieux ça faudrait.
« On peut rentrer, s.t.p. » La supplia presque l'adolescente.
Yukari s'inquiéta de la façon dont elle le demandait et décida qu'il valait sans doute mieux la ramener le plus vite possible.
« Merci d'avoir appeler. Nous allons rentrer à la maison je crois. » Dit Yukari au responsable de l'école.
Yukari entraîna aussitôt Kimito à la voiture et démarra. Elle regarda Kimito qui avait garder le silence. Elle semblait troublée par quelques choses, la meilleure amie d'Hitomi comprit alors ce qui venait de se passer, mais n'osa pas poser la question avant d'être à la maison.
En arrivant, Yukari ouvrit la portière de Kimito et cette dernière ne bougea pas. Yukari se pencha vers elle et lorsque l'adolescente relava la tête vers elle, elle lu dans son regard de la dévastation et de la détresse qu'elle n'y avait jamais vu avant, mais qui s'apparentait beaucoup trop à ce que ce qu'elle avait vu trop souvent dans ceux de sa tante.
« Tu as eu une vision n'est ce pas ? »
Kimito hocha de la tête et se projeta dans les bras de Yukari. Elle ne voulait pas brusquer la petite et ne souhaitait pas lui faire revivre ce qu'elle venait de voir, mais elle devait savoir.
« Qu'as-tu vu ? »
« Ils les ont tués! Ils ont été assassinés… je les ai vu mourir. »
Yukari se sentait impuissante. Bon dieu, elle n'a que treize ans, pourquoi doit elle avoir ses horribles visions à son tour. Elle aurait pu lui tenir le discours du simple cauchemar, qu'elle ne devait pas sans faire, mais elles savaient très bien toute les deux que ce n'était pas le cas, elles en savaient trop par l'expérience d'Hitomi pour ne pas faire attention à ce que ça pouvait représenter.
« Je sais que c'est dur, mais tu dois me raconter. On peut encore faire quelque chose. »
« Ils est trop tard,… ils sont déjà morts… »
Pour appuyer ses dires, Kimito leva son poing et l'ouvrit pour en révéler son contenu à Yukari. Celle-ci eut un choc et n'en crut pas ses yeux. Kimito tenait au creux de sa main un bijou qu'elle aurait reconnue entre tous, le pendentif d'Hitomi, ou du moins une partie.
Lorsqu'elle était revenue à elle, Kimito l'avait sentit dans sa main et aussitôt elle avait compris que cette vision était vraie, mais surtout qu'il ne s'agissait pas d'une projection d'un futur possible, mais bien d'événements ayant réellement eu lieu. Le fragment qu'elle tenait en main n'était autre que celui qui s'était volatilisé dans sa vision et le fait qu'elle l'ait entre les mains impliquait que les évènements ayant entourés sa séparation venait de se passer au même moment sur Gaea.
Note :
Ne me frapper pas… et oui j'ai osé faire mourir les deux personnages principaux d'Esca. J'ai écrit 60 chapitres sur eux dans mon autre fic et premières choses que je vais dans la suite, c'est de les faire crevé!! Désolé, mais ça devait malheureusement arrivés pour rendre le reste de la fic possible. J'espères que vous m'en voudrais pas trop d'avoir oser tuer Van et Hitomi aussi subitement. Alors j'attends vos commentaires avec impatience et je ne mets pas la suite avant d'en avoir!! Toute façon c'est pas encore écrit, mais je vais m'y mettre vous en faites pas.
Kiama
