Bonjour, Bonjour.
Quelques recommandations avant de lire cette fic.
C'est un HP/DM un DRARRY comme je les aimes ce qui veut dire : relation homosexuelles explicites, super explicite même.
Langages ordurier, insultes, violences et…mmhhr…VIOL.
Et toutes les choses vraiment pas cool que ça peut impliquer
D'où le rating M mes amis. Voir MA même si on ne peut pas le noter.
Ce n'est pas une deathfic. Mais il y aura des morts.
Homophobes, petits cœurs sensibles, âmes meurtris, abstenez vous.
Pour les autres j'espère de tout mon cœur que ça vous plaira.
N'hésitez pas à commenter. Koeur sur vous.
*Les pensées en italiques concerne presque tout le temps Harry. Voir tout le temps en fait.
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MAUVAIS CHOIX
Comme c'est étrange parfois, la façon dont vous entrez dans la vie adulte. Vous êtes d'abord un enfant, avec des rêves et des envies plein la tête. Vous vous voyez pompier, policier ou médecin peut-être. Mais pas garagiste, vendeur, ou… assassin. Vous vous imaginez toujours heureux, toujours serein, entouré de tous ce qu'il vous faut et de toutes les personnes que vous aimez. Et puis soudain, le mur de la réalité se lève pour vous briser les dents. D'un coup !
Vous êtes en train de courir vers un avenir que vous pensez radieux, parce que vous rêvez de vous en sortir et de faire les choses biens, de faire les bons choix. Mais le mur est là, il sort de la terre à une vitesse folle et vous explose la mâchoire, si vous n'êtes pas prêt. Il continue de grandir. Et pour ceux qui n'ont pas la force, pour ceux qui préfèrent rester par terre à ramasser leurs dents, pour ceux qui décide de le regarder se dresser, pour ceux qui décide de faire les mauvais choix, il n'y a pas d'échappatoire. Ensuite, il y à les autres, ceux qui accepte de se faire fracasser le crâne et qui en profite pour s'accrocher, ceux qui crache du sang et se mette à grimper, ceux qui décide de laisser les choses derrières eux avec l'assurance d'être plus légers pour s'en sortir, pour ceux qui font les bons choix, il n'y a pas de limite. Et puis enfin il y à ceux qui ne font aucun choix.
Vous vous réveillez dans ce placard sous un escalier et au dessus de vous quelqu'un piétine les marches pour que la poussière vous tombe sur le visage. Vous n'avez pas choisis cet endroit, on l'a choisit pour vous. Mais vous espérez tout de même trouver une porte de sortie, mais là aussi vous ne la choisissez pas. Quelqu'un vous dit que c'est votre destin que c'est comme ça et pas autrement. Alors le choix vous ne l'avez pas, vous écoutez, parce que vous voulez sortir de ce placard. Et le reste de votre vie s'écoule de la même façon. Vous ne choisissez pas de risquer votre vie, on vous l'impose. Vous ne choisissez pas de vous battre, on vous impose de le faire. Vous ne choisissez pas de perdre ceux que vous aimez, on vous les enlève. Vous ne choisissez pas de mourir, on vous l'impose. Vous ne choisissez pas de vivre, on vous l'impose. Parce que de vous dépend énormément de chose, sans même que vous en ayez décidé autrement. Vous êtes né pour faire de grande chose ! Sans savoir si de vous-même vous auriez monté le mur ou si vous seriez resté à ramasser ce qui était tombé de votre bouche. Et petit à petit toute les personnes qui choisissaient pour vous, qui vous guidaient, disparaissent. Les unes après les autres. Et vous vous rendez compte que vous avez grandi sans savoir ce que vous voulez.
On a choisi pour vous et maintenant qu'il faut que ça soit à votre tour de choisir, vous ne savez plus. Faut-il être pompier, médecin, garagistes, vendeur ? Et toutes ces questions aussi désuète soient-elles, sont les mêmes pour les sorciers. Vous remplacez pompier, par aurore et médecin par médicomage, garagistes par fabricant de balais et un vendeur, reste un vendeur. Cela reviens au même, vous n'avez toujours pas de réponse. Alors vous faites le seul choix qui vous semble bon, vous décidez de ne pas choisir du tout. Vous vous dites que comme ça vous ne risquez rien. Et c'est là que ça coince, vous ne risquez vraiment rien. Vous n'avancez pas, mais vous ne reculez pas non plus. Et vous devenez celui qui fait les mauvais choix, parce que vous restez devant le mur, vous ne ramassez rien mais vous ne grimpez rien non plus. Mais vous avez choisis de ne pas faire de choix, qui est en soi un très mauvais choix. Mais ça ira c'est votre choix, vous avez décidé. On vous à jeter contre la vie et votre mauvais choix est un choix tout de même.
Vous avez passé votre temps à respecter le choix que les autres faisaient pour votre vie, vous n'avez pas eu le temps de choisir l'enfance, vous n'avez pas eu le temps de choisir d'être adulte. A présent que vous stagnez, vous vous rendez compte de ce que qu'il se passe autour de vous. Vous prenez conscience que vous avancez dans un monde sale, que vous êtes à l'ombre de quelque chose d'impossible à surmonter. Vous vous apercevez qu'on vous à fait choisir quelque chose qui ne vous plait pas. Un autre placard, sous un autre escalier, une nouvelle poussière. Mais cette fois-ci vous ne pouvez pas l'ouvrir, ce n'est plus l'escalier qu'on piétine c'est votre propre corps. Alors, vous comprenez qu'il n'y a pas que le monde qui est sale, mais que vous l'êtes aussi. Vous ne serez pas pompier, médicomage, policier, fabricant de balais ou super héro. Vous ne serez rien de tout ça, parce que rien de tout ça ne vous plais. Vous commencez à vous conforter dans l'idée que les mauvais choix que vous faites reste vos choix tout de même et que ça mènera bien quelque part. Il n'y plus personne pour choisir de faire de vous quelqu'un de propre.
Alors vous ne choisissez pas, vous resterez sale. Dans un monde sale. A moins de faire, au moins une fois, le bon choix.
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2 mai 1999 première commémoration après la chute de Voldemort.
-Je laisse maintenant la parole à Mr. Harry Potter qui par son courage et sa bravoure à su mettre fin aux agissements de Tom Elvis Jedusor.
Kingsley Shacklebolt écarta son bras et invita le jeune homme de 18 ans à venir se présenter devant le micro. Harry Potter lui fit un mince sourire et s'avança. De l'intérieur de sa cape il en sortit un parchemin et le posa sur le pupitre qui faisait face à une foule immense. Le ministre de la magie avait choisis de faire cette commémoration à Poudlard. Alors en plus de tous le ministère, il devait faire avec tous les élèves de l'école de magie, ajouté à cela les journalistes et vous aviez un joli concentré de sorcier avide d'entendre ses mots, parfaitement prêt pour le mettre dans la pire position possible. Mais Harry ne faiblirai pas, il avait longuement réfléchis son discours et avait fait des efforts insoupçonné pour empêcher Hermione de le lire. Il se mit à chercher la jeune femme des yeux mais n'eut pas à regarder bien loin. Elle était au premier rang bien sûr, à ses cotés toute la famille Weasley l'observait dans un silence religieux. Harry ne prit pas la peine de tousser.
-Bonjour à tous. Avant de commencer j'aimerais vous dire que ce discours sera mon premier et mon dernier. Je pense d'ailleurs, qu'à l'avenir, je ne participerais à aucune autre commémoration.
Harry laissa la foule murmurer des exclamations, froncer les sourcils et s'indigner un peu avant de reprendre.
-Il me semble déjà que d'autre personne devrait se trouver à ma place en ce moment même. Des personnes qui ont étaient aussi brave et courageuse que moi, des personnes qui ont risquaient leurs vies tout autant que la mienne. Je pourrais vous citer entre autre Hermione Granger dont l'intelligence et la patience ont été d'une aide incontestable, d'absolument toute la famille Weasley qui s'est battu avec conviction et qui ont perdu quelqu'un de précieux, de Neville Londubat et de Luna Lovegood dont le soutien et les conseils éclairés nous ont permis de, je cite « mettre fin aux agissements de Tom Jedusor ». Aussi toutes les personnes qui ont mis en place Potterveille et on formé une résistance plus que spectaculaire contre les forces sombres qui soutenais Voldemort. Ainsi que des personnes moins connus…Qui seront peut-être juger plus cruellement mais qui ont su contre toute attente et au péril de la vie de ceux qu'ils aimaient faire des choix qui nous ont permis de mettre fin à cette guerre : Narcissa et Draco Malfoy. Je ne vous demande pas d'être d'accord avec moi, je vous demanderais juste de faire preuve de compréhension. Comprendre ce qui nous pousse à faire les choix que nous faisons et si ils sont motivé par des intentions louables ou non. Et si vous comprenez alors peut-être que vous pouvez pardonner. C'est pour cela que plus tard, si vous tenez toujours à ces commémorations, je pourrais vous citer encore bien des noms de personne qui pourrait être à ma place les années suivante. Mais en vérité aujourd'hui j'aimerais vous parlez de ceux qui n'y assisterons jamais, ou qui ne se tiendrons pas devant vous comme je le fais maintenant. Ces personnes qui ont souffert, qui se sont battus, qui ont cru à un monde meilleur et qui ne serons pas là pour le voir. J'aimerais qu'on se souvienne que la violence appelle la violence et que la compassion appelle la compassion. Je ne vous citerais pas le nom de toutes les personnes qui ont péri dans cette guerre. A la place je vous citerais une phrase qu'Albus Dumbledore m'a dite :
« N'ayons pas pitié des morts, ayons pitié des vivants et de ceux qui vivent sans amour. »
-Je vous remercie de m'avoir écouté.
Harry replia son parchemin, et quitta la scène dans le silence le plus complet.
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Draco Malfoy ramassa le journal qu'Hermione Granger venait de faire tomber, il regarda avec des yeux horrifié l'image qui bougeait en une de la gazette du sorcier. Harry Potter était tenu par deux aurores, son visage était tuméfié, il avait un œil au beurre noire, sa lèvre ainsi que son arcade sourcilière étaient fendue et du sang maculé le coté droit de son visage de même que le col de sa chemise. Celle-ci ne tenait plus que par un seul bouton au niveau de son nombril, découvrant la moitié de son torse sur lequel on pouvait déjà voir d'énorme bleu. La photo tournait en boucle sur un Harry qui regardait d'abord le photographe avant de baisser les yeux piteusement. Le blond se mit à lire l'article et pesta contre ces charognards de reporter.
Dans la nuit du 12 juin 2002, le célèbre sauveur du monde sorcier vient définitivement de ternir son image de saint déjà bien écorchée. Harry Potter aurait en effet frappé un homme à mort dans le bar du Chesterpierce sous le regard horrifié de sa fiancée et des quelques clients qui s'y trouvaient. Il a immédiatement était appréhendé par les autorités et s'est rendu sans aucune protestation. Depuis un an déjà le jeune homme, surnommé aussi « celui-qui-a-survécu », ne semble pas se remettre complètement de la fin de la guerre. Quand tout le monde autour de lui semble avancer vers un destin plus radieux notre cher Harry Potter reste totalement incapable de faire de même. A l'instar de Draco Malfoy qui prouve, en devenant l'un des aurores le plus doué de sa génération, que le repenti et l'absolution et totalement possible à force de travail et de persévérance.
Retrouvez le témoignage de Rochart Flius en page centrale.
P.4 Draco Malfoy l'ange au visage d'ange ?
P.3 Harry Potter descend dans les enfers.
- Dis-moi que c'est une plaisanterie Draco, dis-moi que cet homme est à St mangouste et que dans deux jours il sera sur pied ! Draco !
Mais Draco ne répondit rien. Il ne le pouvait pas. Harry avait bien été arrêté hier soir. Il se trouvait bien dans une des cellules du ministère. Et l'autre homme était bien mort.
OooO
- Désolé Malfoy mais tu n'interrogeras pas Potter.
- Je pense vraiment qu'au contraire ce serait beaucoup plus judicieux que je l'interroge.
- Ce sont les règles Malfoy, vous êtes beaucoup trop proche de lui pour qu'on vous laisse l'interroger.
-Je ne suis pas un proche d'Harry Potter, on a juste était à l'école ensemble.
-Ne me faites pas rire Draco, vous déjeunez avec sa meilleure amie quasiment tous les jours. Vous pourrais regarder l'interrogatoire mais ça sera tout.
Draco pinça les lèvres. Il ne mentait pas quand il disait qu'il n'était pas proche d'Harry, mais son supérieur ne mentait pas non plus en disant qu'il était proche d'Hermione. Mais ça, ça n'avait pas été suffisant pour briser la carapace en acier que s'était forgé le brun. Draco avait fait des efforts pour améliorer leurs rapports mais jamais Harry n'avait daigné accepter quoique ce soit venant de sa part. Skeeter avait raison quand elle disait qu'Harry Potter descendait dans les Enfers, il chutait même.
Il suivit son chef et passa dans la salle qui permettait d'assister à l'interrogatoire d'Harry Potter.
OooO
- Vous avez tranché la gorge de cet homme, mais ce n'était pas votre intention n'est ce pas. C'est lui qui vous a agressé ?
- Je ne sais plus, peut-être. Il y avait cette bouteille et j'ai juste…enfin je l'ai enfoncée. C'est moi qui l'ai tué.
Harry était complètement perdue et ses yeux resté fixé sur ses mains. Les aurores ne l'avaient pas attaché ça leur semblait trop absurde de le faire. Harry ne s'était pas débattu, il n'avait hurlé sur personne, il s'était totalement laissé faire. Tout l'interrogatoire semblait être une pièce de théâtre, monté pour que Potter puisse s'en sortir sous les applaudissements. Mais Draco voyait parfaitement bien qu'Harry ne savait pas jouer son rôle.
- Depuis quand n'avez-vous pas dormit ?
- Quatre ou peut-être cinq jours…Je dors vraiment très mal.
- Combien de potion sans sommeil prenez-vous ?
- Une le matin et deux le soir.
Les aurores se regardèrent horrifié mais Draco se dit qu'ils devaient aussi être soulagés. Harry Potter n'était clairement pas en possession de tous ses moyens. Le blond sentait poindre la même inquiétude qui devait ronger les aurores qui interrogeaient Harry. En plus d'être accro à une potion, il était sûrement en plein trouble psychotique. Mais c'était un meurtre. Harry était un meurtrier.
OoooO
- Mr. Harry James Potter. Vous êtes accusé du meurtre de Jonsy Amounce. Les charges qui sont retenus contre vous sont les suivantes : Coups et blessures ayant entrainé la mort sans intentions de la donner. Que plaidez-vous ?
- Coupable.
- Bien. Nous noterons qu'au vue des circonstances atténuantes qui vous sont attribué c'est-à-dire votre dépendance à une potion de catégorie 3, votre état psychologique et le cas de légitime-défense, vous bénéficierez d'une peine allégée de 4 ans d'emprisonnement ferme à Azkaban.
Hermione et Ginny fondirent en larmes, les regards des personnes qui avaient assisté au procès étaient médusés. 28 juillet 2002, Harry Potter irait en prison.
OooOooO
- Bien le prochain groupe d'Aurore qui devra faire son tour à Azkaban sera composé des membres suivant : Samuel Price, Bidile Tourel, Draco Malfoy, David Herbot, Ronda Scott. Vous y resterez un mois.
Draco Malfoy ramassa ses affaires et sortit de la salle de réunion. Depuis qu'il était Aurore il n'avait jamais mis les pieds dans la prison. Ça serait la première fois qu'il visiterait l'endroit ou son père est mort. Là ou Harry Potter était enfermé. D'un pas un peu incertain, il se rendit dans le bureau d'Hermione Granger. Il n'eut pas le temps de toquer que la porte s'ouvrait déjà à la volée sur une Hermione rouge de colère.
- Oh bonjour Hermione, tu as l'air en forme.
- Malfoy ! J'espère que tu as une bonne raison de venir me déranger !
La jeune femme passa devant lui en le bousculant, le blond ne s'en offusqua pas et la suivit.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non, la routine, le travail et les disputes avec Ron.
Draco renifla dédaigneusement. Hermione et Ron se disputaient presque tous les mois, les raisons étaient diverses et variables mais Draco soupçonné que le sujet principal de leurs disputes ne tournait autour que d'une seule personne. Il prit le bras d'Hermione et la força à ralentir. Elle se retourna vivement et le braqua du regard, mais finalement son visage finit par s'adoucir.
- Excuse moi Draco, c'est juste qu'il est vraiment impossible en ce moment.
- C'est quoi maintenant ? Il me soupçonne de t'emmener diner dans les meilleurs restaurants de Londres pour mettre la main sur tes jolis cheveux.
Hermione explosa de rire, elle se dégagea doucement de sa poigne et redevint sérieuse.
- Il ne veut plus que je tente d'aller voir Harry à Azkaban.
- Pardon ?
- Il dit que c'est totalement inutile, si Harry refuse de nous voir, alors on a juste à respecter son choix.
- D'accord, qu'est ce qui est le plus digne d'un ami…Continuer ou laisser tomber ?
- Continuer ! Draco ! Je me rends compte que Ron…avec le temps. Il ne se soucie plus vraiment de lui.
Draco haussa un sourcil, parlait-on du meilleur ami d'Harry Potter ? Hermione se frotta nerveusement le bras.
- Tu ne me dis pas tout Hermi ?
- Tu sais, Ron a souvent laissé tomber Harry et toujours dans les pires moments. Et il fait pareil maintenant, alors que nos vies ne sont plus en danger. C'est comme si, à présent que tout était rentré dans l'ordre Harry n'avait plus d'importance.
- Tu t'inquiètes pour rien, c'est peut-être sa façon de montrer sa tristesse.
- Non. C'est ça le plus cruel, il n'est pas triste. Quand on sort et qu'on se fait alpaguer dans la rue à propos de Voldemort, Ron est le premier à fanfaronner. Harry n'aurait jamais fait ça, il n'aurait jamais accepté ça.
- Hermione tu te rends compte que tu parles de ton futur mari ?
La jeune femme ferma les yeux un moment. Mais avant qu'elle ne dise quoi que ce soit Draco enchaina.
- Je vais à Azkaban.
- Il ne voudra pas te voir.
- Non j'y vais en tant qu'Aurore pour un mois.
Hermione releva le menton et Draco put voir toute la détresse qu'elle ressentait. Il se sentit affreusement mal pour elle. La brillante Hermione qui perdait ses deux amis.
- Tu vas lui parler Draco ! Tu vas lui dire que je l'attendrais toujours ! Dis le lui, dis lui que je l'aime !
- Tu me vois dire « Potter » et « aime » dans la même phrase ?
- Tu viens de le faire.
Draco lui sourit. Quand Hermione était comme ça, il enviait Harry profondément, d'avoir passés toutes ses années à coté d'une fille aussi chouette et il se détestait de ne pas l'avoir compris plutôt. Mais les choses entre eux étaient bien, il ne restait plus qu'Harry pour compléter le bonheur d'Hermione. Enfin c'est ce qu'il supposait.
- Je lui parlerais.
OooO
L'endroit était déplaisant. Non déplaisant était un mot faible. Mais n'était-ce pas le propre d'une prison d'être plus que déplaisant ? Cela faisait une semaine qu'il était de garde à Azkaban et il était déjà épuisé. Il y restait seulement 8h, alternant de jour et de nuit et dormait sur une île plus loin qui jouissait d'un village sorcier vraiment charmant. Mais ce qui l'inquiétait le plus c'est que pas une seule fois il n'avait croisé Potter. Il avait fait face à plusieurs Mangemort qui l'avait traité de traitre, il s'était fait insulté et Draco trouvait ça surprenant qu'ils soient tous encore assez fort mentalement pour le dénigrer. Mais avec toute l'arrogance qui constituait son être il leur répondait le plus doucement du monde que lui sortait d'ici quand il le voulait. Finalement il put le voir. Il était de garde dans la cour de la prison. Enfin si on pouvait appeler ça une cour, un grand rectangle ou les prisonniers déambulaient comme des zombies. Il l'avait reconnu au premier coup d'œil. Draco était alors descendu et avait longé les grilles pour arriver à sa hauteur.
- Potter !
Harry sursauta et Draco comprit alors toute l'étendue du cauchemar d'être à Azkaban. Le brun n'avait plus ses lunettes et son visage était terne, il avait en 6 mois perdu toute les couleurs qui le rendait pétillant. Draco pouvait distinguer ses clavicules un peu trop nettement à son goût, sa tenue de prisonnier tenait sur lui presque par magie. Ses cheveux avaient poussé et caché quasiment tout son visage. Harry leva ses yeux et le blond fut soulagé de constater qu'ils étaient toujours aussi beau et que leur lueur de défi n'avaient pas disparut. L'ancien Gryffondor l'observa avec méfiance et Draco crut qu'il ne l'avait pas reconnu.
- Qu'est ce que tu veux Malf…Oui ?
Draco ouvrit de grands yeux en le voyant passer d'un ton colérique à une réponse pitoyable.
- Qu'est ce qui te prend Harry ?
Harry regarda partout autour de lui comme un chien battu. Six moi, ça avait était suffisant à faire de lui un animal traqué.
- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué. Je suis en prison.
Draco étouffa un soupir, le brun avait baissé les yeux.
- Harry ! Il faut que je te parle. D'Hermione.
Le garçon ne broncha pas mais cela n'empêcha pas Draco de poursuivre sur sa lancée.
- Elle veut que tu cesses de repousser ses visites !
- Oh tu sais ce que veux Hermione ?
Harry releva un regard emprunt d'étonnement moqueur.
- Ah oui c'est vrai, il est finit le temps ou c'était une sang-de-bourbe, maintenant que tu bosses aux ministères il vaut mieux s'entourer des meilleurs.
Draco le jaugea furieusement et Harry recula d'un pas. Le geste le prit tellement de cour que le blond voulut l'attraper par le bras pour s'excuser. Harry était en position de faiblesse, si il se permettait de parler aussi méchamment c'est parce qu'il restait Harry et que lui était Draco. Mais le brun n'oubliait pas qu'il était un prisonnier. On lui avait sûrement rappelé ces faits assez souvent depuis qu'il était ici. L'idée terrifia Draco. Hermione avait raison Harry n'y survivra sûrement pas. Comme si il lisait dans ses pensées Harry reprit.
- Sirius à passé plus de dix ans ici, je peux bien tenir 4 ans. Je peux.
- Ne dit pas n'importe quoi Harry ! Hermione s'inquiète réellement à ton sujet, accepte au moins qu'elle te rende visite !
Harry se mit à rire, il se tourna vers lui et attrapa un des barreaux et Draco fut soufflé sans s'en rendre compte par sa beauté. Il était maigre, ses cernes étaient atroces, ses cheveux en bataille mais Harry lui souriait et ses yeux pénétraient les siens avec tellement de force que le blond tressaillit.
- C'est drôle n'est ce pas la façon dont les choses se passent. Normalement c'est toi qui devrais être à ma place, C'est toi qui devrais être en prison pour avoir fait entrer des mangemorts dans Poudlard. C'est toi qui portes la marque des ténèbres. Et moi je devrais être Aurore, faire ce que je fais de mieux, aider des gens, mettre les méchants en prison. Tu as ce que tu as toujours voulu Draco non ? Tu étais jaloux de moi, jaloux de l'attention qu'on me portait et tu as voulut faire ton intéressant. Et regarde, je fais une erreur de parcours et te voilà le nouveau représentant de la guerre contre Voldemort, celui qui à fait plus que survivre, celui qui était au plus proche de Jedusor mais qui à sut retourner la situation à son avantage avec brio.
- Tais-toi !
- Et maintenant que tu as tout ce que j'avais, la gloire, le travail exemplaire, le respect de tes paires, tu me prends aussi mes amis ? Bien Draco, là ou je suis-je n'en ai pas besoin. Tu sais ce qui est formidable dans un endroit ou tu es censé n'avoir aucun droit. Tu conserves tout de même celui de décider si tu veux que quelqu'un vienne te voir. Il peut se passer plein de chose en quatre ans et parmi ces choses, oublier en fait partie.
Draco l'attrapa violement par le col et la peur traversa le visage d'Harry. Le blond regretta son geste, il était au bord du gouffre et Draco se permettait d'agir exactement comme à Poudlard, comme un gosse qui ne savait pas quoi faire avec Harry. Il le lâcha.
- Bien fait comme tu veux Potter, crache sur tous ceux qui tiennent encore à toi. Je ne ferais rien pour toi.
- Je ne me rappelle pas que tu ais déjà fait quoi que ce soit.
Harry se dégagea et s'éloigna des barreaux.
Mais Draco ne se résolut pas à le laisser tranquille, il continua à l'observer de loin. La plupart du temps il était seul, des fois d'autres prisonniers s'approchaient de lui mais il restait moins de cinq seconde avant de rebrousser chemin. Draco pouvait au moins dire qu'il ne risquait rien de ce coté là. Ce ne fut que dans les derniers jours qu'il se rendit compte que quelque chose clochait, quand Harry cessa d'aller dans la cour. Draco dut attendre une de ses rondes de nuit pour éclaircir la situation, quand les Aurores en poste étaient moins présents. Il posa la question à un des gardes et celui-ci lui répondit que Potter était sûrement à l'infirmerie.
Draco s'y rendit presque en courant. L'infirmerie de la prison était aussi incommode que les cellules, les lits étaient en pierre juste couvert d'un drap gris et tacheté de sang séché. Il trouva Harry allongé sur l'un d'eux, son bras dans une attelle et son épaule avait prit une teinte mauve-verte affreuse. Il dormait. Draco se dirigea vers l'infirmière.
- Est-ce que c'est un prisonnier qui à fait ça ?
- Ce que font les prisonniers entre eux ne nous concerne pas Aurore.
- Vous plaisantez j'espère ?
- Ce n'est pas à moi de dire comment faire votre travail, mais il me semble que vous n'êtes là que pour vous assurer qu'aucun d'eux ne s'échappe.
- Vous allez me dire immédiatement qui est le responsable de son état ou sinon…
- Ou sinon quoi ? Je sais qui vous êtes, je n'ai pas peur de vous, il y a des gens plus dangereux ici, qu'un petit aurore prétentieux qui fait tourné la tête du ministère.
Draco se retint vivement de la frapper. Azkaban semblait être le lieu idéal pour lui rappeler qu'il était définitivement un Malfoy. Même Harry ne s'en était pas privé. Ce fut clairement déprimé qu'il rentra à Londres sans savoir qui s'en était prit à Harry.
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Hermione Granger glissa son bras contre celui de Draco Malfoy.
- Félicitation Draco ! Deux ans et tu es déjà promu.
- Il faut croire que je suis un garçon précoce.
- En même temps faire arrêter trois mangemorts d'un coup devait obligatoirement t'ouvrir les portes d'un succès monstre.
Hermione fronça le nez et le blond serra un peu plus son bras. Il l'a trouvait magnifique. La jeune femme avait acceptée son invitation pour la fête qui aurait lieu après sa promotion et elle se tenait contre lui dans une robe empire verte du plus bel effet. Souriant à tout le monde et discutant avec ses collègues, elle était ce qu'il y avait de meilleur en lui. Hermione avait quitté Ron pendant son séjour à Azkaban, cela faisait maintenant six mois. Harry était en prison depuis un an déjà mais Hermione ne désespérait pas de vouloir continuer à le voir. Alors quand Draco était revenu elle s'était précipitée sur lui pour avoir de ses nouvelles. Le blond n'avait pas pu se résoudre à lui dire ce qu'il lui était arrivé, il se contenta de lui dire qu'Harry ne voulait pas qu'elle le voit en prison parce que ça lui ferait faire des cauchemars. Hermione fit semblant de le croire, elle était trop intelligente pour empêcher Draco de lui mentir pour son bien. Elle lui fit part de sa rupture et pour changer de conversation parla d'Harry.
Draco dut se rendre compte que c'était étrange de bâtir une relation juste en parlant d'une personne qui n'était pas là, mais c'était comme ça que ça avait eu lieu, au début du moins. Ils avaient finis par trouver d'autres terrains d'entente, d'autres passions communes. Ils s'entendaient à merveille, ne se disputait jamais et si il y avait des tensions entre eux, ils avaient la décence d'en discuter plutôt que de se hurler dessus. Avec Hermione tout était simple, il y avait une solution pour tout, il savait se donner de l'espace et se retrouver quand il le fallait. Ron n'accepta jamais leur relation.
Ce fut presque le seul. Ginny leur rendait visite presque tout le temps, George les contactaient souvent et parfois Bill et Fleur venaient diner chez Draco ou chez Hermione. Ils ne vivaient pas ensemble, ils étaient d'accord pour dire que c'était trop tôt. Mais en fait c'était presque tout comme, Draco dormait chez Hermione et Hermione dormait chez Draco. Un des collègues de Draco lui avait demandé si ce n'était pas trop usant d'être sur le même lieu de travail de sa compagne pour ensuite la retrouver chez soi le soir. Le blond lui avait dit qu'avec Hermione ça n'avait rien d'usant. En somme ils étaient heureux. Mais des fois, de toute petite fois seulement. Quand Draco reposait sa tête sur l'oreiller et qu'Hermione se glissait contre lui pour partager sa moiteur, il se souvenait des mots de Potter.
Tu as toujours était jaloux de moi. Maintenant que tu as tout ce que j'avais…
Mais comment lui dire que tout ce qu'il avait c'était grâce à Harry. Comment lui dire que les gens avaient écouté son seul discours et avait pardonné ? Comment lui dire qu'on lui faisait confiance, parce qu'Harry avait permit qu'on croit en lui. Aurait-il bien réagit ? Draco n'en était pas sur. Et dans ces moments là, il regrettait de ne pas avoir essayé. Sur tout ce qu'il avait réussir à faire et obtenir, il ne manquait que l'approbation d'une seule personne et elle se refusait à la lui donner. Alors Draco savait qu'il ne possédait pas tout.
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