Salut les amis !

Un tout petit OS qui parle de mon idée du UM12. Première fic dans le webshow, voyons voir ce que ça donne.


Le commissaire ouvrit lentement ses paupières, mais une lumière vive l'aveugla et il fut aussitôt contraint de les refermer. Il avait froid et ses vêtements étaient trempés. Sa tête le faisait vraiment souffrir, il sentait que du sang avait séché sur son crâne et dans ses cheveux. Il voulut constater l'ampleur des dégâts, mais les menottes qui lui entravaient les poignets le rappelèrent vite à l'ordre. Ses mains se contorsionnaient afin de se libérer, en vain. En revanche, le cliquetis de la chaîne attira l'attention du tueur qui arrêta d'examiner le paysage et qui se retourna brusquement.

-Mais qu'avons nous là ? Le flic aurait-il enfin fini de roupiller ?

Il s'était approché doucement, comme un lion de sa proie. Il s'accroupit à côté de sa future victime et l'attrapa par le col de sa veste pour le relever. L'autre grimaça, il devait lui avoir cassé une côte en le jetant à terre. Il approcha son visage à quelques centimètres de celui de son ennemi. Le commissaire pouvait sentir sa respiration contre sa joue.

-Tu as entendu ces cris juste avant de t'évanouir ? Ça devait être tes collègues, fanfaronna-t-il.

Le grand se mît à contempler le sol, pris de remords. Tout était de sa faute. Il se sentait détruit. Il n'aurait jamais dû abandonner ses amis. Il pensa à son adjoint, il avait souvent crié sur cet incompétent, mais au fond il l'aimait bien. Il n'avait pas mérité ça.

-Bien que ce soit jouissif, ne tire pas cette tête gamin ! Je les aurais quand même tués, quoi que tu fasses.

Il était surpris que ce taré soit assez malin pour lire dans ses pensées.

-Que vas-tu faire de moi ? lâcha-t-il dans un souffle, ignorant sa réplique.

Le psychopathe lui prit le menton et lui releva la tête pour l'obliger à le regarder. Il plongea ses yeux dans les siens, il voulait souiller l'âme de cet enfoiré de policier. Il lui fit le plus beau sourire carnassier qu'il avait en stock avant de se rapprocher encore un peu de lui jusqu'à ce que sa bouche soit presque collée à son oreille. Le tueur articula très lentement, comme si il allait lui révéler le plus gros secret qu'il connaisse, pour être sur que chaque mot prononcé s'ancre bien dans son cerveau :

-Je vais faire une dernière émission, il faut bien instruire tous ces idiots, ricana-t-il. Et puis, après, c'est là que nous allons nous amuser.

Il venait de souffler cette phrase en montrant les bombes sur son torse.


Voilà, j'espère que ça vous a plu ! Une petite review ?

Love you

Dinghy