Titre : Avant que leurs routes se croisent
Auteur : ylg/malurette
Base : FullMetal Alchemist, 1er anime
Personnages : Russel et Fletcher Tringham ; Scieszka
Genre : gen
Gradation : PG / K-plus
Légalité : propriété d'Arakawa Hiromu, Square Enix, studio Bones je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.
Thème : C#1, , « voyage » d'après 7 liens
Continuité/Spoil éventuel : fin/post 1ère série animée
Nombre de mots : ~600
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Russel et Fletcher ont parcouru tellement de kilomètres pour arriver à Central… c'est trop bête de s'arrêter là ! Les voilà sur la case prison : là où ils ont bien failli envoyer les frères Elric autrefois en usurpant leurs noms. Sur un malheureux hasard, leur ordre d'arrivée en ville… Ils ont sillonné le pays en tous sens depuis des années eux aussi, depuis leur village natal sur les traces de leur père.
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Scieszka de son côté n'avait jamais quitté Central autrefois. Elle habite toujours la maison de sa mère, et continue en son absence. En tout cas, jusqu'à ce que trifouiller les sombres secrets de l'armée pour faire le mystère sur la mort de M. Hughes la mène trop loin, la mette à son tour en danger et que Miss Winry la traîne au fin fond d'une lointaine cambrousse pour la protéger.
Perdue là-bas loin de tout, loin de ses livres surtout, elle espère pouvoir en revenir bientôt.
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Russel se morfond en prison et Fletcher qui n'a pourtant rien fait et partage le prix de son mensonge essaie de le raisonner. Essayer de lui faire comprendre les causes de la situation afin qu'il ne recommence plus sans donner l'air de trop le blâmer pour autant, ça n'est pas évident.
Russel ne voit que le résultat et parlemente autant que possible pour sortir de ce pétrin. Sans succès. Il faut une condamnation expéditive et une évasion doublement illégale pour les tirer de là. Grâce à deux officiers mettant la morale avant l'obéissance, ils s'en sortent de façon miraculeuse, oui mais, ils ont un casier judiciaire maintenant, et si on les rattrape un jour ?
Il va leur falloir non seulement faire la lumière sur leur véritable identité, mais ensuite une fois rétablie, répondre d'une tentative d'extorsion et d'un délit de fuite.
Ils gardent profil bas pendant des semaines, sursautant dès qu'ils croisent un représentant de l'autorité. L'instinct de survie leur commanderait de filer se cacher à la campagne, mais la loyauté envers les frères Elric qu'ils ont aidés à envoyer au casse-pipe leur demande de rester, d'attendre leur retour, de guetter une occasion d'aider…
Quand il devient clair qu'Ed ne reviendra pas et qu'Al ne se souviendra plus d'eux, et que la justice est enfin rétablie, Fletcher convainc Russel d'aller au moins présenter des excuses très officielles au libraire qu'ils ont essayé de rouler. Russel, un peu à contrecœur, se plie à l'injonction. Il les accepte avec un semblant de bonne grâce, ne les signale pas à la police, mais leur suggère fortement de le faire eux-mêmes.
Dans les circonstances exceptionnelles qui entourent la mort du Généralissime dans des conditions douteuses tous ont d'autres chats à fouetter que traiter cette minable affaire, et l'on devrait se montrer indulgent envers deux graines de voyous pas si méchantes et qui promettent de s'amender.
À la vérité, la justice a laissé traîner leur dossier et aimerait même l'enterrer purement et simplement. Ça, pour effacer la honte de l'avoir traité de façon si expéditive en premier lieu. Quand on l'exhume, c'est donc pour les relâcher aussitôt en leur interdisant d'y revenir.
Maintenant qu'ils se sentent à nouveau libres, de prison, d'obligation, avec la possibilité de repartir où ils voudront, ils constatent comme les choses ont commencé à changer.
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Le calme revenu et avec la promesse que plus rien ne l'y inquiètera, Scieszka a pu regagner Central et retrouve avec bonheur sa petite vie et sa grand bibliothèque bien aimée. À peine débarquée de son long périple de retour et réintégrée dans ses fonctions – le témoignage de Maria et Denny y aide beaucoup – elle s'empresse d'aller reprendre sa place au milieu des livres.
C'est avec beaucoup d'entrain qu'elle parcourt le chemin familier entre chez elle et la caserne où elle est en poste, et à la fin de la journée les petites rues qui mènent vers les bouquineries familières, à la fois terrain connu et presque pays étranger par les promesses de découvertes inattendues que recèle le quartier.
Avec tant d'enthousiasme, peut-être, qu'elle se perd déjà à imaginer ses futures lectures sans prendre bien garde aux autres passants…
