Yay ! Une nouvelle fic pour bien commencer l'été ! Eeeet ... peut être sera-t-elle ... loooongue (ouais, genre 10 chapitres, je fais la folle moi.)

^^ Bon, alors comme d'hab', hein, les persos sont à Eiichiro Oda, même si j'aimerais bien les lui piquer pour détourner le manga et satisfaire enfin mes désirs yaoi, le couple principal, c'est Zoro x Sanji, avec du LuNa en papier peint, et le rating ne va pas tarder à grimper. Enjoy !


Zoro ouvrit les yeux avec douleur, en poussant un grognement contrarié. Le seul défaut du sommeil, unique, mais hautement répréhensible à son goût, était qu'il se soldait par le réveil. C'était le moment que le bretteur aimait le moins, et il le faisait clairement comprendre à ses nakamas, qui se heurtaient chaque fois à un visage fermé, à l'expression tendue et sévère, dégageant des ondes malsaines.

Le premier à subir ce spectacle était bien entendu Sanji. Après avoir essayé tous les types d'envoûtements, d'exorcisme et de vaudou, il s'était contenté de prier pour que Zoro fasse le plus souvent possible la grasse matinée. Bémol : à ce moment-là, il réclamait à manger au moment pile où il venait de terminer la vaisselle et s'apprêtait à se griller une petite clope peinard sur le pont. En plus, à part les apparitions de Luffy, personne n'entrait plus dans la cuisine plusieurs heures durant, tandis que le matin possédait au moins l'avantage d'être peuplé rapidement par un camarade matinal et solidaire.

Mais l'esprit de contradiction était très fort chez Zoro, surtout lorsqu'il était question du cuisinier. C'est pourquoi il se réveilla ce matin-là à 10 h 45. En trainant les pieds, il poussa la porte de la cuisine, et se heurta à une tête blonde qui en sortait, une cigarette à la main.

Confrontation. Maniaque VS Tête dans le cul. Maniaque perd et s'attelle à la cuisson de deux œufs au plat.

« P'tain, vraiment, tu me fais chier de toutes les manières possibles … »

Blasé mais vexé, le vert redressa la tête.

« Qu'est-ce que t'as encore, emmerdeur de cuistot ? »

« Mais b*****, tu peux pas faire quelque chose pour ta face, tête de cactus ? Comment veux-tu que je positive avec chaque jour ta sale tronche hérissée au réveil ? »

« En acceptant de rejoindre l'équipage, t'as accepté les contraintes ET les nakamas. Sois un homme et assume. »

« J'assume pas ta tête. Navré. C'était pas marqué dans le contrat qu'il y avait une algue de compagnie particulièrement teigneuse. »

« Qui de nous deux est teigneuse je me le demande blondinette. »

« Espèce d'enflure bodybuildée … »

« REPETE ? Enfoiré de Sourcils-roulés ! »

« T'AS UN PROBLEME AVEC MES SOURCILS ? »

« UN PEU OUAIS ! TORDUS ! ILS SONT TORDUS ! »

Nami soupira. Comme chaque matin.

« Allez, c'est parti pour une SUPERBE journée. Et j'insiste sur le mot superbe mes enfants … »

« Nami, pourquoi tu pleures en parlant toute seule ? »

« … Luffy, je t'en prie, n'en rajoute pas où j'ajoute un étage à l'immeuble des bosses dont tu fais collection aujourd'hui, compris ? »

« … »

Boudeur, le capitaine s'éloigna en grommelant que s'il avait su, il aurait demandé Arbyda de le rejoindre et pas à elle. Ah, Arbyda … ses projets avaient fait l'objet d'une vive polémique au sein de l'équipage :

« Mais réfléchissez deux secondes, vous avez pas vu comment elle était TROP CANON ? »

« Canon ? D'aussi loin que je me souvienne, sur ses avis de recherche, ça tenait plus du porc … un miracle que son visage ai tenu dans le cadre de la photographie. »

« Mais tu l'as pas vu sur la place à Logtown ? Elle a minci et elle a plus de taches de rousseur. »

« Ah. Possible. Et donc elle est jolie ? »

« Bah … »

« MAIS BON SANG TETE DE GAZON, ES-TU SEULEMENT UN HOMME POUR ETRE PASSE A COTE DE SA BEAUTE ? »

« … c'est bien que Sanji réussisse à s'intégrer dans la conversation, parce que nous perso, on l'a jamais vue. »

« De toute façon, d'après ce que j'ai compris, elle est plus intéressée par Luffy, non ? »

« Pauvre fille … je la plaindrais presque … en pincer pour un type qui ne connaît même pas la signification du mot "jolie" … »

« Mais si ! Elle est belle maintenant, Arbyda ! »

Ce silence, ce sempiternel silence qui s'abat régulièrement dans mes fictions surgit à nouveau pour laisser une brise fraîche frôler les Mugiwaras, figés par la déclaration de leur capitaine.

« … tu réalises ce que tu dis ? »

« Nishihihihi ! »

« Réponds ! »

.

.

.

Nouveau soupir d'abattement. Allez, courage ! La vie continue ! Tu savais depuis le début que Luffy avait des goûts de toilettes publiques !

« Mais quand même, ça fait mal. » gémit-elle en son for intérieur.

« Dis Nami … ça va vraiment pas ? » s'inquiéta un peu le jeune homme.

« Disons … que je me ferais jamais … à leurs disputes. »

« Hmm ? »

D'un geste dépité, la rouquine désigna la cuisine.

« Ah. Ouais. Bah attends, je vais leur dire d'arrêter de se disputer si tu veux. »

« … Hein ? »

Stop. Temps mort. Luffy et compassion, c'est un oxymore.

Et pourtant il est bien en train de monter les marches … il se dirige vers la cuisine … il ouvre la porte … il …

« MESHIIIIIIIIIIIIIIIII ! » (1)

« J'aurais du m'en douter. »

« MESHIIIIIIIIIIIIIIIII ! »

« HAAA ? »

L'attaque d'une fusée baveuse coiffée d'un chapeau de paille n'était pas prévue au programme.

Les trois nakamas s'effondrèrent au sol.

« Luffy ! C'est pas l'heure de manger ! C'est juste cet empaffé qui n'a décidemment rien d'interne, y compris l'horloge, de réglé correctement ! »

« De QUOI ? »

« Sanji ! J'ai faim ! »

« Dégage, toi ! »

« Bon, d'accord. »

Le chapeau de paille s'arrêta sur le pas de la porte et se retourna vers ses nakamas.

« Mais tu peux arrêter de te disputer avec Zoro ? Nami, ça la rend triste. »

« Hmm ? »

« Bon, j'y vais ! Tu m'appelles, hein, si c'est l'heure de manger ! »

Et le jeune garçon repartit, très joyeux, comme à son habitude.

Le blond se releva et sortit une cigarette. Il était pensif, presque mélancolique.

« Espèce de crétin … c'est pas ce qui doit l'attrister le plus, si tu veux mon avis … »

« Qu'est-ce que tu grommelles encore, Ero-cook ? »

Sanji fronça les sourcils.

« Je me parlais à moi-même ! Parce qu'il ne faut pas que j'escompte une discussion lucide et constructive avec toi. »

« Mmmquoi ? De quoi tu parles ? »

« Bon sang, mais t'as pas remarqué ? »

« Remarquer quoi ? »

« Y'a que toi pour être aussi insensible. C'est pourtant assez facile à deviner. »

« Tu peux être plus explicite, une fois dans ta vie stp ? »

« Rien, laisse. »

Le cuisinier se détourna vers sa poêle, mais une main lui saisit l'épaule et le contraint à se retourner.

Zoro fixa le blond dans les yeux.

« Explique-toi. »

« Laisse je te dis. Si t'as pas deviné, alors ça sert à rien que je t'en dise plus. »

Il chercha à se dégager de l'étreinte du bretteur, mais celui-ci la resserra et plaqua le blond contre le mur de la cuisine.

« Tu en as trop dit pour t'arrêter ici. »

« Ça vaut pas la peine que tu te mettes dans cet état. »

« C'est à moi de le décider. Dis-moi "ce que je n'ai pas vu". »

« Lâches-moi. »

« Pas tant que tu ne m'auras pas répondu. »

Sanji regarda le sabreur. Il était complètement réveillé maintenant. Et du coup séduisant. Enfin, du point de vue du blond. Et là, il était peut être un peu trop près.

« Je t'ai dit de me lâcher, Marimo. Ou tu seras surpris. »

« Par rapport à ce dont tu parlais ? »

« Non. Tu verras. Mais à ta place, je n'insisterais pas. Tu ne le prendras peut être pas positivement. »

« Je t'ai déjà dit que j'étais le seul à décider de mes actes. »

« Comme tu veux. Parfois, il y a d'autres facteurs qui entrent en jeu et prennent le contrôle de la raison. »

« Qu'est-ce que tu veux dire encore ? C'est moi, ou tu ne sais parler que par sous-entendus ? »

Le cuisinier ne répondit pas et le fixa à nouveau. Son regard avait changé. Soudain profond et troublant.

« … qu'est-ce qu'il y a ? »

Zoro paniquait. La situation lui échappait. Le Love-cook n'était pas normal. C'était lui qui l'avait mis dans cet état, mais il ne savait pas pourquoi, ni comment.

« … alors ? Explique-moi l'embrouille avec Luffy, et la nature de la "surprise" dont tu parles … »

Tout. Tout pour peupler ce silence inconfortable.

Le blond soupira.

« Je t'assure que tu t'énerves pour rien. C'est juste qu'à l'horizon se profile un amour à sens unique et que ça me désole, et pour ce qui est de la "surprise", comme tu dis … »

Il attrapa une de ses mains et la plaqua sur son entre-jambes.

« … et bah c'est ça. »

Le visage de Zoro subit ce matin-là diverses transformations, notamment une face totalement écarlate et une étrange fumée blanche sortie de ses oreilles. Ah là là, il ne finira pas de nous étonner …


(1) Note : cette phrase culte signifiant « Nourriture » est juste intranscriptible tant elle est prononcée avec cœur.

Je vous rassure tout de suite, c'est pas fini, je compte écrire quelques chapitres, comme je le disais au début. C'est juste que comme il est 03 h du matin, je juges mon lit très désirable par rapport à ces petites touches noires en dessous d'un écran on ne peut plus lumineux !

Reviews (histoire de me dire que je veille pas pour rien, ce serait sympa ^^# ), à vot' bon cœur, m'sieurs dames !