La salle de bain des secrets

La journée avait été épuisante, tant pour Ginny et Hermione que pour Ron et Harry. Cette quatrième année (et troisième pour Ginny) n'était pas de tout repos. Pour commencer, ils étaient trois fois plus nombreux à Poudlard. Avec le Tournoi des Sorciers, une délégation de Beauxbatons et une autre de Durmstrang les avaient rejoints. Ajouté à ça, il avait fallu qu'un crétin mette le nom d'Harry dans la fameuse coupe. Et par conséquent, Ron tirait une tête de six pieds de long depuis l'incident. Harry et lui étaient en froid et les deux amies ne savaient plus quoi inventer pour qu'ils se retrouvent tous deux, et parlent une bonne fois pour toute.

Hermione flirtait avec Viktor Krum, fraternisant aux yeux de tous avec l'ennemi, mais elle répétait à qui voulait bien l'entendre que le Tournoi permettait aussi de « mieux comprendre les cultures, approfondir leur connaissance et se faire des amis en dehors de l'école de Poudlard ». Ginny lui glissait très souvent à l'oreille que « pour le coup 'Mione, effectivement tu approfondi tes connaissances… et sa bouche » avant de s'enfuir, ne prenant pas le risque de recevoir un coup de livre sur la tête. Ginny elle, sortait avec Neville, et avait des vues sur Harry, qui rougissait chaque fois qu'il voyait la petite rousse entrer en trombe dans une pièce.

En ce matin de décembre, gris, froid et humide, Hermione, Ron et Ginny étaient sur les bancs du stade pour regarder la rencontre d'entraînement entre Gryffondor et Pouffsoufle. Ron fulminait. Personne ne savait pourquoi, mais il râlait, marmonnait et faisait encore une fois la tête. Hermione et Ginny échangèrent un regard avant de lever simultanément les yeux au ciel.

Les Gryffondors ayant perdus, il avait fallu aux filles supporter Harry qui ronchonnait en plus de Ron. Et du reste de l'équipe de Gryffondor, mécontents d'avoir perdu contre les blaireaux.

Le soir, dans la grande salle, Ginny se débrouillait toujours pour se mettre à coté d'Hermione, avide de connaissances, lui posant des dizaines de questions auxquelles son ainée répondait inlassablement. C'était devenu presque un rituel. Mais ce soir là, Hermione trainait à venir au repas, Ginny attendait patiemment, elle devait être avec Krum encore. Une pointe de jalousie perça dans le cœur de la jeune Weasley.

Hermione arriva, le visage fermé, peu souriante et ne leur dit pas bonsoir. Ginny leva un sourcil en sa direction tandis que Miss Granger prenait place. Mais rien ne vint. Lorsqu'ils rejoignirent leur dortoir, Ginny attrapa le bras d'Hermione.

« 'Mione, il se passe quoi ? »

« Rien, rien. Ne t'inquiète pas, c'est Viktor, ça passera. »

« Je connais ce regard… Écoute, Cédric Diggory a dit à Harry le mot de passe pour la Salle de Bains des Préfets. Tu sais pour son œuf de dragon en or qu'il doit ouvrir. Toi et moi, on est un peu à cran en ce moment, on pourrait, enfin, si tu veux, y faire une incursion, histoire de se sortir un peu la tête de nos tracas habituels, tu vois ? »

Hermione lui jeta un regard en biais, qui lui fit regretter aussitôt ses paroles. Puis l'aînée baissa les épaules et murmura un « bon d'accord » peu enjouée. Ginny était ravie, elle allait enfin savoir le pourquoi du comment et sa curiosité allait être assouvie. Elle emprunta la cape de Harry pour surveiller les allées et venues dans la Salle de Bains des Préfets, mettant au point un emploi du temps de l'occupation de celle-ci afin de choisir le meilleur moment pour y aller. Le mercredi c'était parfait, personne entre la fin des cours et l'heure du coucher. Elle en informa Hermione qui commença a lui dire que le jeudi elle devait rendre tel et tel devoir et qu'il fallait qu'elle le peaufine mais Ginny l'interrompit aussitôt, faisant valoir, avec justesse, que tous ses devoirs étaient déjà finis et peaufinés depuis le jour où elle les avait eus à faire. Hermione ne trouva rien à répliquer et accepta.

Le mercredi, donc, Ginny et Hermione, sous la cape de Harry, s'introduisirent dans la salle de bains (« fraîcheur des pins » !) et la porte leur ouvrit un petit paradis. Toute de marbre blanc, la pièce était assez lumineuse. Éclairée par un lustre de chandelles, et quelques autres flottant dans la pièce, cela donnait un coté romantique et confortable, la lumière des bougies flottant dans l'air se reflétant sur un impressionnant amalgame de tuyaux d'or placés au centre de la baignoire. Une baignoire, plutôt une petite piscine, relativement profonde et rectangulaire. Sur chaque robinet était gravé un petit symbole, un fruit, un arbre, un animal, une fleur… trois rangées de robinets étaient superposées, faisant fortement ressembler l'amalgame de tuyau à une fontaine jaillissante. Au mur était accroché un tableau, avec une sirène aux cheveux blonds dorés, profondément endormie.

Les deux amies étaient bouche bée, elles étaient loin d'avoir pu imaginer telle splendeur pour les préfets. Se remettant vite de leur ébahissement, les filles se dirigèrent vers les robinets, scrutant chaque gravure et choisissant leur parfum. Ginny en tourna un, libérant une eau dorée, avec un léger parfum de cannelle et de pomme cuite Hermione à son tour choisit un robinet, déversant cette fois une eau bleutée à l'odeur de pin. Ginny ouvrit un troisième robinet, sur la rangée du milieu, emplissant l'air de bulles roses qui n'éclataient pas. Hermione se hissa sur la pointe des pieds pour délivrer cette fois une mousse épaisse et opaque, d'un bleu laiteux presque blanc. La mousse était chaude et douce au toucher et ne se dispersait pas dans l'eau, la recouvrant totalement comme un nuage de crème chantilly sur un gâteau.

Hermione plia la cape d'invisibilité qu'elles avaient abandonnée à la porte, puis la cape sous le bras s'enferma dans le petit vestiaire pour se déshabiller. Elle plia correctement ses habits, qu'elle mis en pile sur la cape, à l'abri de l'eau qui aurait pu passer sous la porte de la cabine. Elle ne garda que ses sous-vêtements. Et s'empressa de rejoindre Ginny dans l'immense baignoire. Cette dernière n'avait pas la même patience que son aînée. Elle avait ôté tous ses vêtements au bord de l'eau, ils formaient un tas brouillon, et qu'importe si l'eau les éclaboussait un peu. Elle s'était ensuite jetée à l'eau sans cérémonie, plongeant avec délice dans le liquide parfumé, créant ainsi un trou dans la mousse duveteuse. Hermione plus calme et plus dans la retenue, avait trempé un orteil au préalable, puis s'apercevant que l'eau était à la température parfaite, avait descendu les marches calmement et posément.

Une fois entièrement mouillée, Hermione commença à faire quelques longueurs pour se délasser. Ginny, adossée au rebord, jacassait gaiement sur tel ou tel sujet, mais miss Granger ne l'écoutait que peu, sa tête ne faisant surface que pour respirer. A chaque fois qu'Hermione arrivait vers Ginny, elle sentait un trouble l'envahir. Chaque fois, elle se permettait d'ouvrir les yeux pour contempler le corps de sa jeune amie. Sa peau si blanche qu'on la pensait faite de rayon de lune, ses courbes parfaites qui malgré son âge n'avaient rien à envier de ses aînées. Ses seins ronds et bien formés, rehaussés de jolis mamelons couleur pétale de rose. Hermione se disait qu'elle n'aurait jamais du accepter de venir ici avec elle. Pour chasser ses pensées, elle se remit à nager essayant de garder la tête dans la mousse lorsqu'elle arrivait près de son amie.

Ginny excédée de voir Hermione nager comme pour s'entraîner à un quelconque championnat lui attrapa la main quand elle passa devant elle. Hermione sortit de l'eau essoufflée, et marmonna quelque chose d'incompréhensible à Ginny.

« 'Mione, enfin, on est venue se détendre ici pas faire des longueurs comme des Selkies ! »

Hermione secoua la tête et leva les yeux au ciel, prétextant que c'était sa façon à elle de se détendre, mais Ginny n'en cru pas un mot.

-' « Mione, dis moi, il se passe quoi avec Krum ? Vous semblez filer le parfait amour et dix minutes après tu tire une tête pas possible... »

« Oh rien, c'est juste qu'il est un peu... rustre. Enfin il n'embrasse pas très bien, et il est pas assez doux. Mais pour lui sa façon de faire c'est doux. Il ne comprend pas... »

« lui doux ? Il ressemble à un ours des cavernes »

Elle éclata de rire devant la tête d'Hermione. Elle remarqua aussi que son ainée avait gardé ses sous-vêtements, mais n'en fit rien. Elle posa sa tête sur son épaule.

« Tu sais, Hermione, il y a des tas de jolis garçons à Poudlard. Pourquoi Krum ? Pour faire enrager mon frère ? Tu sais qu'il t'aime beaucoup... et puis de la douceur, tu peux en trouver ailleurs. Ne me regarde pas comme ça ! Krum repart à la fin du Tournoi, tu peux bien voir ailleurs, il n'en saura rien ! »

« Ginny ! Je ne pourrais jamais faire ça ! »

Hermione arborait une expression outrée. Ginny la regarda, un peu amusée et lui demanda de fermer les yeux.

« maintenant que tu as les yeux fermés, je vais te poser deux questions. Tu devras y répondre sans ouvrir les yeux et sans réfléchir trop longtemps. (Hermione opina du chef) Pourquoi tu as garder tes sous-vêtements ? On est entre nous ! Il n'y a que nous ! »

« Oh. Je suis un peu pudique, et puis je n'aime pas trop mon corps... et j'avais peur d'avoir froid. »

« Tu vas surtout tremper ta robe de sorcier en la remettant... mais passons. Et ma deuxième question... Si tu recevais la douceur dont tu as tant besoin, l'accepterais tu sans réfléchir ? »

« Je... (Elle fronça les sourcil) Oui je crois que oui. Entre Harry et Ron qui se prennent le bec à chaque fois qu'ils se croisent, le stress du Tournoi et des cours, et Krum la limace qui m'embrasse si horriblement, je pense que oui. Enfin, évidemment ça dépends de qui il s'agit. »

Ginny se mordit la lèvre, elle s'apprêtait à faire quelque chose qui laisserait des traces. Son amie avait toujours les yeux fermés, elle se pencha vers elle et posa délicatement un baiser sur ses lèvres. Hermione ouvrit les yeux, un peu choquée et plongea son regard dans les yeux noisettes de son amie. Elle était surprise, mais c'était tellement doux. Elle lui murmura un « merci » et Ginny posa sa main sur sa joue.

Tandis que la jolie rousse caressait le visage d'Hermione, celle ci s'était rapprochée. Elle tendit les lèvres et de nouveau, elles s'embrassèrent. Plus longtemps, plus langoureusement. La main de Ginny avait quitté la joue pour se glisser dans le dos, caressant lentement le long de la colonne du bout des doigts. Hermione se raidit un peu, pas très rassurée. Son cœur battait la chamade.

« Alors 'Mione, c'est assez doux pour toi ? »

« Bien plus que ça oui, mais c'est... »

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, Ginny l'en empêcha en plaquant une fois de plus ses lèvres sur les siennes. Un robinet vint les surprendre en s'ouvrant tout seul, une odeur de myrte se répandit dans la pièce, envoûtante. Elles se mirent à rire de bon cœur, même la magnifique salle de bains des préfets avaient quelques défauts de tuyauterie. Ginny plongea sous l'eau pour se réchauffer un peu les épaules, mais en vérité, elle voulait elle aussi admirer le corps d'Hermione. Sa peau semblait halée, douce et sucrée, mais avec l'eau parfumée et colorée, Ginny s'en remit à son imagination. Lorsqu'elle remonta. Hermione souriait doucement.

Elles s'embrassèrent encore avec douceur, après tout, c'est ce qu'Hermione voulait. De la douceur. Et toujours avec autant de douceur, Ginny colla son corps au sien. Elle la désirait si fort, mais il fallait qu'elle soit douce. Elle fit glisser la bretelle de soutien-gorge sur le bras et passa sa main dans le dos courbé d'Hermione pour faire sauter les agrafes. Celle-ci émit un petit cri et tenta de retenir ledit soutien-gorge. Ginny secoua la tête et la brune retira ses mains et se laissa faire. Avec un immense sourire, la rouquine passa sa mains sur le visage d'Hermione et l'embrassa de nouveau. Sa main gauche s'attarda à cet endroit tandis que la droite glissait doucement vers le sein rond de son amie. Hermione s'enhardit un peu et glissa ses mains dans les cheveux de Ginny, elle lui caressa la nuque, la faisant frissonner, puis embrassa sa joue, son oreille, son épaule. La plus jeune des Weasley prenait toujours les devants et se pencha pour embrasser le téton qui se tendait vers elle; du bout de la langue, elle l'excita un peu plus, arrachant un léger gémissement au passage. De sa main, elle caressait l'autre sein, titillant du bout des doigts la perle de chair qui durcissait au fur et à mesure. Elle n'osait pas descendre plus bas de peur de froisser Hermione. Tout en continuant à lécher et mordiller le mont de chair, elle posa ses deux mains sur la taille et caressa les hanches avec douceur. Hermione se sentait dans un état inconnu, elle avait chaud mais frissonnait, et tremblait un peu mais en même temps, elle sentait une excitation étrange la parcourir; le plus bizarre à ses yeux était la sensation douce et chaude qu'elle commençait à ressentir en son entrejambe. En dépit de l'eau dans laquelle elles étaient immergées, elle se sentait humide. Sentant Ginny se délaisser de son sein, Hermione se colla à elle et l'embrassa passant se main dans son dos pour apprécier la courbe de ses reins. Elle caressa le galbe de ses fesses, dessina du bout du doigts sur la peau fine et laiteuse de sa peau. Elle ressentait de petits courants électriques dans toute son anatomie à chaque fois qu'elle posait son regard sur la jolie rousse. Son corps était parfait, mais elle était inquiète de toutes ces nouvelles sensations. Jamais auparavant elle avait ressenti une telle chose.

Ginny appréciait que son amie se laisse aller peu à peu. Elle reproduisait sur le dos d'Hermione ce qu'elle sentait dans son propre dos. Une main toujours posée sur le sein, l'autre dans le dos, elle savourait chaque instant. Puis prise par une pulsion, elle lâcha la sphère charnue pour glisser la main sur le ventre plat et caressa la peau juste sous l'élastique de la culotte. Hermione gémit et planta son regard dans le sien. Elle lui demandait plus ! Ginny jubilait intérieurement. Pour rassurer la brunette, elle l'embrassa tout en caressant le tissu qui collait à l'intimité de celle-ci. Hermione haletait doucement, mêlant excitation peur et contentement. Ginny ôta sa main, pour frotter sa peau nue contre la culotte d'Hermione. La bouche de son amie forma un O de plaisir appréciant le contact.

"Hermione, je peux... enfin, ta culotte... on peut euh..?"

"Oui, (dans un soupir elle rajouta:) je t'en supplie apprends moi encore..."

Délicatement, avec le bout des doigts, Ginny, fit le tour de l'élastique, caressant ainsi la peau sensible, faisant glisser l'objet du délit pour l'enlever puis la jeta au sol en direction de la cabine. Elle reprit sa position tout contre Hermione. Elles se frottaient tendrement l'une à l'autre, s'embrassant et se caressant. Mais Ginny comme Hermione voulaient plus que ça, elles le sentaient en elles. Un besoin irrépressible de se frotter plus vite et plus fort les tenaillaient mais aucune des deux n'osaient.

Un petit bruit se fit entendre, un petit toussotement. C'était une voix qu'elles connaissaient bien. Mimi Geignarde! Elles se raidirent toutes deux, le fantôme était une habituée des lieux et elles avaient complètement oublié ce détail!

Hermione était mortifiée d'être surprise dans un instant de faiblesse et de volupté. Ginny s'en moquait éperdument, ça n'était pas la première fois que Mimi la voyait prendre du plaisir, car les toilettes des filles étaient devenues son refuge quand elle avait besoin de... de se soulager d'une envie tenace. À voix basse, presque un murmure elle soumit son idée à Hermione, tout en continuant de la caresser.

"écoute j'ai confiance, elle m'a toujours couverte pour... pour autre chose. Et puis, tu n'as pas envie de la faire enrager un peu? Elle qui ne ressentira pas le désir physique, ni la douceur de tes caresses, (elle fit une pause laissant Hermione réfléchir) imagine sa frustration quand elle ne pourra pas gouter au bonheur de sentir ma langue ou la tienne..."

A cette idée Hermione rougit. Non pas l'idée de faire enrager Mimi, mais plutôt l'idée de sentir la langue de Ginny visiter les contrebas de son corps. Elle pris sur elle pour accepter la présence de Mimi et plongea ses yeux dans le regard noisette de Ginny. Une langue vint chercher l'autre, dessinant des arabesques délicates, puis un mordillement gentil tira un petit cri de plaisir à Ginny. Hermione prenait plaisir à tenter une nouvelle approche. La main de la rouquine redescendit vers l'intimité de son amie, caressant la chair gonflée de désir, dessinant du bout du doigt les contours, palpant avec douceur le léger duvet qui recouvrait la peau. Hermione gémissait de plus en plus, elle tenta de reproduire sur Ginny ce qu'elle ressentait, touchant, caressant, découvrant une peau souple et tendue, lisse et imberbe, appréciant malgré l'eau autour d'elles l'humidité de sa compagne du moment.

Ainsi elle n'était pas la seule à se sentir humide. Elle jeta un coup d'œil rapide à Mimi qui semblait triste. Ginny la fit se mettre dos au rebord et l'invita a mettre ses jambes autour de sa taille. Elle la tenait une main dans le dos, l'autre malaxant doucement un sein. Malgré elle, Hermione sentit son bassin partir en avant, bougeant légèrement en va-et-vient, elle se frottait lentement contre la fleur de Ginny, ressentant à cette instant une sensation de félicité. Ginny rougit de ce frottement, quel plaisir de sentir Hermione contre elle, les lèvres de son entrejambe écartées et écrasées contre les siennes. Elle avait du mal a respirer normalement.

D'un regard, elle reçu l'autorisation de prendre les devants, s'écartant un peu de son ainée, elle passa un doigt sur le petit bouton de chair si sensible, arrachant un cri. Mimi fit un petit commentaire car elle ne pouvais pas ressentir le toucher physique. Mais Ginny la renvoya paitre. Enhardit par les gémissements et les cris rauques, elle abandonna le petit bouton de rose et glissa un doigt dans l'antre humide. Les seins de son amie sautaient en rythme avec la respiration saccadée. Pour parfaire le tout, elle posa son pouce sur l'endroit le plus sensible de son sexe, décrivant de petits cercles réguliers. Hermione face à elle respirait avec difficulté, elle éprouvait tant de plaisir qu'elle ne savait plus ou elle était. Même la présence du fantôme ne la gênait plus, au contraire, il lui semblait qu'être regardée ne faisait que décupler son bonheur. Elle lui lança un regard gourmand et s'aperçut avec stupeur que Mimi tentait de se caresser aussi. Une tache plus clair maculait l'entrejambe de sa robe fantomatique.

Ginny faisait de petit va-et-viens en plus des cercles, elle voyait que ça rendait Hermione complètement dingue, elle accéléra un peu, mordillant au passage les tétons l'un après l'autre. Elle savait exactement où positionner son doigts pour qu'Hermione se libère, mais elle attendait encore un peu. Elle retira son doigt, laissant son amie respirer un peu et lui ordonna de s'assoir sur le rebords; celle-ci s'exécuta et la rouquine lui écarta doucement les cuisses. À cette hauteur, elle avait vue sur l'antre du désir, petits monts de chair rose gonflés de plaisir, humides et chauds. Délicatement, elle écarta la peau, glissant de nouveau son doigt, quelques aller-retour plus tard, elle inséra un second doigts, tirant de nouveau un cri de la bouche d'Hermione; cette dernière avait posé les mains en arrière mais la position lui faisait mal aux poignets. Elle pris la décision de s'allonger, s'abandonnant complètement à sa compagne. Mimi s'assit non loin d'elles, semblant apprécier la vue qui s'offrait à elle, la robe relevée au maximum, elle devait ressentir du plaisir car elle se caressait doucement. Ginny l'invita a se positionner face à elle assise sur Hermione. Le contact froid du fantôme fit crier la brunette mais Ginny repris son manège du bout des doigts réchauffant la chair. Hermione gémissait "encore encore" ou bien "plus loin...". Ginny obéissait pour le moment. Mais la tentation était trop grand, elle approcha son visage de cette fleur éclose, inspirant l'effluve divin que produisait Hermione, elle mordilla les lèvres entrouvertes, se délectant de chaque soupirs et de chaque gémissements. Doucement, elle ôta ses doigts, en plaça un sur le clitoris gonflé et dur, et plongea sa langue dans la fente humide. Quel goût elle avait! Un vrai délice. Elle lécha tout d'abord puis commença a titiller la peau, allant et venant de plus en plus vite, récupérant le nectar qui coulait doucement. De sa deuxième main elle chassa Mimi puis glissa de nouveau un doigt dans la chair, de plus en plus vite, elle sentait se rétracter la fleur sur elle. Elle embrassa le bouton de chair puis le mordilla, faisant crier Hermione plus fort qu'auparavant. Elle le suçota, tirant d'autres cris, entrecoupés de gémissement, tout son être travaillait à lui faire du bien, et c'était réussi. Elle finit par glisser trois doigts au total, bougeant doucement à l'intérieur de son amie pour trouver l'endroit ultime et le trouva facilement, le bassin de cette dernière bougea en conséquence. Elle sentait la jouissance monté en son amie, elle se sentait fébrile aussi, se retenant de se toucher elle-même. De plus en plus vite, elle martyrisait le bouton de chair qui tendait vers elle, accompagnée de ses doigts, elle se senti prisonnière des chairs quand Hermione se libéra dans un cri rauque et long. Elle retira doucement ses doigts et continua quelques secondes de lécher toute l'intimité de son amie, pour prolongé le désir.

Puis elle vint s'allonger à ses cotés, le sexe contre la main d'Hermione; elle savait qu'elle pouvait monter beaucoup plus vite et qu'avec son degrés d'excitation ça ne mettrait pas longtemps a venir. Mimi de son coté contemplait avec envie les deux jeunes filles. Elle continuait à se caresser, semblant prendre énormément de plaisir. Ses gémissements ressemblaient pourtant a des grincements de portes. Ginny se frotta à la main tendue, invitant son amie à la caresser.

" 'Mione, tu as juste a me caresser a l'extérieur, je vais venir très vite. Mais si tu en a envie tu peux te glisser toute entière en moi..."

Hermione la regarda surprise et elles se mirent à rire toutes les deux. Elle s'installa plus confortablement et commença a caresser Ginny, la laissant la guider de la voix. Ginny aimait sentir les caresses, les longs doigts fins de son amie glissait le long de sa peau caressant et touchant tout. Hermione découvrit le petit bouton de chair, celui dont on parle tant et le caressa avec un peu trop de vigueur, elle s'arrêta en entendant le cri. "Non continue! Explore en profondeur" lui intima Ginny. Ce qu'elle fit avec bonheur, un doigt après l'autre. Ginny était plus expérimentée qu'elle ne le laissait paraître, elle la guidait aussi du bassin, la faisant appuyer au bon endroit. De la paume, elle caressait le clitoris, du bout des doigts elle visitait l'antre du plaisir. De plus en plus vite et de plus en plus fort. Ginny hurla, se libéra et gémit longtemps, animée par les soubresauts de l'orgasme. Mimi grinça aussi fortement et les filles en déduisirent qu'elle était parvenue à ses fins.

Toutes deux se remirent à l'eau pour se reposer de ce moment de jouissance commune. Et se jurèrent de recommencer aussi souvent que possible.

TBC