Après un énième visionnage de Crisis Core me voilà lancée dans une fic sur FF7. On peut aimer. Ou pas. Mais je pars du principe que tout le monde a le droit au bonheur.

Avertissement : Je suis abonnée aux fautes d'orthographes et aux longs développements. Vous êtes prévenus.


Disclaimer : Rien ne m'appartient ect... Tout est à Square Enix


Il avait mal, si mal, une souffrance qui le dévorait en entier, qui embrasait son corps, qui le consumait de douleur.

Mère !

Elle n'était plus là. Ils l'avaient tuée et lui mourrait à présent tous seul dans le noir.

Non !

Il ne voulait pas mourir. Il ne pouvait pas mourir. Il était l'Élu, il devait conduire cette planète, la détruire, la reconquérir. Il devait le faire pour Mère. Mais Mère était morte. Il s'effondra dans le noir.

Quelque chose, quelqu'un, ne plus souffrir, ne plus mourir. Mais qui voudrait encore le sauver maintenant. Ses amis, les gens qu'il aimait : morts, Mère : morte. Personne d'autre n'avait compté dans sa vie.

Personne ? Une dernière image. Elle peut être était encore en vie. Oui, peut être. Mais elle le détestait sûrement comme tout les autres.

Il était un monstre. Non ! Il n'était pas un monstre ! Il était l'Élu!Et il devait venger sa Mère !

Pourtant, il avait toujours mal. Cette dernière image de douceur le poussa à se lever et à ramper hors de ce trou noir. Froid, faim, mal. Il ne pouvait plus réfléchir, plus avancer. Pourquoi ? Avancer encore, un pas, un autre. Retrouver cette dernière image, ne pas mourir, se venger. Faire encore un pas.

Il n'arrivait plus à avancer. Il n'avait plus mal mais il savait que c'était le froid qui paralysait ses blessures. Le froid et la mort qui l'emportaient tout doucement. Non ! Il ne voulait pas ! Il ne voulait pas ! Il voulait pouvoir se souvenir encore ! Il voulait pouvoir vive encore ! Se battre encore ! Il s'effondra, se cabra et dans un dernier sursaut il jura qu'il les tuerait tous ! Tous jusqu'au dernier.


Les villageois se rassemblèrent autour du corps inerte. Des gamins l'avaient découvert aux premières lueurs du jour après la catastrophe. Des murmures superstitieux emplissaient l'atmosphère.

Il est mort ?

Sainte Minerva !

Non regardez, il respire !

Qu'est ce qu'on doit faire ?

Je vais m'en occuper.

Tout les regards se tournèrent vers la jeune femme qui avait parlé. C'est une étrangère, on s'en méfiait. Mais elle était forte, elle les débarrassait des monstres qui polluaient la région. On ne savait pas trop d'où elle venait mais le vieux Jack à la taverne racontait à qui voulait que c'était un ancien membre du SOLDAT qui avait déserté. Les gens haussait en général les épaules et ignorait le vieux fou. Il n'y avait pas de femmes au SOLDAT.