Disclaimers : Même après les avoir enfermés dans une pièce secrète dans la cave de mon immeuble, je dois me rendre à l'évidence, les G-boys ne m'appartiennent pas !

Genre : Romance/Humour

Rating : T

Résumé : Duo est un hippie, Heero mange des clubs sandwichs, Trowa est pizzaiolo et Wu Fei tente d'enseigner les principes du bouddhisme à ses compères ! Quel joyeux bordel ! Si vous avez faim ne lisez pas cette fic !


Tofu Man

C'était une petite ruelle lumineuse bordée de platanes.

Au bout de la ruelle il y avait un carrefour, sur la place un marché ou les vendeurs alpaguaient les passants en leur promettant des offres exceptionnelles sur leurs étals.

Caché dans un angle il y avait le petit magasin d'alimentation biologique.

La boutique ne paie pas de mine, quelques marches en pierre pour atteindre l'entrée, un petit carillon suspendu devant la porte, une enseigne à la peinture écaillée : « Le Soleil Vert ».

« Wu Fei ça me surprend de toi, en plus je te dit que j'ai déjà mangé. »

Wu Fei Chang.

Au travail homme d'affaire impitoyable au regard d'acier, capable de colères froides et implacable lorsque son entreprise n'était pas réglée comme une horloge, strict et intransigeant, pas méchant mais inflexible.

Le cauchemar des secrétaires qui utilisaient le téléphone du standard pour leurs appels privés et des stagiaires qui prenaient des pauses cafés à rallonge au lieu de faire des photocopies !

Dans le privé adepte de la méditation, des balades en pleine nature et de cuisine raffinée mais végétale et biologique avant tout !

« Heero tu es mon meilleur élément mais ça me chagrine de te voir ruiner ta santé à manger des sandwichs fourrés au poisson intoxiqué aux métaux lourds et à la salade pleine de pesticides ! En plus ils sont emballés dans du plastique non recyclable ! »

Heero Yuy.

Directeur adjoint de la Chang Inc © et accessoirement un des meilleurs amis du PDG.

Inflexible, honnête et droit, entièrement dévoué à son travail, sait qu'il est le meilleur mais n'en tire pas vanité. Toujours pressé dans son quotidien mais toujours calme dans le ton de sa voix.

« Chang tu sais que je n'ai pas le temps, je dois retourner au bureau et finir de remplir les dossiers concernant notre rachat de la Catalonia Corp. Et puis ils sont très bon ces sandwichs ! Et tu vois bien que je suis en parfaite santé !

- Tu dis ça maintenant, mais dans dix ans tu te demanderas pourquoi tu as autant de cholestérol, pourquoi tu as développé un diabète ou pire : un cancer.

- Tu ne crois pas que tu exagère ?

- Absolument pas. »

Le carillon au dessus de la porte tinta lorsque Wu Fei Chang la franchit, à l'intérieur de la boutique flottait une odeur d'épices et d'herbes séchées que le chinois huma avec bonheur.

Les rayonnages étaient bondés et apparemment il n'y avait ni clients ni personnel.

« Suis moi, dit Wu Fei, je vais te faire gouter un tel déluge de sensations gustatives que tes clubs sandwichs te semblerons être de vulgaires bouts de carton après ça !

- Tu peux essayer » Répondit Heero avec un demi-sourire.

Arrivé à la caisse le japonais s'impatientait.

« Il n'y a donc personne ici ? Pas d'employés ?

- C'est un petit magasin Heero, il n'y a que le gérant et il doit surement être occupé à faire de la mise en rayon, ont à encore trois quart d'heure de pause déjeuner de toutes façons.

- Je n'avais pas prévu d'en prendre autant pour tout dire.

- Nous aurons bouclé le dossier Catalonia ce soir ne t'en fait pas ! »

Alors qu'ils discutaient un jeune homme se glissa derrière la caisse et commença à scanner les articles déposés par le chinois.

Heero l'observa longuement.

Après avoir scanné l'employé de la tête aux pieds il murmura à l'oreille de son ami :

« Tu vas encore dire que j'y met de la mauvaise volonté mais ce type ressemble vraiment à une caricature de bobo écolo végétarien fumeur de substance illicites !

- Heero ?

- Oui ?

- Tu y mets vraiment de la mauvaise volonté ! Il à juste les cheveux longs ce n'est pas un crime, tiens, le petit Stevens de l'accueil il a une longue queue de cheval et tu ne lui fait jamais de remarque je sache !

- En même temps Stevens à des cheveux longs et un costume Armani ! Là je te parle d'un type qui à les cheveux longs, des lunettes de soleil dans une boutique déjà bien sombre et une chemise trois fois trop grande pour lui ! »

Chang Wu Fei eu un petit rire moqueur qui ne lui ressemblait pas.

« Je me souviens d'un jeune homme en école de commerce qui n'avait jamais vu un peigne de sa vie et portait des baskets jaunes dont même Uma Thurman dans « Kill Bill » n'aurait pas voulu ! »

Heero du admettre que son collègue marquait un point.

Il devait aussi admettre que ce souvenir lui donnait un coup de vieux.

« Merci beaucoup monsieur Chang, dit le caissier avec un sourire plein de dents, je vous dit donc à la semaine prochaine ?

- Comme toujours monsieur Maxwell !

- Merci bien messieurs et bonne journée. »

Les deux compères sortirent dans la ruelle avec un petit sac en papier recyclé marron dans les mains.

« Si tu préfère ont peut très bien rentrer au bureau pour déguster tout ça comme ça nous pourrons travailler le différentiel concernant le rachat de Catalonia Corp, qu'en dit tu ?

- Excellente initiative ! »

...

Deux heures plus tard devant une masse de dossiers aussi épaisse que rébarbative Heero Yuy grimaçait ce qui n'était pas dans ses habitudes.

Ce n'était pas le travail, il aimait son travail, ou en tout cas il l'assumait toujours.

Mais après avoir observé la chose sous tous les angles il du se résoudre à s'adresser à son patron.

« Chang ? »

Wu Fei savait que lorsque son ami l'appelait par son nom de famille la question était, sinon importante, au moins sérieuse.

« Oui Yuy ?

- Que sont ces petites choses blanches et molles à l'intérieur du sandwich que tu m'as acheté ? »

Le dénommé Chang pouffa, ce qui n'était vraiment pas dans ses habitudes.

Il contint difficilement son rire durant une longue minute, devant le regard mi-médusé, mi-offensé de son associé et ami et, après avoir essuyé une larme au coin de son œil il parvint à demander :

« Yuy, ta mère est japonaise et tu n'a donc jamais, au grand jamais gouté, vu ou même entendu parlé du tofu ? »

Heero leva un sourcil contrarié, pris au dépourvu.

« Non jamais. » Répondit-il froidement.

Le sourire de Wu Fei s'élargit encore plus.

« Et bien c'est fait ! C'est du Tofu !

- Ça n'a aucun goût !

- C'est normal, il faut qu'il soit préparé pour qu'il ait du goût, nature c'est plutôt fade, mais comme ce sandwich est déjà bien garni inutile de l'aromatiser, il sert juste à t'apporter des protéines et du fer.

- Pourquoi ne pas mettre une tranche de jambon à la place dans ce cas ?

- Parce que l'élevage de porc est extrêmement polluant, parce que ce sont des animaux à qui l'ont donne toutes sortes de saloperies à manger et qui se retrouve ensuite dans ton corps, en plus le tofu contient bien plus de protéines que la viande et sans graisses saturées ni OGM, d'ailleurs tu savais que les cochons avaient l'age mental d'un enfant de trois ans ? »

Le sourcil d'Heero s'était dangereusement rapproché de son œil pendant cette conversation. Il avait l'air de prendre son ami pour un fou, gentil mais fou.

Il secoua la tête et mordit dans le sandwich honnit.

Il du admettre que le mélange était divin : une moutarde finement relevée, des tomates fraiches et pleines de saveurs, rien avoir avec les machins rouge et pleins de flotte qu'il avalait habituellement ! Le pain avait un léger arôme de noisette grillé et il était moelleux, pour la première fois de sa vie il se rendit compte que la salade avait un goût, celle-ci était légèrement acidulée, il y avait de fines tranches de quelque chose qui ressemblait à du fromage mais il était sur que ça n'en était pas, des amandes effilées vinrent chatouiller son palais et il sentit également l'arôme léger et herbacée d'une sauce blanche aux épices.

« Effectivement le tofu n'a besoin de rien de plus. » Dit-il simplement.

Wu Fei sourit largement à l'entente de cette constatation.

« Mais ce soir je t'emmène dans une pizzeria !

- une pizzeria ? Répéta le chinois.

- une pizzeria oui ! Je connais le patron et sa cuisine est divine ! Tu verras que moi aussi je sais bien manger !

- Bon très bien, mais ça t'ennuierais beaucoup si j'invite un ami ?

- Un ami ? »

Heero fut piqué par la curiosité, durant les longues années qu'ils avaient passés ensembles depuis qu'il connaissait le chinois il ne l'avait jamais entendu parler de quelqu'un d'autre que lui, Heero Yuy, comme d'un ami. Il y avait bien eu des connaissances, des « gens sympa », des camarades de cours et bien entendu après les amis de sa femme, Hilde, mais jamais personne d'autre que Heero n'avait été proche de Wu Fei Chang au point de pouvoir être qualifié d'ami.

« Qui est-ce ? » Demanda t-il sans pouvoir cacher sa suspicion.

« Je l'ai connu il y a bien longtemps, lorsque j'étais enfant pour tout dire, lors d'un des nombreux voyages d'affaires de mon père ! Nous ne nous étions pas revus depuis des années et puis nous avons repris contact il y a plusieurs mois, d'ailleurs je dois admettre qu'il n'est pas étranger à mes prises de position en matière d'alimentation.

- Je croyais que c'était Confucius qui enseignait que l'homme était fait pour manger des graines et bla, bla, bla !

- Confucius à dit "Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue ne peut plus jamais manger de sa chair." mais avant de retrouver Quatre je ne m'étais jamais vraiment posé la question de l'origine de la viande dans mon assiette.

- Quatre ?

- Oui, c'est le surnom que je lui donnais lorsque nous étions enfants, son père était un riche homme d'affaire musulman et pour se faire pardonner de ses absences incessantes il ramenait toujours quatre cadeaux à son fils, d'où le surnom de Quatre.

- Original, mais je m'étonne que tu ne m'en ai jamais parlé.

- Comme je te l'ai dit nous avons repris contact récemment, et puis je ne pensais pas que nous aurions l'occasion de nous revoir mais, le hasard faisant bien les choses, il se peut qu'il devienne notre principal client dans les prochains mois.

- C'est donc un diner d'affaires !

- Non ! C'est avant tout un diner pour se remémorer du bon vieux temps mais rien n'empêche de parler business aux alentours du dessert ! »

Heero sourit à son tour, le travail passait avant tout !

...

A 19h30 les trois hommes s'étaient rejoint devant un restaurant – pizzeria italien : Il palazzo della quattro stagioni.

A l'intérieur un jeune homme bronzé aux cheveux auburn les accueillis :

« Heero mon ami ! Qu'elle joie de te revoir ! »

Il serra chaleureusement la main du japonais ainsi que celle de Wu Fei et son ami Quatre.

« Installer vous ! Venite ! Venez ! J'ai déjà préparé la table de monsieur Yuy, elle est un peu à l'écart du reste de la salle comme ça vous ne serez pas dérangés pour parler lavoro, pour parler affaires ! »

L'accent du jeune homme était léger mais présent et il ne pouvait s'empêcher de faire de grands gestes lorsqu'il parlait.

Quatre sourit :

« Merci mais ne vous tracassez pas trop, ce sera avant tout un diné entre amis !

- Vous êtes les premiers amis que je vois diner en costume de grande marque monsieur...

- Winner. »

L'italien lui tendit une nouvelle fois la main et plongea ses yeux couleurs émeraude droit dans ceux du jeune homme blond.

« Et bien j'espère que vous prendrez plaisir à votre repas monsieur Winner, installez vous, je vais vous cherchez la carte dei vini. »

Les trois hommes s'installèrent.

« Votre ami semble très sympathique monsieur Yuy.

- Il l'est, il a quitté l'Italie pour tenter sa chance ici et il à monté son entreprise tout seul, il est sur le point de créer sa propre marque de plats Italiens d'ailleurs.

- Je ne suis pas sur que ce cher Quatre puisse beaucoup profiter des talents de... comment as tu dit qu'il s'appelait ?

- Barton. Trowa Barton.

- Trowa ? Amusant. Mais je suis désolé j'ai oublié de te prévenir, Quatre est vegan.

- Ve... Quoi ?

- Vegan. Renchérit Wu Fei.

- Je ne consomme aucun produit issue des animaux, expliqua Quatre, ni pour mon alimentation, ni dans ma vie quotidienne.

- Mais nous sommes venus dans votre voiture et les sièges étaient bien en cuir non ?

- En fibre d'aloe vera en fait, mais ça imite très bien le cuir ! Cela dit ne vous en faite pas pour moi, je me débrouille toujours au restaurant !

- C'est donc bien à cause de vous si Wu Fei me fustige du regard à chaque fois que je déballe une brandade de morue devant lui ! »

Quatre se contenta de rougir et de baisser légèrement la tête.

Mais les deux asiatiques éclatèrent de rire et se congratulèrent mutuellement par de petites tapes sur les épaules.

« Soyons sérieux, repris Heero, Wu Fei m'a dit que vous pourriez avoir besoin de nos services ?

- En effet je compte ouvrir une chaine de fast food bio et végétalienne et j'aurais besoin de votre service communication pour la faire connaître.

- C'est un peu audacieux. Dit Heero en fronçant les sourcils.

- Vous croyez ? Pourtant les gens se rendent bien compte que la nourriture industrielle n'est pas bonne pour eux, qu'ils attrapent toutes sortes de maladies qui n'existaient pas quand leur grand parent se contentait de consommer ce qu'ils faisaient sortir de terre, je ne dit pas que ce sera facile bien sur, mais si l'on axe plus la campagne sur le coté « bio » ça plaira, et puis vous savez je pourrais vous faire gouter des plats qui vous feraient oublier l'absence de viande et de produits laitiers !

- Vraiment ? Je serais curiosi de gouter ça ! » Dit Trowa qui venait leur apporter le menu.

Une fois de plus, Quatre rougit.

« Pardonnez moi d'avoir écouté votre conversation, je voulais juste vous apporter la carte, mais je tenais à vous dire de ne pas vous inquiéter, ma sœur est allergique à beaucoup de chose et j'ai l'habitude de préparer des plats spéciaux, vous ne mourrez pas de faim à ma table monsieur Winner. » Dit-il en lui faisant un clin d'œil.

« Oh ! Excusez moi, voilà des clients ! Buongiorno signorina ! »

Et il s'éloigna pour accueillir une jeune femme qui venait de franchir la porte du restaurant.

« Et bien il est vraiment sympathique votre ami monsieur Yuy !

- Plutôt bel homme, bon cuisinier, qui a plutôt bien réussi dans la vie, capable de te préparer de bons petits plats adaptés à tes choix de vie, ne manquerait plus qu'il soit gay et je serais sur de te voir plus souvent Quatre ! » Dit Wu Fei avec un grand sourire.

Les oreilles de Quatre devinrent cramoisies et il donna l'impression d'avoir rétréci de quinze bons centimètres !

« Je suis désolé je n'ai aucune information à vous donner concernant sa sexualité, je ne le connais pas autant que ça ! » Répondit Heero comme si il annonçait qu'il ne savait pas si sa voiture était une Porshe ou une Lamborghini.

Quatre se surprit à regretter qu'il ne s'agisse pas d'un diner d'affaires ! Il sentait bien le poids du regard vert posé sur sa nuque depuis le poste de travail ou Trowa pétrissait sa pâte à pizza et cela achevait de le rendre mal à l'aise.

Les pasta à la crème ( de soja ) et aux algues marines fumées avaient succédées à la sélection de verrines aux tomates séchées, tapenade d'olive verte et noire, ( fromage de chèvre et noix pour Yuy ), crème de pois chiches aux épices méditerranéennes et caviar d'aubergines.

Et le diner ( chargé ! ) s'était tout de même mué en repas d'affaires, Heero prenait des notes, Quatre exposait ses souhaits en terme de publicité et Wu Fei proposait thèmes et supports.

Entre deux discussions techniques Trowa leur avait servi du lambrusco frais et des petits ramequins de soupe de tomates au basilic maison pour « faire glisser » avait-il dit.

Quand tous les clients furent partis, et toutes les autres tables nettoyées et alors que celles des trois hommes était envahis de croquis et de rapides études de marché, il leur apporta des digestifs ainsi que de la salade de fruits et quelques boules de sorbet maison.

« Il est déjà si tard ? S'étonna Quatre en regardant sa montre.

- Seigneur que la journée de demain va être dure, dit Wu Fei en baillant.

- Je vais demander l'addition.

- Non Heero ne vous dérangez pas, je sais qu'au départ vous n'aviez pas prévu de m'inviter à ce repas qui devait juste être un diner entre vous et votre meilleur ami, au final j'ai transformé cela en diner d'affaire, laissait moi donc régler la note pour me faire pardonner !

- Votre venu ne m'a posé aucun problème, pas plus que de parler affaire avec vous.

- J'insiste ! »

Sans le laisser tergiverser Quatre se leva et parti d'un pas rapide en direction du comptoir ou Trowa essuyait des verres d'un air absent.

Il eu un sourire sincère lorsqu'il se rendit compte que Quatre était apparu dans son champ de vision :

« Signore Winner j'espère que le repas vous a plu !

- C'était parfait monsieur Barton, un délice, je vous remercie sincèrement.

- Je vous en prie, appelez moi Trowa, « monsieur » c'est un peu trop pompeux !

- Uniquement si vous m'appelez Quatre !

- Quatre c'est votre nome ?

- Un surnom qui me colle à la peau... C'est une longue histoire !

- J'espère qu'un jour vous reviendrez et que je pourrais l'entendre... Cette histoire.

- Si la cuisine est toujours aussi bonne attendez vous à me revoir ! »

Trowa pris la main de Quatre posée sur le comptoir et y déposa sa carte bleu ainsi que le reçu avant de lui refermer délicatement les doigts.

« Alors au plaisir, signore Quatre.

- A bientôt... Trowa. »

J'espère que cette mise en bouche vous à plu. Mais que fait Duo ? Me demande t-ont dans l'oreillette ! Il arrive point de crainte mes chers amis !


Petits bonus :

« Le Soleil Vert » est une référence au film du même nom.

Le tofu : est une sorte de pâte de soja très prisée des japonais et pouvant être préparé de milles et une façons.

Pour rappel : Un végétarien - Ne mange aucune chair animale ( donc ni viande, ni poisson )

Un végétalien - Ne mange aucun produit qui vient des animaux ( viande, poisson, lait, beurre, fromage, oeufs, miel... )

Un vegan - est un végétalien qui en plus n'utilise aucun produit ayant un rapport avec les animaux dans son quotidien ( pas de produit ménagers testés sur les animaux, pas de fourrure ou de laine... )

Il palazzo della quattro stagioni signifie : Le palais des quatre saisons, c'est une pizzeria qui existe réellement et dans laquelle mon conjoint travaille !