Une nouvelle histoire, peut être pas aussi glauque que Cave pour ceux qui l'ont lue, et pas axée sur un seul personnage.

Sasuke : en d'autres termes, plutôt que de t'acharner uniquement sur moi, tu vas te faire un plaisir de tous nous passer à la moulinette.

C'est à peu prés ça oui.

Sasuke : génial…

Avant de commencer, j'aimerai que tu signes ça s'il te plait…

Sasuke : c'est quoi les petites lettres en bas de ta feuille ?

T'occupes ! C'est ton accord pour que je maltraite un peu.

Sasuke : alors là tu rêves ! Vas te le faire m***** ton contrat !!

Tssss ! pas de vulgarité ! Et puis cette fois, c'est pas de la torture physique.

Sasuke : promis ?

Juré !

Sasuke : mouais…. *signe* pourquoi je sens que je vais le regretter ?

Mais non, mais non ! Et puis les autres ont signé aussi, tu n'as pas à t'en faire.

bref. cette fic risque de ne pas avancer trés vite, je le déplore, mais j'ai pas mal de soucis d'ordinateur en ce moment, et puis cette histoire que j'avais tapée depuis un bon bout de temps ne me plaisait pas. je l'ai donc reprise entièrement, et totalement modifiée. enfin, je l'ai fait, c'est beaucoup dire, disons que j'ai commencé à le faire plutôt. aussi ne vous attendez pas à avoir des post trés réguliers sur cette fic ci. je m'en excuse d'avance.

pardon.

Mais ça n'empèche rien non plus, bonne lecture à vous tout de même.

comme d'habitude, rien mis à part l'idée n'est à moi. samurai deeper kyo est et reste la propriété de maitre Kamijyo. une ovation pour cet homme!^^


Prologue : par une nuit de printemps…

Minuit moins deux, 13 mai

_ Donne moi la sauvegarde.

_ Nous ne te dirons rien.

La jeune femme leva fièrement la tête et toisa avec mépris l'homme encagoulé qui lui faisait face. Il pointa son revolver sur elle. Une arme courte et bien huilée, efficace, munie d'un silencieux. Cet homme était un professionnel, comme le laissait deviner sa prise assurée sur la crosse de son arme.

_ Donne moi ces sauvegardes.

Sa voix s'était faite stridente, il jeta un rapide coup d'œil par-dessus son épaule. La jeune femme devait jouer sur ses nerfs pour gagner. Bien que ses chances fussent ridicules, voir quasi inexistantes. Elle ne comprenait toujours pas d'ailleurs, comment elle avait pu se faire avoir de la sorte. Comme une débutante. Une idiote. La peur et la panique, deux sentiments tout à fait rationnels en cet instant compte tenu de la position qu'elle occupait et elle regrettait fortement de leur avoir laissé l'opportunité de prendre le dessus. Mais elle ne donnerait pas les codes d'accès à ses recherches, quoiqu'il doive se passer. Il en allait de l'avenir du laboratoire, et de la vie de nombreuses personnes, de ses amis. Sacrifier un petit nombre pour en sauver un plus grand, son patron n'avait jamais apprécié cette méthode, sauf qu'elle n'avait plus le choix. Mourir pour protéger ses recherches, pour avoir une chance de sauver des innocents. Jamais pourtant elle n'avait songé à en arriver là. Donner sa vie pour quelques notes et suites de chiffres interminables enregistrés dans une base de données innombrables. S'en était presque risible.

_ Tu me sembles nerveux…

_ Donne moi ces sauvegardes immédiatement !

_ Le « s'il te plait » est en option ? Ta mère ne t'a jamais appris la politesse.

Jouer avec le feu, l'expression était parfaitement appropriée. L'homme sursauta. Une corde sensible visiblement, peut être aurait elle le temps de jouer avec. Le clic sec du cran de sûreté qui saute. Le type arma son revolver avec assurance. Ils pouvaient se faire surprendre à tout moment, ils n'avaient pas de temps à perdre ! Il avait réussi à la coincer dans cette ruelle sombre après l'avoir traquée comme une bête mais ce n'était pas suffisant. Il devait obtenir les sauvegardes. S'il mettait la main dessus et parvenait à les détruire comme prévu, leur avenir se promettait d'être des plus agréables pour lui et les hommes qu'il servait. Mais il restait cette fille, celle qui avait trouvé la solution. Il n'avait pas le choix, il devait obtenir ces résultats de sa bouche et s'en débarrasser. Malgré tous ses efforts, malgré l'aide non négligeable qu'il avait reçue pour accomplir cette mission, il n'avait pas réussi à entrer dans son ordinateur et à détruire tous les fichiers. Trop de choses, d'incohérences. Trop de données parasites qui l'empêchait de faire correctement son travail. Personne d'autre qu'elle n'était capable de déchiffrer les données qui constituaient l'intégralité de ses recherches, mais il y avait tout de même une marge d'erreur. Et il ne pouvait pas se permettre d'en faire une. Il devait faire vite. Et cette fille qui le défiait ouvertement, comme si tout cela n'était qu'un jeu ! Cette maudite femme et son agaçante manie de parler d'elle à la première personne du pluriel. Cela plus que tout le rendait fou, il n'avait jamais pu le supporter. Il se força à se calmer. Ce n'était pas le moment d'échouer.

_ Je te le demande encore une fois : où sont elles ?

_ Crois tu réellement que nous aurions pris le risque de la prendre sur nous ? Tu es vraiment trop naïf.

La jeune femme éclata de rire. Un rire moqueur et glacé qui fit perdre à l'homme tout contrôle sur ses nerfs.

_ Tais toi! Hurla t il en pointant son arme sur la femme.

Malgré le silencieux, le coup résonna avec force dans la ruelle déserte en cette nuit de printemps. La femme gémit, très légèrement et vacilla avant de tomber à genoux, la jambe droite en sang. L'homme s'avança sur elle, comme un prédateur sur sa proie, le canon de son arme pointé vers le sol.

_ Dernière chance, donne moi les sauvegardes et je te laisse en vie.

C'était faux bien entendu, et elle le savait très bien. Comme elle savait que jamais elle ne cèderait face à cet odieux chantage.

_ Crève.

Les mots avaient été pareils à du venin.

L'homme poussa un soupir excédé, qui se transforma en glapissement de terreur. La femme, malgré sa blessure, venait de bondir sur lui, lui arrachant sa précieuse cagoule.

Alors qu'il faisait un pas en arrière, la faible lueur des réverbères éclaira un bref instant son profil, suffisamment pour qu'elle puisse le reconnaître. Il la repoussa violement et elle tomba en arrière. Il n'avait pas les sauvegardes, mais elle l'avait vu.

Il s'arrêta de tirer une fois son chargeur vide.


Hon hon ! La suite au prochain épisode !^^

merci pour votre lecture!^^