Les maraudeurs seconde génération
Fanfiction par Folledeslash
La répartition
Le choixpeau commençait à détester avoir à répartir les Potter. D'abord il y avait eut Harry Potter. Un parfait Serpentard qui l'avait supplier de ne pas y aller.
Puis il y avait eut Teddy Remus Lupin-Potter. Bien que n'étant un Potter que par adoption, il avait aussi fait des siennes lors de sa répartition. Refusant toute autre maison que Gryffondor, alors qu'il aurait évolué beaucoup mieux à Serdaigle.
Et quelques années plus tard était venu James Sirius Potter. Il n'avait des Gryffondors que leur courage. Mais encore une fois, le client était roi et il avait envoyer le plus vieux des fils Potter dans la maison des rouge et or.
Lorsqu'il avait été poser sur la tête d'Albus Severus Potter et qu'il avait vu en lui toute la ruse et la détermination des Serpentard, comme il avait vu en son père des années auparavant, il n'avait même pas voulu résisté.
« Je suppose que peu importe que je te dise que tu pourrais évoluer avec puissance chez les Serpentard, tu vas me dire que la place des Potter est à Gryffondor et que tu dois y aller… » soupira le choixpeau. Les jeunes devenaient de plus en plus difficile.
« Serpentard? » Il prit le temps de penser deux secondes aux paroles de son père, plus tôt dans la journée, à la gare. Il eut un petit sourire en coin et on pouvait voir dans ses yeux de la malice. « Mon père dit que les meilleurs espions étaient des serpents alors pourquoi pas. »
Et alors que le choixpeau envoyait le jeune garçon à Serpentard, il se dit que les Potter étaient vraiment d'étrange personne.
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Tous les premières années attendait nerveusement en dehors de la grande salle. Chacun y allait de sa propre conception de la répartition. Certaines proposition était vraiment farfelu, surtout chez les jeunes qui connaissaient déjà quelqu'un à Poudlard. Certains croyaient qu'il s'agissait d'un examen écrit. « De futur Serdaigles, » pensa Albus, d'autre croyait qu'ils fallait se défendre contre une quelconque créature. « De vrai Gryffin »pensa-t-il. Avant d'entrer dans le train, il avait été très stresser par la répartition, puis son père lui avait confier son secret et Albus avait été rassurer. Mais quand lui et Rose avait été séparer de James, à l'arrivé du train, l'inquiétude était revenu en force. Si au début il avait eut peur d'aller à Serpentard et de décevoir son père, maintenant, il avait peur de ne pas être à la hauteur et de faire honte au nom des Potter. C'est donc tremblant et en suivant le troupeau d'élève qu'il se rendit dans la grande salle.
La salle était magnifique et exactement comme son père l'avait décrite. Il voulu se tourner vers Rose, mais la jeune fille semblait nulle part en vue. À la place, il se retrouva face à un blondinet. Il lui sourit. Il avait l'air tout aussi tremblant que lui.
« Allo, je suis Albus. Toi? »fit le jeune Potter, essayant de sembler calme, mais les tressautements dans sa voix prouvait le contraire.
« Scorpius. Mais tu peux m'appeler scorp. »
« Tu pourrais me présenter à ton nouvel ami non? » demanda soudainement une petite rousse. Elle avait réussit à se faufiler entre les autres jeunes.
« Rose, voici Scorpius. Scorp, voici Rosie, ma cousine »
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Assis à la table des Gryffondors, James Sirius Potter observait les premières années se faire répartir avec impatience. Il attendant se moment depuis si longtemps, le jour où lui et son frère serait enfin réunis à Poudlard. La dernière année sans son frère avait été insupportable. Mais aujourd'hui, il le rejoignait à l'école et il avait déjà des papillons dans le ventre en pensant aux blagues qu'ils allaient faire. Il sourit à sa cousine préféré, Rose Weasley qui discutait avec Albus et un autre garçon, un blondinet. Il observa longtemps l'inconnu, avec l'étrange impression de le connaître. Ce n'est que lorsqu'il entendit le choixpeau appeler Scorpius Malfoy et qu'il le vit aller sous le choixpeau qu'il se rappela.
« SERPENTARD! » cria le choixpeau, quelques instants plus tard.
Pas très surprenant pensa James. Il n'y avait rien d'extraordinaire à ce qu'un Malfoy soit dans la maison des verts et argents. Puis peu de temps ensuite, ce fut à son frère de passer à la répartition. C'est tout existé qu'il se prépara à applaudir l'arrivé de son frère dans sa maison. Et lorsque le choixpeau annonça la maison d'Albus, la première réaction de James fut d'être abasourdit. Son petit frère ne pouvait pas être dans cette maison. Il ne pouvait pas être dans la maison du mal. Puis à mesure que la répartition avança, James se fit à l'idée. Il réussit même à applaudir avec sourire l'arrivé de Rose à Serdaigle. Mais malgré la graduelle acceptation, il se sentait tout de même déçu. Il avant tant espéré pouvoir être avec Rose et Albus, à faire des blagues et à rendre les professeurs fou de rage.
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Albus alla s'asseoir à côté de Scorpius. Il se pencha vers lui et murmura à son oreille : « Tu ne m'avais pas dit que tu étais un Malfoy. »
Et le blondinet lui répondit sur le ton de la confidence : « Et toi tu ne m'as pas dit que tu étais un Potter. »
Les deux garçons se regardèrent un instant avant d'éclater de rire.
« J't'aime bien Scorp. Tu as de la répartit. » Il s'interrompit un peu pour applaudir Rose. « Je sens que l'on va faire de grandes choses toi et moi. » sourit Albus.
Scorpius lui sourit en retour. Il ne s'attendait pas à se faire des amis si vite. Et certainement pas avec un Potter. Scorpius aimait bien l'idée de rendre sa belle-mère folle de rage et de honte à la seul penser de son beau-fils avec un Potter. Et la tête de son père à cette nouvelle serait incontournable. Il le sentait. Ce dernier avait bien beau dire que Harry Potter lui avait sauvé la vie, il n'était certainement pas prêt pour une tel chose.
Albus essaya de capter le regard de son frère, mais ce dernier ne semblait pas faire attention à lui. Il sentit son cœur se serrer. Malgré les apparences, il étaient très proche de son frère et jamais avant l'année dernière, ils n'avaient été séparé. Et alors que James allait à Poudlard, les deux frères s'étaient écrit des lettres tous les jours. Il avait tellement imaginer le moment où ils seraient de nouveau réunit au même endroit. Ils avaient passé leur été à imaginer toutes les blagues qu'ils allaient pouvoir faire. Il n'arrivait pas à croire que c'était terminé.
« Ça va aller? » demanda Scorpius, faisant sortir le garçon de ses pensés.
« hum? » répondit Albus, n'ayant pas entendu la question.
« Je t'ai demander si ça allait. Tu joues avec ta tarte à la citrouille depuis tantôt. »
« C'est rien. » tenta de se rassurer Albus. « Juste mon frère qui fait la tête parce que je suis ici et non à Gryffondor. Ça va lui passer. »
Du moins, il l'espérait.
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Contrairement à se que son frère pensait, James n'était pas vraiment fâché parce qu'il était à Serpentard. En fait, le plus vieux devait bien admettre qu'il n'était pas vraiment surprit. Son petit frère avait toujours été le plus rusé d'entre eux. Toujours celui capable de trouver comment contourner les failles de ses plans de blagues. C'était ce qui faisait d'eux une bonne équipes de blagueurs. James créait les blagues et Albus établissait les plan pour qu'ils ne se fasse pas prendre.
En fait, il y avait deux choses qui énervait James dans la situation. Premièrement, il ne pourrait pas protéger son frère. Comment pourrait-il alors qu'il n'a même pas accès à sa salle commune. Et deuxièmement, il y avait la distance. Après la longue et pénible première année qu'il avait eut, il aurait voulu avoir son petit frère près de lui. Serpentard et Gryffondor n'était pas deux maisons très ami et il anticipait le peu de temps qu'ils auraient.
Décidément pensa-t-il l'année ne commencerait pas comme prévu.
Après le repas, il essaya de trouver son frère parmi la foule, mais ne le trouva pas. Il décida donc d'attendre au lendemain avant de le faire.
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Harry attendait avec impatience la lettre que son fils Albus devrait bientôt lui envoyer. Ginny, assise à table avec la petite Lily continuait à lui apprendre à écrire correctement. Elle jeta un coup d'œil à son mari et soupira en faisant un signe de tête. Son mari était vraiment un père poule, attendant de tout savoir sur la répartition. Lorsque enfin la chouette blanche, miss Paddy, de son fils arriva, il se dépêcha à prendre la lettre. Les deux femme de sa vie le rejoignirent pour qu'il puisse lire la lettre à voix haute.
« Cher papa, maman et Lily, Poudlard est vraiment merveilleux. Je me suis déjà fait des amis dans mon dortoir. Il y a des jumeau, Casey et Corey, Kim et Scorpius. Scorpius, c'est le fils de Drago Malefoy. On est tous les cinq à Serpentard. Je crois que ça contrarie beaucoup James, mais ce n'est pas grave hein? Tu ne m'as pas dit ce que tu m'as dit à la gare pour me rassurer hein? Je vous aimes tous. Albus. »
Même sur lettre, Harry pouvait sentir l'inquiétude de son fils. Il jeta un coup d'œil à sa femme et à sa fille avant de plier la lettre et de la mettre dans la poche de sa robe de sorcier.
« Un Potter à Serpentard. Si on m'avait dit ça il y a des années, je ne l'aurait pas cru. »
« Ne me dit pas que tu ne t'en doutais pas chérie. » fit Harry. « Albus n'a jamais vraiment ressembler à un Gryffondor. »
« Tu devrais écrire à James histoire qu'il ne rende pas la vie de son frère impossible. »
« C'est une bonne idée. »
Et sortant une plume et un parchemin, il entreprit d'écrire une lettre à chacun de ses fils.
_*_
Drago Malefoy était assis dans l'ancien bureau de son père, à regarder par la fenêtre. Son fils était à des kilomètres de lui et il ne le verrait pas avant les vacances de Noel. Il devait avoué que la perspective de ne pas le voir d'ici là le perturbait. Habituellement, lorsqu'il partait plusieurs mois à l'extérieur, il s'arrangeait toujours pour revenir au manoir à toutes les semaines et il écrivait beaucoup à son fils. Quand Eeva lui avait appris qu'elle était enceinte, Drago s'était promis qu'il ne serait pas le même genre de père que Lucius avait été pour lui. Lucius l'avait élevé loin de toutes affection maternel ou paternel, en faisant un parfait petit sosie de lui-même. Mais Drago voulait que son fils connaisse l'amour d'une mère. Il aimait énormément sa femme qu'il avait rencontrer lors d'un voyage d'affaire en Polynésie française. Ils étaient immédiatement tombé amoureux et bientôt, la jeune moldu tahitienne d'origine française l'avait suivit en Angleterre où ils s'étaient marié.
Drago sourit en passant à elle. Elle lui manquait énormément. Et comme à chaque fois qu'il pensait à sa première femme, il porta la main à sa chaîne en or. C'était une petite chaînette très féminine qui avait appartenu à Eeva. La sensation de la petite étoile qui la ornait lui rappela le jour où Eeva lui avait parler de cette chaîne.
Ils venaient tout juste de faire l'amour pour la première fois et Drago observait la jeune femme nu endormit contre lui. Il lui caressa lentement la joue, descendit sur son coup, puis alla prendre la petite étoile entre ses doigts. C'est à ce moment qu'Eeva se réveilla.
« Tu me regardes depuis longtemps? »
« Quelques minutes seulement. »
C'était un mensonge. En fait, il l'observait depuis des heures, mais il n'allait certainement pas lui avouer une tel chose.
« C'est une belle chaîne. »
« C'est un cadeau de ma mère. Elle a choisit l'étoile à cause de mon nom. Chez moi, Eeva signifie l'étoile qui s'élève dans la nuit. »
Drago sourit. Ce nom lui allait bien. Mettant fin à la discussion, la jeune femme l'embrassa et se colla à lui. Drago la renversa sur le lit en pensa qu'elle était l'étoile qui s'était élevé dans sa nuit à lui. Avec elle, il n'était plus Malfoy, mais Drago. Juste Drago.
Drago sortit de ses pensés lorsque l'on cogna à la porte. Il lâcha la chaîne et se tourna vers sa deuxième femme, Astoria.
« À quoi pensais-tu? »
« Rien en particulier. Je me disait seulement que le manoir était vide sans Scorpius. »
Astoria vint placé ses bras autour de ses épaules et l'embrassa dans le coup.
«Et bien, il faut se dire que l'on peut enfin être seul tous les deux. Cela fait longtemps que ce n'est pas arrivé. »
« Pourquoi ne vas-tu pas prendre un bon bain. Dès que je reçois la lettre de Scorpius, je te rejoint. »
« C'est une bonne idée. »
Après avoir embrassé son mari, elle quitta la pièce. Puis Drago ouvrit un des tiroir de son bureau. À l'intérieur, il y avait une photo moldu où il enserrait la taille d'une Eeva enceinte et souriante.
Avec Scorp à Poudlard, elle lui manquait plus que jamais.
Drago n'avait pas voulu se déplacé, mais il n'avait pas eut le choix. Eeva était enceinte de huit mois et il détestait être loin d'elle et de leur futur fils. Il se préparait à faire un rapide voyage par cheminer jusqu'à chez lui, pour voir comment ils allaient lorsque l'on cogna à la porte de sa chambre d'hôtel. Grognant, il alla répondre aux deux aurors américains qui se trouvaient devant sa porte.
« Il y a un problème messieurs? »
En tant qu'ancien Mangemort, il était surveillé constamment, ainsi cru-t-il à une simple vérification de routine.
« Vous êtes bien Monsieur Drago Malefoy? » demanda l'un d'eux.
Immédiatement, il s'inquiéta. Lors de vérification de routine, les aurors n'y allaient pas dans la politesse.
« C'est bien moi. Que ce passe-t-il?»
« Pouvons nous entrer? »
« Oui bien sur. » fit un Drago vraiment inquiet. « Maintenant pouvez-vous me dire ce qui se passe? » dit-il durement. L'inquiétude le rendait agressif.
« Il y a eut un cambriolage à la National England Banks se matin. Je suis désolé Monsieur Malfoy, mais votre femme n'a pas survécu. »
Abattu, il se laissa tombé sur le sofa. Il n'arrivait plus à respirer.
« Et mon fils? » réussit-il à dire malgré les larmes.
« Par chance, un médecin était présent sur les lieux et il a pu sauver votre fils. Nous devons vous ramener en Angleterre pour que vous puissiez vous occupé de votre fils. »
Et Drago s'était laisser transplanner par les aurors, sans avoir conscience de se qui se passait autour de lui. L'étoile de sa vie s'était éteinte, le laissant dans le noir le plus total.
Drago revint à lui lorsque le hiboux brun, Peacock, de son fils se posa sur son épaule. Il essuya la larme qui coulait sur sa joue.
« Cher papa, comme prévu, je suis à Serpentard. C'est vraiment super. La salle commune est comme tu l'avais décrite. Et je me suis déjà fait des amis. Tu ne devineras jamais qui est dans mon dortoir… Albus Potter lui même. »
Le reste de la lettre était remplis de « Albus a fait cela… », de « Albus a dit cela… », de « Albus il aime… » et de « Albus il aime pas…» qui laissèrent supposé à Drago que son fils et le fils de Harry Potter était ami. Pendant un instant, il se dit que son vieil ennemis devait faire une de ses têtes. Il n'allait jamais accepter que son fils soit un Serpentard. Jamais.
« Est-ce que tu viens mon chérie? » cria soudainement Astoria de la chambre. « Je t'attend! »
« J'arrive! »
Et en se rendant dans la chambre conjugal, il se demanda pourquoi il l'avait épouser. Cela avait semblé une bonne idée, 10 ans auparavant, mais aujourd'hui que Scorpius n'était plus à la maison, il se trouvait un peu stupide.
Il avait tellement voulu être différent de son père. Tellement voulu que son fils aille une mère, qu'il avait épouser la première venu. Et jamais encore il n'avait eut autant l'impression de n'avoir rien en commun avec cette femme que lors du souper de se soir.
À suivre…
