-Raaaaa !! Je le HAIS !! Eclatai-je.
Je venais de sortir d'une heure de colle à cause de mon meilleur ennemi : Cullen, Edward Cullen. A cause de lui, je m'étais retrouvée à lui hurler dessus en plein milieu du cours de Français. La cause ? Il avait essayé de me dégrafer le soutien-gorge. Lui, forcément, ne s'était pas pris d'heure de colle. Je me dirigeais rapidement vers le parking du lycée de Forks. J'avais emménagé dans cette petite bourgade pluvieuse de l'état de Washington après que ma mère se soit remariée avec Phil. Il était base-balleur de deuxième division et par conséquent, il voyageait souvent. Ma mère étant malheureuse à chaque qu'il partait de la maison, j'avais décidé de venir vivre avec mon père, Charlie, pour quelques temps. Cela faisait deux ans que je vivais avec ce dernier.
Arrivant sur le parking, je fonçais vers ma vieille Chevrolet que Charlie m'avait offerte à mon arrivée. Trois place à gauche de cette dernière, était garé une magnifique Volvo grise sur laquelle était appuyé son conducteur, je vous le met dans le mille : Edward Cullen. Un petit sourire en coin accroché à son visage angélique. Enfin, pour moi, à cet instant ce visage était plus démoniaque qu'angélique.
Je lui lançais un regard meurtrier sans rien ajouter d'autre. Je pris les clés de ma Chevrolet dans mon sac et manquait de tomber en trébuchant (je vis son sourire augmenter de taille). Mon deuxième prénom était « maladroite », venait ensuite mon troisième prénom : « catastrophe ».
-Alors Swan, l'heure de colle t'a plu j'espère. Je ne me suis quand pas donné du mal pour rien. Je veux qu'avec moi, tes désirs soient une réalité.
Je crois qu'à ce niveau d'état d'esprit dans lequel j'étais, le mieux pour moi, comme pour lui soit dit en passant (mais lui on s'en fichait), le mieux était encore l'indifférence où mieux encore : l'ignorance. C'était çà oui, je n'avais qu'à faire comme s'il n'était pas là. J'atteignais ma voiture et enfonça la clé dans la portière. Au moment où j'ouvrais la porte, une main se plaqua sur celle-ci en la refermant. Cullen était dans mon dos, à quelques centimètres de moi. Son autre main vint se poser sur ma hanche gauche et il approcha sa bouche de mon oreille droite.
-T'as perdu ta langue Isabella…
Alors là, c'en était trop ! Il savait que je détestais quand on m'appelait comme çà ! Il le savait ! Tout le monde le savait dans ce fichu bled ! Je me retournai pour lui faire face. Il était proche de moi, il avait le sourire encore plus large que tout à l'heure. Je le poussai avec toute la force dont j'étais capable. Cependant, il ne recula que de quelques pas seulement. Je pointai alors un doigt menaçant dans sa direction et plissai les yeux.
-Toi…Tu…RaaaaAAAAA ! Tu m'énerves ! Je te hais ! Je te hais ! Je te hais…
-Mais moi aussi je t'aime ! Comme tu es charmante ce soir ma gentille Bella (Il avait du comprendre qu'il ne fallait pas me poussais à bout ce soir) !
Incapable de dire quoi ce soit d'autre que des sons gutturaux tels que : Grrrr, Raaaaa, Iiiii…, je me retournai et montai dans ma voiture que je démarrai. Elle fit un horrible bruit et cala derechef. Je me réessayai à tournai la clé…Impossible à démarrer.
J'étais MAUDITE ! Et l'autre imbécile dehors que se marrait comme ce n'était pas permis face à la situation.
-Un problème Swan ? Réussit-il à articuler entre deux rires alors que je tentais une quatrième expérience.
Encore un échec. Je repris mes clés, sortis de la voiture, verrouilla la portière et partis en direction de chez moi à pied malgré la pluie qui commence à tomber doucement. L'autre idiot essayait vainement d'arrêter de rire tout seul. Le pire, c'est que j'avais envie de rire avec lui, car quand Edward Cullen rigolait tout le monde rigolait. Il avait un rire qu'on pouvait qualifié de communicatif. Donc j'oscillai entre l'envie de rire et celle de pleurer suite à ma fin de journée totalement merdique.
J'arrivais à la fin du parking quand la Volvo d'Edward s'arrêta à coté de moi.
-Allez monte, je te ramène !
Je continuai à avançai et à regarder droit devant moi. Têtue comme j'étais, je n'allais sûrement pas lui donner cet honneur. De toute façon je n'habitai pas tellement loin et il ne pleuvait presque pas.
-Vas mourir Cullen !
C'est alors que la pluie se mis à tomber très fort si bien que je m'arrêtai, déjà trempée en seulement 30 secondes.
Edward avança et me regarda à travers la vitre. Je me décidai à entrer dans sa voiture préférant 10 minutes de voiture avec lui, plutôt qu'un bon gros rhume de 2 semaines.
Le voyage se passa dans le calme, je regardai devant moi, le visage empreint de colère.
Quand nous arrivâmes devant chez moi, je détacha ma ceinture, ouvris la portière pour descendre mais Edward me retint pour mon manteau.
-Tu ne me remercies pas ? dit-il d'une voix mielleuse.
-Non. Lâche-moi Cullen. Dis-je tandis que j'essayai vainement de sortir de la voiture.
Il me ramena en arrière d'un geste. Je me retrouvai donc la tête sur son torse, sa tâte au-dessus de moi. Il me fit un petit sourire en coin tandis que je le fusillai du regard. Il se pencha sur moi et déposa un baiser sur le front. Je cessai immédiatement de gesticulai pour apprécier pleinement ce geste. Il se relava toujours avec ce satané petit sourire en coin.
-Je te déteste Cullen ! Dis-je avec un petit sourire.
-Moi aussi, dit-il pendant que je me relavai et sortais de la voiture. A demain mia bella (ma belle), ajouta-il avant que je ne claque la portière.
Je lui adressa un petit signe de la main puis chercher les clés de la maison dans mon sac.
