Bonsoir à tous !
Une nouvelle histoire totalement différente de la première :)
J'espère vraiment qu'elle vous plaira !
Je tiens à remercier DivergentPansycake46 qui a accepté de relire cette histoire.
Disclaimer : Veronica Roth possède les personnages de cette hisoire.
Chapitre 1 :
Pov Tris :
Les écouteurs vissés dans les oreilles et la tête tournée vers le hublot je vois New-York, mon New-York s'éloigner et avec lui toute la vie que j'avais réussi à forger là-bas. Mais il a évidemment fallu que je tombe sur le propriétaire le moins compréhensif de la ville.
Je reporte mon attention sur le siège devant moi et ferme les yeux un peu émotive d'un tel changement.
Le vol se passe plutôt bien malgré un ou deux enfants effrayés par les turbulences.
Je foule pour la première fois le sol de Chicago et me dirige directement vers la section des tapis roulant pour récupérer mes deux énormes sacs.
J'aperçois Tori à l'autre bout du tapis roulant qui me fait de grands signes et porte un immense sourire.
Arrivée à sa hauteur je lâche mes sacs et l'étreint avec force.
« -Comment va ma nièce préférer ?
-Très bien ! Je suis tellement contente de te revoir ! Et toi tu vas bien ? lancé-je gaiement.
-La santé et les affairent marchent bien donc tout va bien ma chérie.
Je lui souris et la suit jusqu'à la voiture, nous rattrapons un peu le temps perdu. J'ai toujours été très proche de Tori, avant elle vivait près de chez nous mais elle a suivi son mari, Amar, qui a été muté ici à Chicago. Depuis on s'est souvent appelé et vu pour les fêtes mais jamais très longtemps, elle m'a manqué plus que je ne l'imaginais.
« -Alors raconte moi, tu a été vague au téléphone je n'ai pas tout compris, ton proprio t'as expulsé ?
-Je sais, désolée mais j'étais un peu catastrophée, soupiré-je.
Elle me tapote le genou.
-Ne t'inquiète pas chérie je comprends, aller dis moi tout.
-J'avais un peu de retard sur le loyer du studio que j'avais à New-York. Et mon le proprio n'a pas du tout aimé. J'ai eu beau combiné des petits boulots, mais j'arrivais pas vraiment à joindre les deux bouts. Et le fait que je n'ai toujours pas trouvé d'éditeur n'aide pas, je commence vraiment à désespérer Tori.
-Ah oui d'accord un vrai con quoi.
Je rit un peu à son franc-parlé. Elle à toujours été comme ça, elle dit ce qu'elle pense comme ça vient.
-Et pour ton bouquin, tu vas trouver j'en suis certaine, tu as du talent Tris, et non ce n'est pas parce que je t'aime comme ma fille que je te le dis mais plutôt comme une lectrice qui te serais totalement étrangère.
- Mais j'ai eu beau déposé mon manuscrit à des tas d'enseignes, aucune ne l'a retenu ! Soit on considère que je suis trop jeune, ou alors que mon histoire n'est pas le style qu'ils publient habituellement, qu'elle n'est pas assez approfondi ou que le fait que j'ai stoppé mes études ne me rends pas crédible et pour le reste on a juste refuser sans me donner de raison apparente.
-Pas assez approfondi ?! Laisse moi rire ! Il l'ont lu au moins cette histoire ? J'en doute fortement si ils osent te renvoyer comme ça. Si jamais ici tu ne trouves pas je te jure que je change de métier et que ce sera moi qui le publierai ton bouquin !
Et question études de quoi ils se mêlent ceux là ? Tu écris depuis que tu sais tenir un crayon ! Et les circonstances pour lesquelles tu les as arrêté ne les regarde pas.
-Mais c'est peut être un signe que tout ça ce n'est pas pour moi, que je devrais faire autre chose, murmuré-je.
-Tu connais mon point de vue là dessus ma belle.
La fin du trajet se passe dans un silence confortable.
On se gare devant la maison, ni trop grande ni trop petite juste comme il faut pour s'y sentir bien.
La voiture de service d'Amar est garée dans l'allée je force les sourcils.
« -Depuis quand les flics ramènent leur voiture chez eux ?
-Il voulait être là quand tu arriverais, me sourit Tori.
Au moment où on claque nos portières la porte s'ouvre et en quelques secondes je suis soulevé du sol.
-Salut oncle Amar, rie-je.
-Tu m'as manqué ma chérie ! Tu es sûre que tu manges à ta faim ? Tu es légère comme une plume !
Amar est toujours très, très protecteur avec les gens qu'il aime, sous ses airs un peu bourrus c'est un gros nounours.
-Ou c'est toi qui est trop musclé, répliqué-je au moment où il me repose au sol.
-Oui tu as sûrement raison et c'est vrai que quand on fait une si petite taille...
Je le frappe sur le bras, il sait que je me trouve trop petite et me charrie constamment avec ça.
-Bon le voyage s'est bien passé ?
-Très bien !
-Donne moi tes bagages, je vais les monter dans la chambre, des meubles doivent arrivés ?
-Non non, l'appart était meublé !
Il disparaît dans la maison. Tori s'avance vers moi et passe son bras sur mes épaules.
-Il t'attendait avec impatience, il n'a pas arrêté de demander quand est-ce que tu arrivais. Un vrai gamin, sourit-elle en secouant la tête.
On rentre dans la maison à notre tour et je suis accueillit par le parfum familier de l'endroit. Je regarde autour de moi, rien n'a changé.
-Ça fait un bout de temps que tu n'es pas venue !
Je hoche la tête vivement.
-Je te laisse monter ? Je dois passer un coup de fil à un fournisseur.
-Je connais le chemin !
J'emprunte l'escalier jusqu'à la chambre que j'occupe à chaque fois que je viens ici, la décoration n'a pas changé, c'est moi qui avait tout choisi, c'était un peu ma deuxième chambre, Caleb venait beaucoup moins, j'ai toujours été la plus proche de Tori et Amar.
Mes valises sont sur mon lit tandis qu'Amar ouvre les volets.
« -Je suis tellement content que tu sois là ! Ça fait bien trop longtemps que cette chambre est vide. Tu es sûre de ne pas vouloir rester ici, c'est chez toi aussi tu sais.
-Oui j'en suis sûre, mais je ne suis pas encore partie ! Il faut que je trouve une coloc avant rappelle toi ! Et je suis à Chicago maintenant, on pourra se voir tous les jours si on veut.
-C'est vrai tu as raison. Bon je te laisse t'installer, la salle de bain est finit à côté elle est à toi, j'ai rajouté deux trois étagères pour tes affaires.
-Merci beaucoup Amar, lancé-je en le prenant dans mes bras.
-Mais de rien chérie.
Il embrasse mes cheveux et sort en fermant derrière lui.
Je commence à déballer mes affaires, je pose mon ordinateur sur mon lit, et range mes vêtements dans la penderie et la commode. En arrivant aux serviettes de bain je tombe sur la photo de famille que je garde toujours avec moi, c'était le jour de mes 16 ans, on était tous derrière un immense gâteau. Papa et maman, Caleb, Tori, Amar et moi.
Je sens une larme rouler sur ma joue comme à chaque fois que je la regarde.
quand mon père est mort la famille s'est divisée, Caleb s'est totalement fermé et est parti vivre avec sa femme au Canada, je n'ai presque plus de nouvelles de lui, maman ne parle presque plus à Tori et s'est prise d'une folle envie de voyager avant même que papa soit partit, au dernière nouvelles elle est en France. Quant à moi j'ai arrêté mes études, car je ne pouvais plus supporter de savoir mon père seul à l'hôpital .
Je pose la photo sur ma table de nuit par peur de me laisser submerger par l'émotion et reprend mon rangement.
Je retrouve Tori dans la cuisine, toujours au téléphone. Je m'assois à l'îlot et attends en prenant un cookie posé là.
-Bon d'accord, j'arrive tout de suite, soupire-t-elle visiblement énervé.
-Ça va ? Demandé-je après qu'elle ait raccroché.
-Oui oui, c'est juste une livraison qui devait arriver demain mais qui est déjà là et le livreur à ordre que ce soit moi qui réceptionne. Il va falloir que j'aille au café, je suis désolée je voulais qu'on reste ici pour profiter de ton arrivée. Mais je t'offre un chocolat chaud là-bas si tu es partante.
-Si tu me prend par les sentiments !
-Bon en route alors !
On remonte dans la voiture, Tori possède un café branché en plein Chicago, je passais des heures là-bas quand j'étais plus jeune à jouer à la serveuse. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres à cette pensée.
Je m'assois comme j'avais l'habitude de le faire au bar, en attendant que Tori en ait fini avec sa livraison et discute pendant ce temps avec Johanna, une des première serveuse que j'ai connu ici.
-Bon voilà c'est fait ! Je te sers la même chose que d'habitude je suppose ? Me demande Tori en nous rejoignant.
-Yep !
Pendant qu'elle s'affaire à me préparer ma boisson je prends le journal posé sur le comptoir et vais à la pages des annonces immobilières.
-Tu t'es décidée alors ? Coloc ?
-Je pense que j'aurai pas le choix, les loyers sont quand même élevés et j'ai pas envie que ça se finisse comme i jours.
-Mais tu sais que si jamais tu ne trouves pas, la maison t'es toujours ouverte, et là ce serait gratuit. On pourrait t'aider aussi si tu as du mal avec le loyer.
-Je sais et je te remercie mais je préfère vivre par moi-même, et puis si je trouve quelqu'un de sympa ça me permettra de faire des rencontres !
-Bon raisonnement je l'avoue, affirme-t-elle en souriant.
Elle pose mon chocolat devant moi, et je me jette dessus. Toujours aussi bon ! Et jamais trop chaud pour qu'on puisse le boire tout de suite.
-Oh mon dieu c'est délicieux.
-Tu bois la même chose depuis que j'ai ouvert cet endroit, glousse-t-elle.
-Pas grave, on change pas une équipe qui gagne.
Elle rit de bon cœur et se sert un jus de fruit.
-Il était où Amar quand on est partie ?
-Oh comme je l'ai dit il voulait te voir alors il est passé en coup de vent ! Mais il devrait être là pour le dîner.
Je hoche la tête, heureuse que l'on puisse passer une soirée tous les trois. Je les ai toujours aimé comme mes deuxièmes parents, et me retrouver dans un contexte de famille unie ne me fera que du bien.
Je suis coupée de mes pensée par mon téléphone.
Je regarde le nom de l'appelant et ne suis qu'à moité surprise. Éric.
J'éteins mon téléphone sachant qu'il m'appellera plus d'une fois de toute façon.
-Tu ne réponds pas ?
-Non ça attendra, soupiré-je un peu énervée maintenant.
Le reste de l'après-midi se passe tranquillement, nous rentrons juste après Amar qui est déjà affairé à nous préparer le dîner.
-Bonsoir les filles ! Spaghettis bolo ça vous va ?
-Parfait !
Nous passons le repas à parler de tout et de rien comme si j'avais toujours habité ici, Amar nous raconte qu'ils ont enfin arrêté un un groupe de cambrioleurs qu'ils recherchaient depuis des semaines, pendant que nous l'écoutons attentivement.
Une fois que nous avons finit de manger nous nous installons sur le canapé et regardons un film devant lequel je commence rapidement à m'endormir.
-Je crois que je vais aller me coucher, je suis crevée, articulé-je en me levant.
Je les embrasse tous les deux et leur souhaite une bonne nuit .
-Bonne nuit chérie fait de beau rêve !
Je prends une douche rapide et me glisse sous la couette ne mettant pas beaucoup de temps avant de tomber pour de bon dans un profond sommeil.
Voilà pour ce premier chapitre :)
J'attends vos avis pour me faire une idée de ce que vous en pensez !
Bonne soirée !
