Disclaimer : Tous les personnages d'Olive et Tom appartiennent à Yôichi Takahashi !


Japon, finale de la Coupe du Monde.

Brésil-Japon.

Les deux équipes sont à égalités, deux buts partout. Côté Brésilien, Carlos Santana et Natureza, avaient réussi à marquer contre Thomas Price, mais grâce à Mark Landers et Ben Becker, le Japon avait réussi à remonter au score à chaque but marqué par les Brésiliens. Il ne restait que cinq minutes à jouer. Rivaul marquait Olivier de très près pour l'empêcher de tirer au but. Ses coéquipiers ne savaient plus quoi faire. Comment réussirait-il à mener son équipe vers la victoire si son partenaire dans l'équipe de Barcelone ne le laissait pas tranquille ?

Plus que trois minutes !

Nico et Ben montaient vite à l'attaque après la remise en jeu de Thomas. Olivier décida de tenter le tout pour le tout. Il lança un regard à Ben, et ce dernier comprit qu'il devra passer le ballon à son capitaine lorsque ce dernier lui donnerait le signal. Olivier profita d'un moment d'inattention de Rivaul, qui surveillait du regard les partenaires d'Olivier pour qu'ils ne puissent pas lui passer le ballon en se plaçant de façon à ce qu'Olivier soit derrière. Ce dernier en profita pour s'échapper, au grand damne de Rivaul.

- «Oh non, ce n'est pas vrai. » s'écria Rivaul.

- «Rivaul bon sang, qu'est-ce que tu fous ? » s'énerva Santana.

- «Et merde, il en a profité. » dit Rivaul.

- « Il ne faut jamais le lâcher des yeux. » prévint Pépé.

Olivier monta en attaque, suivit de Ben, Mark et Nico. Ils se passaient le ballon jusqu'à ce qu'Olivier leur fasse signe de la tête. Tous les trois formaient un triangle. Nico décocha un tir en direction de Ben qui se préparait à le recevoir. Il décocha un tir puissant en direction de Mark qui lui, lança son Néo tir du Tigre. Les joueurs Brésiliens n'en revenaient pas.

- «Interceptez ce ballon par tous les moyens possible. » avertit Santana.

- « Il faut empêcher Olivier de rattraper ce ballon. » cria Rivaul.

Les deux Brésiliens tentèrent chacun leur tour d'arrêter ce boulet de canon, mais sans succès. Le ballon arriva à Olivier qui vit Rivaul et Santana revenir à toute vitesse vers lui, mais trop tard.

- « ON VA VOIR SI TU ES CAPABLE D'ARRÊTER CE TIR SALINAS ! » hurla Olivier au portier brésilien.

Olivier décocha son tir de la Feuille Morte avec une telle puissance que même Roberto, le sélectionneur brésilien et ancien mentor d'Olivier, n'en revenait pas. Le ballon fila à toute vitesse dans les buts. Salinas s'élança à droite de sa cage mais le ballon, sous l'effet des quatre tirs combinés, partit dans l'autre sens pour transpercer les filets.

- « Mais qu'est-ce qui s'est passé ? » s'étonna Leo.

- « Je n'en reviens pas. » dit Pépé ahuri.

L'arbitre siffla.

- «BUT ! » cria l'arbitre.

Le stade tout entier était en ébullition, surtout lorsque l'arbitre fit retentir les trois coups de sifflet qui annonçaient la fin du match. Les Japonais étaient les nouveaux champions du monde. Olivier se dirigea vers les trois joueurs qui lui avait passé le ballon sur un plateau et ils se jetèrent tous dans les bras des autres. Pendant que le commentateur terminait son speech sur la victoire du Japon, debout dans les tribunes, se trouvaient trois jeunes filles côte-à-côte. Chacune d'elles regardaient un joueur du Japon en particulier.

Au milieu, il y avait une jeune fille blonde, ses cheveux qui s'arrêtaient jusqu'en bas du dos formaient une très belle tresse avec quelques mèches qui retombaient devant ses yeux. Elle avait de très beaux yeux bleus et était habillée d'un pantalon moulant noir taille basse, ainsi que d'un bustier et des bottines de la même couleur. Elle s'appelle Katalina et est d'origine allemande.

A sa droite, se trouvait une autre jeune fille blonde, avec les cheveux lui arrivant au milieu du dos, qu'elle avait attachés en une queue de cheval. Elle avait également les yeux bleus et portait une jupe bleue marine qui moulait ses fesses et dont les volants se relâchaient pour arriver à peine sous les genoux, avec des bottines et un bustier en soie blanches. Elle s'appelle Julia et est d'origine française.

La troisième, se trouvant à gauche de Katalina, était brune, mate de peau (NB : comme Mark Landers) et avait les cheveux qui lui arrivaient à peine sous ses épaules et qu'elle avait rattachés en un chignon très bien coiffé, avec quelques mèches qui retombaient devant ses yeux. Elle avait les yeux verts et portait un mini-short en jean marron, avec des bottines et un bustier évasé vert. Elle s'appelle Ruby et est d'origine allemande.

Deux d'entre elles étaient amies depuis l'enfance et avaient fait la connaissance de la troisième au début du match. L'une arrivait de Turin en Italie, une de New York où elle avait suivit un stage de quatre ans et demi de volley-ball dans un centre spécial, et la dernière de Londres où elle venait de remporter avec l'équipe féminine de France le tournoi européen de football.

Qui regardaient-elles comme ça ?

Sur le terrain, les Japonais fêtaient leur victoire pendant que les Brésiliens, à l'exception de Rivaul et Santana, étaient déçu.

- « Allez relevez vous. Des finales il y en aura d'autres. » dit Santana.

- « Soyez fiers du match que vous avez disputé. » finit Rivaul.

Les joueurs brésiliens acquiescèrent et reprirent contenance.

Parmi les japonais, c'était l'extase. Ils reçurent la Coupe de la part du Président de la Fédération de Football et firent le tour du stade avec mais une personne dans les tribunes retint l'attention de Thomas Price. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il la vit et elle le lui rendit. Il reconnut Ruby mais ne semblait pas connaître la troisième fille.

- « Thomas, qu'est-ce qu'il t'arrive ? » demanda Ben.

- « Rien, c'est juste que je viens de voir une personne que je ne m'attendais pas à voir avant un moment. » répondit-il.

Dans les tribunes, Julia s'adressa aux filles :

- « Laissons les fêter leur victoire entre eux et allons dans un endroit plus calme. »

Elles acceptèrent et sortirent du stade qui était bondé.

Un peu plus tard dans les vestiaires, des cries de joies et des rires retentirent dans tous les couloirs du stade. Les garçons chantaient puis Bruce s'adressa à Nico, Ben, Mark et Olivier :

- « Dites les gars, c'était quoi ce tir que vous nous avez fait ? »

- « On ne dévoilera pas notre secret Bruce. » répondit Mark.

- « On a beaucoup travaillé pour mettre en place cette tactique. » expliqua Ben.

- « En tout cas c'était d'enfer. Les Brésiliens ne l'ont pas vu venir celle là. » s'exclama Ralph.

Ils continuèrent de féliciter les quatre champions quand quelqu'un frappa à la porte.

- « Vous êtes décent les garçons ? » demanda une voix féminine.

- « Oui, tu peux entrer. » dit Olivier, qui reconnut la voix.

La porte s'ouvrit et Patty entra.

- « Félicitations les garçons. Je savais que vous gagnerez. » dit-elle.

- « Merci. Tu voulais nous dire quelque chose en particulier ? » demanda Julian.

- « Oui, une fête a été organisé au centre d'entraînement. Soyez prêt dans une heure. » les prévint-elle avant de sortir. « A tout à l'heure. »

- « A tout à l'heure. » dirent-ils en même temps.

La porte se referma et personne n'avait remarqué que leur capitaine n'avait pas lâché Patty des yeux une seule seconde. Seul Thomas semblait l'avoir vu mais il ne dit rien.

- « Hey Thomas ! » appela Bruce.

- « Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-il.

- « Tu fixais qui dans les tribunes tout à l'heure ? » questionna Bruce en souriant.

- « Non mais de quoi je me mêle ? » s'enquit Tom.

- « Allez, tu peux bien nous le dire, on est tes potes quand même. » le taquina Johnny.

- « Oui vous êtes mes potes, et non, je ne vous direz rien. C'est ma vie privée que je sache. » rétorqua-t-il.

- « Ah, sa vie privée. Ça veut dire que c'était une fille. » dit Bruce.

- « Et même si c'était une fille, il a bien le droit. » s'exprima Ben.

- « Je suis sûr que c'est sa petite amie. » chantonna Bruce.

- « Au moins lui, il en a une Harper. » renchérit Mark.

Bruce se tut sur le champ, ce qui provoqua les rires des autres joueurs.

Une heure plus tard, tout le monde était réuni au centre d'entraînement du Japon pour célébrer leur victoire. La fête battait son plein et Olivier, qui parlait avec Arthur et Jack, lançait des regards discrets vers Patty. Discrets ? Pas pour Tom. Il se dirigea vers Ben et Mark et leur dit :

- « Hey les mecs, regardez Olivier. »

- « Qu'est-ce qu'il a Olivier ? » demanda Ben en fixant son meilleur ami discuter.

- « Vous n'avez pas remarqué les petits regards qu'il lance ? » demanda Thomas à son tour.

- « De quoi tu parles ? » s'impatienta Mark.

- « Observez bien et vous verrez. » dit Tom.

Ben et Mark observèrent leur capitaine et le prirent en flagrant délit. Ils sourirent.

- « Je crois qu'il est temps de le mettre enfin sur la voie. » proposa Tom.

- « Entièrement d'accord. » dirent Ben et Mark en même temps.

Ils allèrent voir Olivier et Thomas entoura les épaules de son ami. Arthur et Jack les laissèrent discuter.

- « Mais qu'est-ce qu'il vous prend les mecs ? » demanda Olivier.

- « On a quelque chose à te montrer. » répondit Mark.

- « Et quoi donc ? » s'exaspéra Olivier.

- « Patty. » expliqua Tom en pointant du doigt la direction de Patty qui était en train de parler avec Tipi.

- « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » mentit Olivier.

- « Mais oui on va te croire. » s'amusa Ben.

- « On t'a vu la mater en douce alors fais pas le réservé et va lui parler. » dit Mark.

- « Mais je n'ai rien à lui dire. » rétorqua Olivier.

- « Ah Olivier, il n'y a pas de honte à être amoureux. Ben n'a pas honte lui, moi non plus. » expliqua Thomas.

- « Quoi, vous deux ? » demanda Mark mais Ben le coupa.

- « Il ne s'agit pas de Tom et moi mais plutôt d'Olivier. Soit tu vas voir Patty, soit c'est moi qui vais lui parler. »

- « Tu n'oseras pas. » répliqua Olivier.

- « Je vais me gêner tiens. Alors on se bouge champion. » le pressa Ben.

- « Mais, qu'est-ce que je lui dis ? Je peux pas lui parler de ce que je ressens maintenant quand même.» s'enquit-il.

- « Ah enfin, il avoue qu'il ressent quelque chose pour elle. » s'exclama Ben.

- « Si vous voulez mon avis, il était temps. » dit Mark.

- « Je lui parlerai mais, pas ce soir je, je ne saurai pas quoi lui dire. » dit Olivier.

Thomas se prit la tête dans les mains tandis que Ben et Mark étaient désespérés par le comportement de leur capitaine. « Si aucun d'eux ne se décide à se parler, jamais ils ne seront ensemble. De vrais limaces » se disait Thomas. Malgré cela, la soirée se poursuivit dans la joie et la bonne humeur, sans penser que le lendemain, plusieurs de nos champions auront de bonnes surprises.