Arrivée à la gare de King's Cross, quai numéro 9 ¾ , elle se mit à paniquer, tout comme la panique l'avait prise avant de connaître le passage magique que constituait la barrière entre les voies neuf et dix. Heureusement, elle avait vite compris en voyant d'autres personnes y entrer aussi naturellement qu'ils auraient franchi un tourniquet. La première question qu'elle se posa ne fut pas comment cela était possible (ayant déjà franchi le mur qui menait au chemin de traverse et où elle avait acheté ses fournitures scolaires grâce à un elfe de maison envoyé par son école), mais comment la communauté non magique, plus communément appelée « moldus » ne remarquait pas ces passages incessants. Au moment de monter dans le train qui amenait les élèves à Poudlard : l'école de sorcellerie, elle se heurta durement contre un jeune homme aux cheveux blonds platine. Lorsqu'il se retourna vers elle, elle nota qu'il ne devait pas avoir plus que son âge. Ses yeux étaient bleus gris et sans le dégoût que refléta son visage quand il l'aperçut, il aurait pu paraître séduisant.
- Oh ! Excuse-moi ! Je ne t'avais pas vu !
- Qui es-tu ? demanda-t-il d'un ton froid, je ne t'ai jamais vue à Poudlard !
- Ah oui ! C'est…c'est normal…c'est que je ne...savais pas que…
- Je vois ! l'interrompit-il d'un air arrogant. Ca explique ton âge !
- Je m'…je m'appelle Elodie..., fit-elle mal assurée…Elodie Merson …et…et toi ?
Soudain, il eut un brusque mouvement de recul qui la fit elle-même sursauter, et un rictus méprisant déforma son visage à la peau diaphane. Il regarda la timide main qu'elle lui tendait et s'écria :
- Ne me touche pas ! Espèce de sale sang de bourbe !
- Beh…
Elle ne comprit pas la remarque mais aux vives réactions des passants alentours, elle se douta qu'il devait s'agir de quelque chose de vraiment horrible. Cette insulte lancée de si bonne heure avait quelque peu refroidi sa bonne humeur.

Elle se sentait plus désorientée que jamais lorsqu'elle pénétra dans le train. Elle chercha un compartiment vide et après l'avoir trouvé, s'y installa, terriblement inquiète de son entrée dans le monde des sorciers, qui, de part l'accueil du jeune blond, ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices.
Elle était plongée dans de lugubres pensées lorsque la porte de son compartiment s'ouvrit. Trois personnes apparurent alors dans l'embrasure de la porte. Ils se regardèrent un instant puis l'un d'entre eux demanda :
- On peut s'installer ici ?
Une dizaine de secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne parvienne à assimiler la demande, à l'analyser et à donner une réponse.
- Euh, oui…oui, oui…bien sûr !
Elle fit de la place sur la banquette où elle se trouvait et voyant qu'aucun d'entre eux ne manifestait d'hostilité particulière à son égard, se dit que le garçon qu'elle avait rencontré sur le quai devait être particulièrement dérangé. Tous trois prirent place et le garçon assis à ses côtés s'immobilisa et lui demanda :
- Qui es-tu ? Je ne me souviens pas de t'avoir déjà vue ! A moins que tu ne sois une première année…mais… (il la jaugea un moment), ça m'étonnerait !
- Allons, Ron ! dit soudain la jeune fille assise en face d'elle,quand on est poli, on se présente d'abord et on n'agresse pas les gens comme tu le fais !
- Merci Hermione ! Merci de me faire passer pour un rustre !
- Mais je t'en prie, tu te débrouilles parfaitement bien sans moi !
Le garçon aux cheveux de jais à côté de la jeune fille sourit en entendant ses deux amis se quereller.
- Regarde comment on fait, Ron ! Regarde !dit-elle en s'adressant à lui sur le même ton que si elle faisait cours à un enfant de maternelle particulièrement arriéré. Puis elle s'adressa à Elodie :
- Je m'appelle Hermione Granger ! Et toi ?
- Elodie Merson.
Hermione lui fit un sourire radieux et lui tendit la main :
- Enchantée Elodie !
Elle hésita un moment à empoigner sa main de peur de susciter chez elle la même réaction que chez le jeune homme du quai. Finalement, elle la saisit et la serra de bon cœur.
- Moi de même !
- Je suis Ron Weasley !
- Enchantée !
- Et moi c'est Harry, Harry Potter!
- Harry Potter? S'écria la nouvelle.
- Euh… oui ! Hésita-il à répondre.
Ron et Harry lancèrent un regard complice à leur amie.
- Ah ! Je sais tout sur toi ! J'ai tout lu à ton sujet !
Les deux garçons lancèrent un regard sarcastique à Hermione.
- Ca me rappelle quelqu'un, lança Harry.
- Hermione, je crois que tu as été clonée, ironisa Ron.
Hermione ne releva pas la remarque, trop heureuse d'avoir trouvé quelqu'un avec qui elle puisse parler livre et se contenta de leur lancer un regard noir.
- Alors comme ça tu es fille de moldus ? demanda Hermione.
- Oui, mes parents ont reçu ma lettre dès que mes aptitudes à la magie se sont dévoilées ; c'est-à-dire cet hiver. On me l'a envoyée tôt pour que j'aie le temps de rattraper certains cours.
- Et on te fait rentrer en dernière année, l'année des ASPICs ? Mais ils sont fous ! s'exclama Ron.
- Ron ! le réprimanda Hermione. Et qu'est-ce que tu as réussi à rattraper ?
- En neuf mois, à peu près six ans de cours théoriques ! On m'a envoyé des tests d'aptitude et je les ai réussi. Par contre, pour ce qui est de la pratique, je vais devoir rattraper mon retard lors de cours particuliers, deux heures tous les soirs !
- La pratique ?s'étonna Harry, et dans quelles matières ?
- Les Sorts et Enchantements, la Métamorphose et les Potions. Ah oui, et la Défense contre les Forces du Mal aussi !
- Les Potions ! s'écria Ron, Oh, la cruauté des professeurs de Poudlard est sans limite !
- Pourquoi ça ? Jusqu'à présent c'était une de mes matières préférées (enfin jusqu'à ce que je reçoive mes résultats songea-t-elle) et la pratique doit être stupéfiante !
- Le mot juste aurait été « pétrifiante » ! ironisa Ron.
- Ca te passera ! assura Harry.
- Ah oui ?
- Oui, dit Hermione en se mordillant la lèvre inférieure, il faut que tu saches que le professeur de Potions est détesté par la majorité des élèves et que…
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. La porte de leur compartiment s'ouvrit avec fracas et la jeune fille reconnut la voix traînante et les yeux aciers qu'elle avait rencontrés avant de monter dans le train.
- Oh ! Potter se complait en compagnie des « Sang de Bourbe », à ce que je vois ! D'abord Granger, ensuite…celle-là, fit-il en désignant Elodie d'un mouvement de tête avec une moue de dégoût. Tu deviens aussi fréquentable qu'une décharge publique Potter, ça n'arrange rien à ton cas… déjà lamentable à la base.
- La ferme Malefoy ! lança sèchement Harry.
Hermione se retourna vers Elodie.
- Tu le connais ?
- Euh… c'est que…
- Oh mais oui Granger ! Bien sûr qu'on se connaît ! J'ai eu le plaisir d'humilier ta… congénère sur le quai tout à l'heure. Tu dois le porter sur le visage, dit-il à l'adresse d'Elodie, dès que j'ai prononcé ton nom, tout le monde s'est retourné !
- Tu ne connais pas mon nom pauvre crétin !
- Comme quoi la différence avec « Sang de Bourbe » ne devait pas être flagrante !
- Permets-moi tout de même de te signaler que celui qui s'est humilié à la gare tout à l'heure n'est pas la personne que tu crois ! C'était toi que les gens regardaient avec mépris sur le quai !
- Et toi qu'ils regardaient avec pitié ! acheva-t-il. Je préfère encore susciter le mépris d'un Sang Pur plutôt que la pitié d'un Sang impur tel que les gens de ton espèce !
- Alors c'est ça que voulait dire ton charabia de tout à l'heure ?
Ron et Harry se levèrent dans un mouvement de fureur. Malefoy flanqué de Crabbe et de Goyle, s'en alla lorsque deux baguettes magiques se fixèrent sous sa gorge. La discussion reprit :
- Je ne te souhaite pas de te retrouver chez les Serpentard, murmura Harry entre ses dents.
- En plus, c'est Rogue leur directeur, l'abominable homme…
- Ron, le coupa Hermione, on croirait t'entendre parler du Yéti !
- C'est le prof de Potions, reprit Ron agacé par l'intervention d'Hermione. Il déteste tout le monde à part les élèves de sa propre maison qu'il avantage toujours ! Tu connais le système des maisons ?
- Oui bien sûr, j'ai lu l'«Histoire de Poudlard », fit remarquer Elodie un peu fière.
- C'est bien, lança Ron. Comme ça avec Hermione, ça fait deux sur tout le château.
Durant les sept heures que dura le voyage, ils abordèrent absolument tous les sujets et points importants des évènements des années précédentes. En ce laps de temps, la jeune fille avait gagné la confiance des trois Gryffondor et en savait désormais autant sur ses nouveaux amis que si elle avait fait partie du trio dès leur première année à Poudlard. Elle espérait vivement être envoyée dans la même maison qu'eux, en particulier après avoir appris que Drago Malefoy et ses acolytes étaient à Serpentard et que le professeur Severus Rogue en était le directeur. Ils mangèrent toutes sortes de confiseries en bavardant gaiement, le Maître des Potions et l'aversion que tous lui portaient revenant souvent dans la conversation, au fur et à mesure que les Serpentards défilaient devant la vitre de leur compartiment pour observer la nouvelle bête curieuse de l'école. A présent, elle savait qu'il détestait Harry et pourquoi. Harry avait tout dévoilé, sauf ce qu'il avait découvert lors de ses cours particuliers d'Occlumancie (dont il avait parlé), dans la pensine et dans la mémoire même de Rogue. Il n'en avait d'ailleurs jamais parlé à Ron ni à Hermione.
Elle se sentait soulagée de s'être fait de nouveaux amis, mais trouvait un peu louche que les trois adolescents lui livrent si facilement des choses si importantes. Ron la rassura bientôt davantage :
- En principe, une personne n'étant pas issue d'une famille sorcière et qui de plus n'aime pas Drago Malefoy n'est pas envoyée chez les Serpentard. En plus, ils tournent tous mal là-bas !
- Oui il parait ! Comme Voldemort ? hasarda-t-elle.
Ron tressaillit.
- Tu… tu dis son nom ?
- Oui ! Je trouve stupide d'avoir peur d'un nom, c'est de l'objet en question dont il est légitime d'avoir peur ! répondit-elle calmement.
- Pas de doute, lança le rouquin, si t'es pas envoyée à Gryffondor, c'est que le choixpeau à un problème !
Tous quatre rirent à la remarque de Ron qui était devenu livide en entendant le nom du Seigneur des Ténèbres.
- Ron ne s'est toujours pas résolu à l'appeler par son nom !
- Parce que ce n'est pas un sujet avec lequel on peut plaisanter Hermignone !
- C'est sûr, marmonna Harry d'un air sombre.
- Il ne s'agit pas de plaisanter ou pas mais de bon sens ! Et arrête de m'appeler comme ça Ronald, s'écria Hermione en lui jetant un regard assassin.
Un fou rire silencieux frappa Harry et Elodie qui les écoutaient se quereller. Année par année chacun lui raconta ses aventures dans les moindres détails, à quelques éléments près : ils n'abordèrent cependant pas le fait que Rogue, faisant partie de l'Ordre du Phénix, était un ancien Mangemort.
Ils arrivèrent au bout de sept longues heures de trajet, à la gare de Pré-au-Lard. Et malheureusement, elle dut se séparer de ses nouveaux amis pour rejoindre les rangs des première année. Elle s'y sentait d'ailleurs assez mal à l'aise, faisant au moins deux ou trois têtes de plus que chacun d'eux. Elle entendait les chuchotements des autres élèves autour d'elle comme si elle était un animal de foire, se sentant de plus en plus gênée. Au bout de quelques minutes, un homme deux fois plus grand qu'elle et au moins trois fois plus large, muni d'une barbe broussailleuse et d'une chevelure hirsute, se présenta devant eux :
- Par ici, les première année, lança-t-il d'une voix rauque. Je suis Rubéus Hagrid ;
gardien des lieux et des clefs à Poudlard et garde- chasse dans l'établissement du même nom. J'enseigne également les Soins aux Créatures Magiques !
Elle reconnut alors l'homme dont ses amis lui avaient parlé dans le train.
- Pas plus de quatre par barque ! Merci !
Elle plongea littéralement dans une des barques, pressée d'arriver à bon port, et faillit tomber dans le lac.
Lorsqu'elle arriva dans le château, elle monta les quelques marches du hall, en tête de groupe, et se retrouva bientôt devant une sorcière d'un certain âge, à l'air sévère, les cheveux tirés en un chignon bien serré. Elle portait une robe vert foncée et un chapeau pointu.
- Bienvenue à Poudlard !
Elle énonça le programme et se présenta comme étant le professeur McGonagall ; enseignant la Métamorphose. Hermione lui en avait déjà parlé comme étant la directrice de la maison Gryffondor, « un professeur sévère mais juste. Elle aussi fait partie de l'Ordre du Phénix ». Bientôt, elle les fit rentrer dans une immense salle où quatre tables tout aussi impressionnantes étaient alignées. Quand elle passa entre les deux tables du milieu, elle s'aperçut que nombre de regards étaient braqués sur elle. Elle vit alors qu'Hermione, Harry et Ron lui lançaient des sourires d'encouragement, ce qui la rassura quelque peu. Le professeur McGonagall les fit s'arrêter devant les marches qui menaient à la table des professeurs. Là, un chapeau, vieux et rapiécé, trônait sur un tabouret en bois que la vieille sorcière venait d'apporter : il s'agissait du choixpeau magique. Le professeur se mit à appeler les jeunes élèves par ordre alphabétique. Pendant que chacun passait, elle entendait nettement la rumeur des conversations qui s'élevait des tables dans son dos et certains professeurs la regardaient, l'air étonné. Pour la première fois de sa vie, elle maudit sa grande taille. Parmi les professeurs, elle en remarqua un qui la fixait avec insistance. Ses yeux étaient noirs et pénétrants. Elle se sentait aussi gênée que si elle s'était retrouvée nue devant tout le monde. Elle rougit vivement et détourna la tête, mais sentait toujours le regard sombre posé sur elle. L'expression de son visage ne lui plaisait guère : il avait la même que Malefoy lors de leur toute première rencontre. On y lisait un dégoût teinté de mépris. Elle essaya alors avec grand peine de se concentrer sur la cérémonie de répartition. Elly Leston fut envoyée à Poufsouffle et Betty Madison à Serpentard.
- Elodie Merson, appela le professeur McGonagall.
Elle sursauta en entendant son nom, son cœur battait plus rapidement que jamais. Elle se dirigea vers l'estrade comme un automate, tremblante comme une feuille. Elle s'assit sur le tabouret et on posa le choixpeau sur sa tête. C'est alors qu'elle entendit une voix parler à son esprit. Elle essaya de ne pas parâitreeffrayée mais son cœur battait à tout rompre.
- Aha ! Tu rentres en septième année. Je vois en toi une qualité appartenant à chaque maison. Tu vas être particulièrement difficile à placer !
- J'aimerais aller à Gryffondor, pensa-t-elle très fort comme Harry le lui avait conseillé.
- Gryffondor ? hmm ! Soit ! GRYFFONDOR ! hurla le choixpeau.
Les applaudissements fusèrent à la table des Gryffondor et plus particulièrement à l'endroit où se trouvaient ses trois amis qui l'accueillirent chaleureusement. A la fin de la répartition, le directeur se leva et réclama le silence.
- C'est Dumbledore, chuchota Ron à l'oreille d'Elodie.
- Vous avez dû remarquer que cette année, nous avons accueilli une nouvelle élève qui fera sa rentrée en dernière année dans notre école. Je vous explique moi-même la situation afin que vous ne l'assailliez pas de mille questions : elle a rattrapé les six premières années par correspondance et fera une remise à niveau pour la pratique cette année.
Elle fut applaudie par les trois tables de Poufsouffle, de Gryffondor et de Serdaigle qui se demandait pourquoi une élève aussi brillante que la rumeur le prétendait, n'avait pas été envoyée dans leur propre maison. Toutefois, celle de Serpentard s'abstint de tout commentaire, tous la regardaient avec mépris : ils ne savaient que trop bien ce que signifiait l'arrivée d'un élève qui ne faisait pas de première année : ce n'était pas un sorcier au sang pur. Dumbledore leva les bras pour demander le silence et reprit la parole :
- Avant que le banquet ne commence, il me semble nécessaire de vous dire deux mots : Bon appétit !
Il frappa dans ses mains et les assiettes en or et les gobelets d'argent se remplirent aussitôt. Tous les convives mangèrent avec appétit tandis que les fantômes faisaient leur entrée dans la grande salle. Le quatuor parlait avec animation quand Elodie sentit un frisson lui parcourir l'échine et une brûlure sur sa nuque. Elle se retourna vers la table des professeurs et aperçut le professeur aux yeux noirs en grande conversation avec un minuscule professeur assis sur une pile de livres et qui ressemblait de manière troublante à un nain de jardin. Apparemment, ils devaient parler d'elle car le petit homme la regardait de temps à autres et s'agitait en tous sens. Par contre, son interlocuteur ne prenait même pas la peine de tourner son regard vers lui, il le gardait braqué sur la jeune fille, qui vit apparaître un rictus méprisant sur ses lèvres, lorsque son collègue eut terminé sa phrase. Elle reporta à nouveau son regard sur son assiette et rougit bêtement.
- Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Hermione, inquiète.
- Moi, rien… mais lui… (elle tourna sa tête vers la table des professeurs) il semblerait qu'il ait un problème avec moi !
Il ne la regardait plus et discutait à présent avec le professeur McGonagall. Tous quatre se tournèrent vers lui puis se lancèrent des sourires en coin ainsi que des regards complices, sauf Elodie qui ne comprenait rien. Visiblement, il n'y avait pas qu'avec elle qu'il avait un problème. Ron se tourna vers elle et lança, en réprimant un fou rire :
- Je te présente sa noble et sadique excellence : le professeur Severus Rogue !
- Non ?
- Mais si ! dit Harry en souriant.
- Mais non enfin, insista-t-elle avec la force du désespoir, sa voix tremblant, je vais avoir quatre heures de rattrapage par semaine avec lui !
- Je te souhaite bien du plaisir, lança Ron en riant de plus belle.
- C'est pas drôle Ron ! dit Hermione qui elle aussi avait du mal à se contenir.
Une voix traînante et désagréable se fit entendre derrière eux. C'était Malefoy. Il parlait suffisamment fort pour se faire entendre d'eux.
- Si cette Sang de Bourbe avait atterri chez nous, j'aurais fait mes valises et repris le train en sens inverse. Mais apparemment, Potter à l'air heureux si bien entouré !
- Ne réponds surtout pas à ses provocations ! lui dit Hermione
A son tour et sans se retourner vers la table des Serpentards, Elodie parla assez fort pour bien se faire entendre de Malefoy et de ses camarades :
- Ne t'en fais pas Hermione, je n'ai nullement l'intention de me rabaisser à son niveau.
L'ignorance est la meilleure manière de montrer son mépris à quelqu'un ; la traiter en chose insignifiante. Ce qui, en soi, ne change pas grand chose à la nature de l'objet en question !
Il y eut un temps d'arrêt à la table des Serpentards et un grand éclat de rire retentit à celle des Gryffondor. Pour un premier coup, elle venait de marquer un peu les esprits des membres de sa maison et de s'officialiser en tant qu'ennemie des Serpentards. A la fin du banquet, tous prirent le chemin de leurs dortoirs respectifs, et une fois allongée sur son lit, la nouvelle arrivante s'endormit presque aussitôt.

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