Bonjour à tous !
Tout d'abord, les bases pour ceux qui ne savent pas sur quoi ils sont tombés : cette fic est un slash Drago/Harry.
Deux ou trois trucs à savoir sur cette fic avant de commencer :
Il n'y aura pas de sentimentalisme mièvre du style « Harry, mon amour ! » bien que j'adooore le sentimentalisme mièvre (j'en fais d'ailleurs, donc je vais pas dénigrer un truc auquel j'adhère totalement !).
Je bloque en ce moment, mais normalement les chapitres devraient être mis en ligne tous les lundi.
Le genre de la fic ne virera jamais au « angst », je tiens à le préciser (même si j'adore aussi ce genre).
Sur ce, bonne lecture !
°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°
Son odeur, son corps plaqué contre lui avec rudesse, sa main dans ses cheveux… Il adorait ça. Ils n'avaient que quelques minutes avant le prochain cours et l'urgence dans laquelle ils se trouvaient les excitait encore plus. Drago approfondit le baiser, et l'entendit étouffer un gémissement. Lorsqu'ils se détachèrent enfin, chacun prit bien soin de mettre autant de distance possible entre eux, que ce que leur permettaient les dimensions réduites de la cabine de toilettes dans laquelle ils se trouvaient. Le blond reprit sa respiration sans le lâcher des yeux, l'obligeant ainsi à relever la tête. Bien mal lui en prit, car les yeux verts voilés de désir et les lèvres rosies faillirent lui faire perdre toute retenue.
Drago détourna finalement le regard et put de nouveau respirer.
« Il faut que tu partes, sinon tu arriveras encore en retard en botanique. » Dit-il en réajustant sa cravate et recoiffant ses cheveux en désordre.
« Non, ça va, j'ai encore du temps. »
« Mais qu'est ce que tu racontes, les serres sont presque à l'opposé ! »
« Et alors, Chourave ne dira rien de toute façon ! T'as qu'à le dire tout de suite si tu veux que je parte ! » Grogna le brun avec un air mauvais.
« Je veux que tu partes ! »
« Quand je pense que c'est toi qui m'a demandé de venir te rejoindre à l'autre bout du château… et tu me dis de repartir alors que je viens à peine d'arriver ! Tu fais chier à la fin ! Y en a marre, la prochaine fois tu pourras toujours m'appeler, je viendrais pas ! »
Harry ouvrit brutalement la porte, ne se gênant pas pour bousculer le serpentard en sortant. Ce dernier allait le suivre pour lui répondre vertement, mais il se prit de plein fouet le gryffondor qui avait brusquement rebroussé chemin. Drago manqua de s'étaler sur les toilettes, Harry le rattrapant de justesse et le bâillonnant d'une main en le voyant près à le maudire.
« ...me l'a dit. Mais si tu t'entraînes cette année, il n'y a pas de raison pour qu'il ne te prenne pas dans l'équipe l'an prochain. »
Deux bruits de portes se firent clairement entendre. Harry tenta tant bien que mal de rendre sa respiration la plus inaudible possible, mais si il y arrivait il n'en savait rien, car son cœur battait à tout rompre dans ses tempes.
« Ah, tu crois ? »
Un bruit de pantalon qui tombe sur les chevilles et celui d'un zip de braguette permirent au Survivant de s'apercevoir qu'il n'était pas complètement sourd.
« Mais bien sûr ! Faut juste attendre un peu. Et puis l'année prochaine deux joueurs seront partis parce qu'ils auront fini leurs études à Poudlard, donc il faudra du sang neuf. »
« C'est vrai, j'avais pas vu ça comme ça. Mais il y en a qu'un seul des deux qui m'intéresse, j'ai pas envie d'être gardien de but. »
« Moi je pense qu'il faut tout essayer avant de se décider. La plupart des joueurs internationaux n'avaient d'abord pas choisi le poste qui les a rendu célèbre. »
« Ah bon ? »
« Prends Viktor Krum par exemple, bah au départ il voulait être batteur. »
« Tu rigoles ? C'est dingue ! »
Une chasse d'eau fut tirée, puis une seconde.
« C'était écrit dans Quidditch Magazine. C'est pour ça que tu ne devrais pas trop te fixer sur un seul poste. »
« T'as pas tord. »
« Et puis comme ça, ça te donne plus de chance d'entrer dans l'équipe. »
« Je pense que t'as raison. Je tenterai les deux. Et puis les autres postes ne sont pas attribués d'office non plus. »
« Ouais, mais le capitaine à quand même sont équipe type en tête, alors souvent ça n'évolue pas trop. »
« Je suis pas aussi sûr que toi, l'an dernier je me rappelle que le batteur des Poufsouffles, tu sais le blond, il avait été changé par une fille. D'ailleurs ils nous avaient battu, mais la fille n'était pas très bonne, ce qui me fait penser que… »
La porte se referma.
Harry recommença à respirer normalement et sentit que Drago le repoussait. Il le lâcha et se redressa en continuant de tendre l'oreille. Le serpentard se remit droit, il venait de passer les cinq minutes les plus inconfortables de sa vie, arc-bouté au dessus des toilettes et retenu par ses deux avant bras qu'il avait plaqué contre les murs latéraux de la cabine ; ainsi que par Harry, dont le corps pressé contre le sien, ne l'avait pas vraiment permis de rester tranquille.
« Casses-toi maintenant. » Lâcha le blond, énervé.
Le gryffondor, qui quelques secondes auparavant était presque près à passer l'éponge sur l'attitude égoïste du serpentard, lui lança un regard noir et sortit.
Quand il fut seul, Drago soupira et appuya mollement son front contre la porte. Il fallait bien se rendre à l'évidence, quoiqu'il puisse en penser, la seule vérité était qu'il ne voulait pas que ça change. Reprenant ses esprits, il sortit à son tour et se dirigea vers sa salle de cours.
« Tu m'as rapporté mes cours d'histoire de la magie ? »
Harry, Ron et Hermione venaient de rentrer au château. Leur cours de botanique étant terminé et ils se dirigeaient maintenant vers la grande salle pour aller manger. Le brun regardait, agacé, le bas de sa robe de sorcier couverte de boue, en cette époque de l'année les serres devenaient vraiment impraticables.
« Harry, tu m'écoutes ? » Dit Hermione en passant sa main devant les yeux de son ami.
« Quoi ? » Demanda-t-il agressif, en tournant la tête vers elle. Remarquant sa surprise, il reprit plus calmement. « Qu'est-ce que tu m'as demandé ? »
« Mes cours d'histoire de la magie, tu sais, tu étais allé les chercher tout à l'heure. »
Le brun se mordit la lèvre inférieure... C'était en effet l'excuse qu'il avait présenté à ses amis pour leur fausser compagnie et rejoindre cet abruti de serpentard. Il aurait bien mieux fait de ne pas y aller, et se promit de ne plus répondre à ses messages. Il n'allait quand même pas continuer à mentir à ses amis pour ce stupide blond égocentrique.
« Harry ? » Redemanda Hermione inquiète. « Tu… »
« Oui ! » Répondit-il encore un peu brusquement. « Tes cours et bien je ne les ai pas, excuses-moi, j'irais les chercher après manger. »
Le brun se réprimanda de ne pas mieux se contrôler… Il n'y avait aucun doute, il était nul en occlumencie. Une sombre colère le gagna, ce prétentieux de serpentard arrivait même à l'énerver contre ses amis, qui pourtant n'avaient rien fait. Il valait mieux qu'il se calme rapidement, pour ne pas inquiéter Ron et Hermione en les agressant sans raison.
Le soir venu, il monta très vite se coucher et Ron commença à s'inquiéter. Hermione lui avait glissé de bien le surveiller, lorsqu'elle les avait quitté pour regagner ses appartements de préfet-en-chef et il s'était borné à lui répondre qu'Harry allait parfaitement bien, mais en réalité il n'y avait rien de moins sûr. Son meilleur ami devait porter sur ses épaules un fardeau qui aurait submergé n'importe qui. Après tout, si on lui avait dit à lui qu'une prophétie le concernant le désignait comme l'adversaire de Lord Voldemort et que lors de leur confrontation, l'un des deux devrait mourir, il aurait certainement pris ses jambes à son cou. Que Harry soit irritable était vraiment peu de chose par rapport à la réaction de n'importe qu'elle autre personne.
Harry se coucha, bien qu'il n'éprouvait aucune envie de dormir. Les yeux grands ouverts dans le noir, la journée écoulée se mit à défiler dans sa tête. Il se morigéna en repensant à l'épisode des toilettes qui l'avait fait arriver avec quinze minutes de retard en cours, à la grande stupéfaction du professeur Chourave qui ne fit pourtant aucun commentaire. Ses professeurs semblaient s'être donnés le mot depuis cette année. Il pouvait donner ses devoirs en retard, ne pas être très attentif en cours, arriver après que le cours ait commencé, sans que cela ait l'air de les gêner. Ca ne servait à rien de se voiler la face : Dumbledore les avait très certainement mis au courant des cours particuliers qu'il lui donnait et devait leur avoir demander d'être indulgents avec lui. D'un côté, il leur était reconnaissant car cela lui permettait de souffler un peu de temps en temps, mais d'un autre cela signifiait que le compte à rebours était lancé…
Neville, Dean, Ron et Seamus allèrent se coucher les uns après les autres. Une heure après que tout le monde ait disparu sous les couettes, Harry n'arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Les yeux grands ouverts dans l'obscurité, il soupira. Il n'y avait rien à faire, il fallait s'en remettre à la potion de sommeil que Mrs Pomfreysh lui avait donné. Relevant les couvertures et passant silencieusement dans l'ouverture des rideaux qui encadraient son lit, il atteignit sa valise, dans laquelle il rangeait toutes ses affaires. Il dû se résigner à éclairer le bout de sa baguette avant d'approfondir son investigation, car il n'y voyait rien. Rejetant un peu plus loin les affaires qu'il avait portées le jour même et qui se trouvaient en tas sur le reste, il trouva presque aussitôt la potion. Il n'en restait plus beaucoup, il faudrait penser à retourner voir l'infirmière sous peine de passer une nuit prochaine l'œil rivé sur le plafond…
Il allait retourner vers son lit, quand sa main rencontra un objet étrange, cylindrique, qui se trouva être un petit morceau de parchemin roulé finement, qui avait dû tombé de la poche de sa robe de sorcier. Harry le déroula, sachant pourtant pertinemment qui l'avait glissé et ce qu'il contenait.
La bouche de Drago s'étira en un sourire de satisfaction. Au bout du long couloir, il le voyait adosser au mur. De loin, il avait l'allure d'un homme adulte, mais en arrivant plus près on se rendait compte qu'il était encore dans cette phase intermédiaire, où l'adolescent, est encore visible à travers des expressions et l'attitude du corps.
Lorsqu'il arriva près de lui, le visage fin surmonté d'une tignasse noire indomptable se tourna vers lui. Le serpentard pouvait très facilement lire de la rancune dans les yeux du jeune homme, mais fit comme si il n'avait rien remarqué.
« Tu es venu. » Dit-il le sourire au coin des lèvres, savourant sa victoire.
« J'avais rien de mieux à faire. »
Les traits tirés, le visage sombre et fermé, le regard dur, le ton acerbe… ou peut être mélancolique ? Drago perdit son sourire. Il ne connaissait que trop bien tout ça, Harry n'allait pas bien. Cela arrivait souvent, mais il ne le montrait jamais la journée. Le soir, la fatigue aidant et le sommeil ne venant pas, il se dévoilait un peu plus. C'était un soir comme ça, où Drago l'avait trouvé et où l'improbable s'était produit pour la première fois.
« Tu n'arrives pas à dormir ? » Demanda le serpentard, en venant près de lui s'adosser au mur.
« Oh, lâches-moi… » Grogna Harry en partant faire quelques pas plus loin. « Pourquoi tu m'as demander de venir ? »
« Pourquoi t'es venu ? »
Le blond s'approcha de lui et le tira par le bras pour qu'il se retourne.
Pour une raison qu'il ignorait, le jeune homme se sentait irrémédiablement attiré par le gryffondor. Son odeur, rien que son odeur, le plongeait dans un état presque euphorique. Depuis qu'il l'avait embrassé ce soir là, toutes les cellules de son corps appelaient Harry à grands cris et il semblait bien que c'était réciproque.
Drago franchit l'espace les séparant, plaquant sa bouche contre celle du Survivant. Si ils ne comprenaient pas ce qui se passait, leurs corps, eux, n'avaient pas l'air de s'en embarrasser. Harry poussa Drago vers le mur, approfondissant leur baiser en passant ses bras derrière la nuque du blond. Comme d'habitude, il prit un malin plaisir à saccager la coiffure ordonnée de ce-dernier. Lorsqu'ils se détachèrent pour reprendre leur respiration, Drago sentit quelque chose d'humide sur sa joue. Y portant la main, il identifia aussitôt ce qu'il venait d'essuyer comme étant une larme. Jetant un regard vers le principal intéressé, il remarqua sa tête baissée, qu'il releva aussitôt d'une main. Les beaux yeux verts du gryffondor étaient emplis de larmes qui lui coulaient silencieusement le long du visage.
« Harry ? »
L'un comme l'autre essayaient de s'appeler le moins souvent possible par leurs prénoms ou par leurs noms, c'était presque un accord tacite : les choses étant devenues compliquées, ils ne pouvaient plus vraiment s'appeler par leurs noms… mais s'appeler par leurs prénoms paraissait également être une barrière infranchissable. Cependant, cette fois Drago n'y pris pas garde et Harry s'écarta vite pour cacher son visage.
« Hey ! Je ne vais pas encore aller te chercher ! » Fit Drago agacé de le voir s'éloigner.
Harry ne bougeant pas, il dû pourtant se décider et le fit se retourner à nouveau. Le serpentard soupira en voyant qu'il pleurait toujours.
« T'es un homme, les hommes ne pleurent pas. »
« Connard. » Lâcha le brun d'une voix rauque entre deux respirations.
Le serpentard l'attrapa fermement contre lui et le laissa pleurer. Harry craquait, c'était normal. Trop de choses s'empilaient dans sa tête, trop de questions, d'interrogations, de spéculations, pour qu'il puisse tenir sans jamais flancher. Il ne pouvait pas craquer devant ses amis, il ne voulait pas montrer sa faiblesse, alors tout le jour il tenait bon.
La crise de larmes passées, Harry ne bougea pas, restant encore quelques instants serré contre Drago. Quand il se détacha, il s'essuya rapidement le visage et le blond regarda ailleurs. Un long silence menaça bientôt de s'installer, ils n'osaient même plus se regarder.
« J'embrasse si mal que ça ? » Demanda le serpentard avec un sourire en coin.
« Faut croire. »
« Tu n'arrives plus à dormir alors ? » Reprit-il sérieusement.
Deux semaines auparavant, le problème du sommeil d'Harry avait paru réglé, car il avait réussi à dormir de nouveau sans utiliser la potion Mrs Pomfreysh. Cela faisait également deux semaines qu'Harry n'avait plus eu ses crises d'angoisses. Drago savait que les troubles du sommeil du jeune homme et la pression qui s'abattait sur lui étaient liés. Le brun en était également conscient, mais il ne pouvait pas y faire grand-chose, car arrêter de penser à tout ce qui l'attendait dans un futur plus ou moins proche était impossible quand on le lui rappelait tous les jours.
« Qu'est ce que ça peut te faire ? » Répliqua-t-il d'un ton buté.
« Ça me fait que t'es d'une humeur de chien. »
« Tu penses vraiment qu'à toi. »
Son ton las manquait de conviction, il avait l'air épuisé.
« On se voit presque jamais, alors si en plus tu fais le gueule… » Argua le blond, d'un ton neutre.
Ils se toisèrent un instant.
« Je crois que je vais y aller. » Dit Harry à voix basse en passant sa main dans ses cheveux, d'un geste qu'il avait inconsciemment emprunté à son père.
« Mais tu viens d'arriver ! »
Drago le rattrapa alors qu'il faisait mine de partir. Plantant son regard dans celui du brun, il l'obligea à le regarder dans les yeux.
« Embrasses-moi. »
Harry céda à cet ordre avec une facilité qui le surprit lui même, soudant ses lèvres à celles du serpentard. Il sentit une main dans son dos et sur sa nuque. C'était définitivement trop bon, il ne pouvait pas s'en passer. Embrasser le blond le mettait dans un état de transe et d'oubli, qu'il n'avait jamais connu. Lorsqu'il sentait ses mains sur lui, il était incapable d'émettre la moindre pensée cohérente et ça lui était bien égal. Les quelques fois où ils pouvaient se voir lui permettait de tenir le coup face aux autres. Il ne voulait pas décevoir ses amis, il ne voulait pas leur parler de ses peurs et encore moins pleurer devant eux, c'était inacceptable. Ils l'estimaient et il ne voulait pas que ça change, alors qu'avec le blond c'était différent. Il pouvait montrer sa faiblesse sans peur de le décevoir. Ils avaient toujours été ennemis, Harry n'avait aucune raison de craindre de baisser dans son estime. Drago l'avait parfaitement compris et l'acceptait tout à fait. Si il pouvait aider Harry, c'était tant mieux, car il aurait fait n'importe quoi pour pouvoir se retrouver seul à seul avec lui et sentir ses yeux d'un vert presque irrationnel posés sur lui. De plus, ça lui permettait de se rendre indispensable auprès du brun et de posséder une partie de lui que ses amis ne connaîtraient jamais.
« Il faut que j'y aille. » Dit Harry, la tête posée sur l'épaule du blond après avoir rompu leur baiser.
« On se voit demain ? » Demanda Drago, comme si il venait de finir une banale discussion avec une connaissance.
« Je ne sais pas si j'aurais le temps. »
Drago ne répondit rien mais savait bien qu'Harry réussirait à trouver le temps et ce-dernier le savait également : à partir du moment où il se levait le matin, il se mettait déjà à réfléchir aux moments et aux lieux où ils pourraient se retrouver seul à seul, et attendait patiemment le moindre message ou signal de Drago.
Harry s'éloigna dans l'obscurité, suivit par le regard brûlant du serpentard qu'il sentait dans son dos. Quelques minutes plus tard, il traversait sans un bruit la salle commune des gryffondors et montait vers les dortoirs. Rapidement il se déshabilla et se remit au lit. Saisissant du bout du bras la potion de sommeil, qu'il avait auparavant glissé sous son oreiller, il en but une gorgée et referma précautionneusement le flacon. Très vite, la potion fit son effet et il se sentit partir.
°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°o°
… J'espère que ça vous aura plu ! A la semaine prochaine !
