Bonjour ! Juste pour vous dire, avant que vous commenciez votre lecture (parce que je suppose que si vous êtes là, c'est que vous allez lire), d'être un peu indulgents, s'il-vous-plaît, parce que c'est ma première fiction, et que je ne suis pas très habituée à tout ça !

Bonne lecture !

Ah, et, un dernier mot : tout appartient à notre très chère JK Rowling !


PROLOGUE


Quand j'étais petite, je voulais être médecin.

Je m'entraînai sur mes ours en peluches et mes poupées, et même parfois sur ma famille, quand elle voulait bien se prêter au jeu ... Quand j'y repense, je me dis qu'ils devaient avoir un sacré self-control pour supporter la gamine insupportable que j'étais ... Parce qu'entre les kilos de papier gâchés pour gribouiller des ordonnances médicales, les crises pour avoir quelque chose que ma sœur avait et pas moi, et mes velléités de découvrir le monde et du même coup trouver le prince charmant, je devais vraiment être ingérable.

Mais maintenant que j'entre en dernière année d'études à l'École de Sorcellerie de Poudlard, ça n'a pas beaucoup changé. Oui, parce que je suis une sorcière.

Et une sorcière en passe de devenir la Médicomage la plus douée que Sainte-Mangouste aura jamais connu !

Médicomage, ou Guérisseur, c'est le métier équivalent à celui de Médecin dans le monde Moldu (sans magie, quoi). Après, c'est la même chose : il y a des spécialisations (comme Gynécomage, qui est l'équivalent de gynécologue). Et mon travail sera – le plus souvent – de soigner mon cher et merveilleux fiancé, accessoirement un Auror, tout en gardant mon sang-froid afin de ne pas le blesser plus que nécessaire. Auror, c'est comme un savant mélange de policier et de soldat, en plus évolué et plus entraîné.

Beaucoup m'ont dit : « Mais pourquoi deviens-tu Guérisseuse ? Avec tes capacités, tu devrais devenir Auror ! Cela sera beaucoup plus utile au vu de la situation actuelle ! » La situation actuelle, c'est la guerre, que ce cinglé de Mage Noir appelé Voldemort a déclenché, tout ça parce qu'il n'aime pas les Moldus. Mais j'estime que je serais plus utile en tant que Médicomage, parce que je pourrais faire quelque chose qui me plaît vraiment tout en aidant tous les blessés que l'on pourra recevoir. Et de toute manière, je préfère soigner que tuer.


J'ai toujours voulu devenir Auror.

Bien sûr, comme tous les petits enfants, j'ai un jour dit à mes parents que je serai joueur de Quidditch professionnel, et qu'ils pourraient voir mon nom dans la Gazette, mais je ne crois pas l'avoir sérieusement envisagé. Devenir Auror, ce n'est pas juste pour faire comme mes parents, c'est l'idée que je pourrais vraiment me rendre utile pendant cette fichue guerre.

Je ne dis pas que les Aurors sont les seuls à se bouger, les Médicomages et le Ministère aussi le font, tout comme la Gazette à sa manière, mais je serai incapable de rester toute la journée assis devant un bureau, tout comme je ne pourrai pas voir arriver des blessés dans mon service en sachant que je ne pourrait peut-être rien faire. Il me faut de l'action. Des missions, des combats, des courses-poursuites, de la tension, de l'adrénaline. En langage Moldu, ma fiancée a dit qu'on appellerait ça de l'hyperactivité. C'est quand on ne peut pas s'empêcher d'être tout le temps en mouvement.


Tout le monde sait ce que je veux faire plus tard. Je crois qu'avec mon presque-frère, on l'a assez crié sur tous les toits de Poudlard.

Sauf que moi, devenir Auror n'est pas quelque chose que j'ai mûrement réfléchi pendant toute mon enfance, mais une évidence. Je suis né avec, comme je suis né avec la perfection qui me caractérise. Mais maintenant que j'y réfléchi, Auror est le meilleur métier qui puisse exister ! Je m'explique, des fois que certains n'aient pas mon extraordinaire intelligence. Tout d'abord, je ferai équipe avec mon presque-frère. Ensuite, toutes les belles jeunes filles se presseront sur mes pas pour tenter d'avoir un autographe ou de toucher les abdos du meilleur Auror d'Angleterre. Et enfin, cela me permettra d'assurer la protection de mes futurs filleuls (et filleules) ! Et comme je suis le meilleur, c'est parfait.

Mais comme j'ai une réputation d'homme mystérieux à garder, je n'en dirai pas plus, Mesdemoiselles, et vous retrouverai, pour celles qui le souhaitent, devant la célèbre tapisserie du septième étage.

Heureusement que ces dossiers ne seront ouverts que dans quelques années, quand je serai apte à me défendre, je n'ose même pas imaginer la tête de cette vieille chouette de McGo quand elle lira ça.


Avec mon « petit problème de fourrure », comme dirai mon meilleur ami, je n'ai jamais pu sérieusement envisager de carrière officielle. Néanmoins, puisque personne ne pourra lire ces pages avant un bon bout de temps, et que je serai alors trop vieux pour reprendre une vie active, je vais tenter d'écarter pour un moment mes … soucis de santé.

Mon rêve a toujours été de devenir Professeur. Pas maître d'école pour les jeunes sorciers, mais Professeur à Poudlard. Quand j'étais petit, je voulais simplement y rester, sans penser véritablement à ma spécialisation.

Maintenant que nous entrons en septième année, je peux dire que je briguerai, si cela était possible, le poste de Défense Contre les Forces du Mal. Quand des plus jeunes, ou même mes amis, ont du mal à comprendre, je n'ai pas besoin de me forcer pour expliquer, et ils récoltent toujours de bonnes notes par la suite. C'est une bonne amie, qui m'a dit un jour : « Pourquoi ne deviens-tu pas Professeur ? » je lui ai répondu que cela était impossible, au vu de ma condition physique, et voici ce qu'elle m'a répondu : « Oublie cela pour une fois dans ta vie, le temps de faire un choix ! Dumbledore t'a accepté dans son école il y a maintenant six ans ! Ne crois-tu pas qu'il serait prêt à refaire le même choix en voyant tes capacités ? Peu de gens, ici, connaissent ta maladie, mais combien ne sont pas allés au-delà pour découvrir le jeune homme qui se cachait derrière ? En six ans, tu n'as pas attaqué une seule fois la moindre personne. Tu es quelqu'un de bon, et ça, même ta maladie ne peut l'empêcher. Tu as un choix à faire, et tu ne dois pas t'empêcher de le faire pour une maladie qui est, certes, perpétuelle, mais qui ne fais pas de toi le monstre que tu penses être. »

Elle est la personne la plus gentille que j'ai jamais rencontrée.


Je n'ai jamais vraiment pensé à mon futur. Je ne suis pas vraiment doué en cours, et en matière de blagues, je suis mes amis, qui sont plus inventifs, plus doués, plus aimés, plus beaux, plus sportifs, plus grands …

Je m'égare.

Disons que, arrivé en septième année, je ne sais toujours pas quoi faire, malgré les très nombreux rendez-vous que j'ai eus avec McGo pour mon orientation. Du coup, je me suis contenté de choisir des matières dans lesquelles je ne suis pas trop mauvais.

C'est bien dommage que la généalogie ne soit pas au programme de Poudlard, j'aurais pu en faire ma spécialité, et qui sait ? Peut-être mon métier.

Donc je ne pense pas avoir grand chose de bien intéressant à dire de plus, sinon que je vais tenter de faire mon trou, et de m'installer bien tranquillement pour les longues années d'ennui à venir.


Re-coucou ! Bon voilà, ce n'est qu'un premier petit chapitre, qui n'en est même pas un vrai, mais en tout cas j'espère que ça vous a plu ! Si vous avez quoi que ce soit à dire, un petit review, ou un MP, comme vous préférez ! Bises !