Titre : Moi personnellement en ce qui me concerne je...

Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appelez aussi Plectrude si ça vous dit )

Disclaimer : ils sont tous à Matsuri Hino

Résumé : les élucubrations de Jeile

Genre : Drabble

Couple : bah rapide Alam/Airi

Note : écrite pour la communauté 31 jours.

Jour/Thème : 6 juin/Moi, à ta place…


La chose que Jeile souhaitait le plus au monde c'était de prendre la place d'Alam, lui qui était aimé par la reine des Lys. S'il était apparu à Airi en premier, il était certain qu'elle serait tombée immédiatement amoureuse de lui et que jamais elle n'aurait posé les yeux sur son petit frère. Alors il lui aurait offert des centaines de cadeaux, des bijoux les plus chers, aux robes les plus belles, elle aurait été magnifique et lui aurait été mille fois reconnaissante.

D'ailleurs c'était à se demander comment elle pouvait préférer Alam puisqu'il ne faisait jamais aucun effort pour lui offrir des choses. Lui, s'il avait été à sa place il aurait été beaucoup plus prévenant, plus doux, plus gentil, et il aurait pu apprendre à sa reine des Lys des choses agréables auxquels son frère encore trop jeune ne pensait pas.

De son côté Airi aurait été une épouse parfaite, elle qui l'avait si bien compris depuis le début et qui l'avait plaint parce que son petit frère était toujours froid envers lui, elle aussi qui avait refusé ses avances avec tant de force qu'il l'avait encore plus aimé, c'était la première fois qu'on lui disait non et cela prouvait bien qu'elle était faites pour lui, en tout cas dans sa logique farfelue.

Il aurait fait d'elle sa nouvelle première épouse, rajoutant dans son harem un joyau des plus magnifiques, une œuvre d'art parmi sa collection de femmes.

Sur ces pensés il se mit à rire bêtement, prenant une pause débile, un pied sur une chaise et les bras en l'air.

Malulu qui assistait à ça poussa un soupire, elle aimait énormément Jeile, mais des fois il était plutôt agaçant, surtout que là il imaginait vraiment n'importe quoi, c'était évident qu'Airi ne l'aurait jamais aimé pourtant, et puis de toute manière la fée se trouvait bien meilleure que cette Guéguélébri, en plus elle avait de meilleur goût puisque depuis le début elle avait préféré Jeile à Alam. Tous les gens auraient du envier la place de la fée, et Malulu partit elle-même dans son délire comme quoi elle était si merveilleuse et Jeile si fantastique qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, et tous les deux riaient maintenant bêtement. Au moins ils avaient l'air de bien s'amuser.

Plus tard ils croisèrent Alam et Airi en pleine discussion :

- Ah ! Tu étais tellement choupinet quand tu étais petit

- Ne m'appelle pas choupinet.

Jeile et Malulu s'échangèrent un sourire, parce que finalement la chose que Jeile souhaitait le plus au monde c'était le bonheur d'Alam.

Fin.

L'autatrice : Ah ! Une Guéguélébri selon Malulu c'est une plante qu'on trouve dans les marécages d'Aster, et sa signification en langage des fleurs est trop dégoûtante à dire.