Coucou les z'amis.
Je me lance dans ma première vraie ff non one-shot, donc soyez indulgents :p (nan, je rigole, défoulez-vouuuuuuuuuuuuuuuuuus.)
Je ne sais pas vraiment où me mènera cette fanfiction. Je m'amuse avec les personnages.
Ce premier chapitre est une sorte de… euh… prologue. Le deuxième arrivera bientôt et les Avengers seront enfin réunis, ne vous inquiétez pas.
Bonne lecture, et laissez une petite review, ça fait toujours plaisir :)
PS : Rien ne m'appartient, même si j'aimerais bien, parce que voilà.
Tony Stark était tranquillement assis dans son salon, un verre de vodka à la main, l'autre posée négligemment sur la taille de Pepper Potts, sa fidèle assistante, directrice de Stark Industries et accessoirement sa petite amie.
Accessoirement.
Si Pepper pouvait lire dans ses pensées, il serait mort à ce moment-même.
Pepper se dégagea brusquement de son étreinte et se leva d'un bond.
- Tony, il faut qu'on parle.
Il grimaça. Pepper avait ce petit air chiant sur le visage. Celui qu'elle prenait quand elle allait dire un truc sérieux. Généralement « Arrête de boire » « Sois responsable » « Reviens à la tour plus tôt » « Ne me trompe plus jamais » Ou « Occupe-toi de ton entreprise ». Il gloussa. Elle avait très souvent ce petit air ces derniers temps.
- Qu'est-ce qui te fait rire, Tony ?
Bon, il faut dire qu'il n'avait pas été très raisonnable. Il avait bu. Beaucoup. Et il avait couché avec des filles. Beaucoup. Il avait enchaîné des scandales médiatiques. Beaucoup.
- Tony, réponds-moi quand je te parle ! cria presque une Pepper au bord des larmes.
Au bord des larmes ? A cause de lui ? Est-ce qu'il faisait pleurer Pepper ? Il avala le fond de son verre d'alcool.
- Hum, Pep's ? grogna-t-il sans lui accorder un regard.
Il chercha la bouteille de vodka autour de lui. Il était pourtant sûr de l'avoir posée sur la table basse. Il fronça les sourcils.
- Hey, Jarvis, t'as pas vu ma…
La main de Pepper partit avant qu'elle n'ait pu y penser, frappant la joue de Tony avec un très satisfaisant petit « slap ».
- J'ai ta bouteille, Tony, tu vois ?! Peut-être que si tu m'accordais plus d'attention qu'à ton IA, tu l'aurais remarquée.
- Ah, marmonna Tony en se frottant la joue.
Il leva les yeux. Elle agitait la bouteille devant son nez. Il bougea lentement sa main pour l'attraper. Pepper bougea la bouteille à la vitesse de l'éclair. Il réessaya. Elle continua son petit jeu.
- Euh… Pep's… Ma bouteille… Enfin... Tu… Steuplait…
Elle rejeta la tête en arrière et éclata de rire, ses longs cheveux blonds se balançant dans son dos.
- Mais bien sûr, Tony, excuse-moi, où avais-je la tête ? cracha-t-elle d'un ton hargneux.
La bouteille vola jusqu'au fond de la pièce et alla s'écraser contre un mur.
- Oh, dit Tony, fronçant les sourcils. Mon mur. Je…. Bon.
Il ne comprenait pas grand-chose. Il avait l'impression que son esprit marchait au ralenti. Peut-être qu'il avait un peu trop bu, finalement.
Pepper s'accroupit devant lui. C'est marrant, mais il n'était pas sûr qu'elle allait faire ce qu'elle faisait d'habitude quand elle était accroupie devant lui.
La directrice de Stark Industries attrapa le visage de Tony entre ses mains. Elle serrait un peu trop fort. Il grimaça mais choisit de ne rien dire. Même bourré, il comprenait qu'il était dans le pétrin.
- Ecoutes-moi bien, Tony Stark. Ecoutes-moi bien parce que je ne le répéterai pas. Plus jamais. Tu es un homme intelligent. Je t'aime. Mais si tu continues comme ça, à rentrer bourré et avec des filles tous les soirs, à mettre inconsidérablement ta vie en danger à chaque mission, ce sera fini entre nous. Je sais que je te l'ai déjà beaucoup dit. Je sais que j'ai fait beaucoup de bluff. Mais cette fois-ci... Cette fois-ci je te pose un ultimatum, Tony Stark.
Elle le relâcha, se releva.
- Continues et perds-moi. Prends enfin tes responsabilités et garde-moi.
Et elle disparut dans l'ascenseur.
Tony resta quelques minutes assis sans bouger. La bouche ouverte et l'esprit vide.
Il semblerait bien que t'ai fini par comprendre que tu pouvais vraiment la perdre, mon vieux.
Elle ne s'était jamais montrée violente. Elle n'avait jamais élevé la voix. Jamais il ne l'avait vu vraiment énervée, en fait.
La perdre.
Une bouffée de panique le prit.
Non. Qu'est-ce que je ferais sans elle ?
Il avait la réponse. Il mourrait à petit feu.
Non. Non. Non. Non.
La panique l'emprisonnait tout entier.
Cela faisait longtemps, très longtemps qu'il n'avait pas refait de crise de panique. Sa mission, leur mission, les Avengers. Tout ça l'avait calmé, reposé.
Mais après que Loki fut renvoyé sur Asgard, les Avengers s'étaient séparés. Retournés chacun aux quatre coins du monde. Et Tony était resté seul dans sa tour. Avec Pepper. Il avait déconné, oui, mais pas totalement et complètement. Il avait gardé un petit coin d'esprit sain. Pour elle.
Si elle le laissait tomber… Qu'allait-il devenir ?
Il se mit à trembler. Son verre vide tomba sur le sol et se brisa. Il s'étendit sur la moquette de son salon et se mit à sangloter comme un petit garçon. C'est ce qu'il était après tout. Un petit garçon abandonné par sa mère après avoir fait bien trop de bêtises.
« Monsieur, un appel urgent du SHIELD. » l'informa la voix mécanique de Jarvis.
Steve Rogers frappa le sac de sable en face de lui de toutes ses forces.
Et encore, et encore, et encore.
Il n'y avait que comme ça qu'il arrivait à évacuer.
En frappant, frappant, frappant.
Jusqu'à ce que ses poings brûlent.
Jusqu'à ce qu'il en ait le tournis.
Jusqu'à ce que son corps tout entier tremble.
Frapper, frapper, frapper, jusqu'à l'épuisement.
Sa vie sans les Avengers n'était rien.
Mais ils étaient tous partis.
Tous.
Même lui.
Il avait voulu retourner dans l'armée, puis s'était rendu compte que c'était une mauvaise idée. Enfin, le SHIELD lui avait dit que c'était une mauvaise idée. Il était un héros national maintenant, il ne pouvait pas se battre avec de simples mortels.
Alors il avait acheté une toute petite maison dans les profondeurs d'une montagne quelconque, perdue au milieu de nulle part.
Sans personne.
Ici, il n'avait pas besoin de faire des sourires de façade, de s'adapter à l'époque moderne.
Ici, au moins, personne ne le faisait chier en venant lui parler de Gay Pride avec un sourire goguenard.
Ici, personne ne…
Ding dong.
Steve soupira, essayant de se calmer. Il ouvrit sa porte d'entrée d'un geste brusque.
Devant lui se tenait l'agent Phil Coulson.
Natasha Romanoff regardait Clint Barton s'entraîner, adossée au mur, silencieuse, un petit sourire aux lèvres. Il ne l'avait pas encore remarquée.
Il était beau quand il s'entraînait. Quand tous ses muscles, tout son corps bougeaient et frémissaient à l'unisson. Rapide comme l'éclair, aussi implacable que l'orage.
Wahou, aussi implacable que l'orage. Il faut te calmer, chérie.
Ca faisait vraiment très longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Trop longtemps.
Ils avaient continué à travailler pour le SHIELD, mais avaient pris des chemins différents.
Comme tous les autres Avengers….
Elle toussota.
Hawkeye se retourna d'un bond. Quand il la vit, son regard s'éclaira imperceptiblement, puis il fronça les sourcils, laissa tomber son arc et fonça sur elle.
Ils se battirent. Longtemps. Bien. Juste comme avant. Quand l'un n'arrivait jamais à battre l'autre tant ils se connaissaient bien. Rien, absolument rien n'avait changé, finalement.
Ils finirent par s'écrouler sur le sol, l'un à côté de l'autre, épuisés et en sueur.
- Natasha Romanoff, haleta Clint. Que me vaut ce plaisir ?
- Eh bien, chéri, le SHIELD nous réclame. Il semblerait qu'on rentre au bercail.
Et ils éclatèrent de rire.
La nuit tombait sur Asgard. Du moins, Loki supposait que la nuit tombait, puisqu'il était enfermé dans cette chambre sans fenêtres, sans aucune notion du temps.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 10 secondes.
Alors il comptait.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 20 secondes.
Il comptait, comptait, comptait, sans relâche. Jamais il ne s'arrêtait. Jamais il ne faiblissait.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 30 secondes.
Son père essayait de le perdre, de le rendre fou en l'enfermant ici. Il ne lui donnerait pas raison. Alors même quand il mangeait, buvait, ou faisait n'importe quoi, il avait toujours ce petit compteur dans un coin de la tête.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 40 secondes.
Il en fallait bien plus pour rendre fou un Dieu.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 50 secondes.
La serrure cliqueta et la porte s'ouvrit.
- Il est temps, mon frère.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 43 minutes, 55 secondes.
Il se leva difficilement.
- J'arrive, Thor.
2 ans, 3 mois, 25 jours, 7 heures, 44 minutes.
Bruce Banner était assis sur le sol sec d'un village Massaï. Une file d'enfants se profilait devant lui, chacun attendant son vaccin, qu'il effectuait avec un sourire.
Quand les soins furent enfin finis, il s'allongea sur le sol, et remercia d'un sourire la jeune fille qui lui apportait un bol de soupe.
Il était si bien, ici. Si loin de tout. Si calme. Si…
-Qu'est-ce que c'est que ça ? hurla-t-il en se relevant d'un bond.
Un espèce de mini-drone atterrit devant lui avec un léger bruit et lâcha d'une voix mécanique :
- Bruce Banner. Vous êtes invités à lire la liste d'instructions suivantes, et d'y obéir à la lettre.
Le petit robot sortit un bras mécanique et lui tendit une feuille de papier.
Les premiers mots ? « Avengers Assemble ».
Voilà, voilà, n'hésitez pas à me laisser vos impressions ^_^ Merci d'avoir lu !
