Disclaimer: tout est bien à Mme Rowling... et le reste à Aragon et Jean Ferrat.

Avertissement (bis): ces One Shot sont presque exclusivement basés sur le tome sept. Si vous ne l'avez pas lu mais que vous voulez commencer quand même des fics dessus, je vous déconseille de continuer celle-ci: les situations sont telles que vous n'allez pas comprendre grand chose, tout en étant assez vilainement spoilés...

Genre: série de One Shot sérieux (oui, oui, oui! ça m'arrive encore) sur le thème (enfin, plus ou moins) de "Heureux celui qui meurt d'aimer". Aimer au sens large. Ils concerneront chacun un personnage qui côtoie la mort ou meurt dans le tome 7.

Personnage 1: Xenophilius Lovegood. Il n'y a pas de précisions sur son sort, autant que je me souvienne, mais on peut supposer qu'après le conte des Trois Frères et la fuite d'Harry, Voldemort ne fera pas preuve de beaucoup de patience à son égard.

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Heureux celui qui meurt d'aimer

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Xenophilius

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- Nous t'écoutons. »

Xenophilius Lovegood se redressa péniblement, encore hébété.

- Luna... Luna... je veux la voir, ils me l'ont promis, ils l'ont dit, ma fille, je vous en prie. »

Son corps se consumma alors en mille étincelles de douleurs. Mais le Doloris blessait tellement peu à côté de ce vide immense.

- Ma fille, ma fille, ma petite...

Sa vision se brouillait de plus en plus. Il vit pourtant la silhouette sombre se pencher vers lui et deux prunelles écarlates le fixer.

- Tu as dérangé mes Mangemorts pour rien, Lovegood : tu n'as même pas été capable de retenir 3 stupides gamins assez longtemps.

- Monseigneur... je vous les ramènerai. Potter. Les autres. Tous. Mais ma fille... elle rêve toujours un peu, elle a besoin de moi pour y voir clair dans la vie, il faut me l'amener, il faut, il faut... »

Un voile obscur recouvrait maintenant le monde, annihilant la souffrance lancinante. Il ne restait plus que les ténèbres et ce nom à répéter – Luna – cette faible lumière – ma fille – sur le seuil de la mort – rêveuse comme sa mère – et une dernière supplication – rendez-la moi – avant que le visage blond aux yeux limpides ne s'efface de son esprit dans un éclair vert.


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Celui qui meurt même à douleur
A qui sans toi le monde est leurre
Et n'en retient que tes couleurs
Il lui suffit qu'il t'ait nommée

Heureux celui qui meurt d'aimer
Heureux celui qui meurt d'aimer

(Aragon)


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