Bonsoir !
Un petit OS vite fait parce que trop de feels Swalène après l'Homme au Complet Marron.
Donc éviter de lire si vous ne l'avez pas vu.
C'est que du fluff tout léger, tout choupi ! Enjoy !


Swan Laurence n'avait jamais eu à faire avec sa secrétaire….inconsciente.

Oui, il l'avait déjà vu endormie, en colère, en pleurs, le plus souvent tout sourire mais jamais inconsciente.
Il fallait dire, il ne l'avait jamais vu malade avant ce matin non plus.
Il se doutait bien qu'il y avait corrélation entre son rhume et le fait qu'elle se trouvait là, par terre, devant lui.
Ca, et probablement le fait qu'elle venait de le voir habillé en femme.

Il fallait qu'il fasse quelque chose. Vite. Il ne pouvait pas laisser Marlène en plan sur le sol, alors qu'il savait pertinemment qu'elle était déjà malade.
Il essaya de se baisser pour la réveiller mais sa robe, trop droite, le bloqua à mi-parcours.
Il remonta la robe, évitant de penser à ce qui se passerait si Marlène se réveillait en le voyant seulement couvert d'un boxer.
Il s'agenouilla, secoua sa secrétaire en l'appelant à revenir mais rien ne se passa. A contre coeur, il frappa sa joue à plusieurs reprises, en se retenant le plus possible de lui faire mal.

Toujours rien.

Swan laissa échapper un soupir d'exaspération. Il ne lui restait qu'une chose à faire.
Il passa une de ses mains sous les épaules de la jeune femme et l'autre sous ses genoux et la souleva aussi délicatement qu'il le put.

Il avait déjà soulevé Alice, et à de plus joyeuses occasions Euphrasie, mais jamais Marlène. Elle était grande mais étonnement assez légère contre ses bras. L'inconfort de leurs vêtements respectifs ne laissait pas une grande liberté de mouvements au commissaire, mais il put rejoindre le sofa de son salon assez facilement.

Swan avait un jour dit, sous l'effet de la colère, que Marlène n'était pas une princesse.
Dieu comme il aimerait ravaler ses mots à cet instant.
A la voir comme ça, endormie, Swan aurait pu se croire dans ce dessin animé de Disney qu'Alice avait incendié dans son article.

Un son s'échappa des lèvres de sa secrétaire et Swan se redressa comme un pic. Pourtant rien de plus ne se passa.
Il dégagea de ses yeux clos une mèche de ses cheveux. Ils étaient doux. Etonnement doux pour des cheveux clairement teints.
Un sourire se dessina sur les lèvres du commissaire Laurence. Marlène était quelqu'un de très agréable à regarder, ça ne faisait aucun doute.
Elle avait beau faire partie de ses très nombreuses admiratrices, ces quelques années avaient changé la façon dont il voyait la jeune femme.

Elle devenait plus indépendante, gagnait en répondant, remettait en question ses ordres, et pourtant, jamais elle ne perdait sa joie de vivre si caractéristique.

Alice avait un peu déteint sur elle, comme elle avait un peu déteint sur Alice.
Lui aussi avait été touché par ces deux femmes.

Il laissa glisser sa main le long de la joue de sa secrétaire, toujours rêveur, et puis, comme si l'idée venait seulement de germer dans sa tête, il sentit son regard attiré par ses lèvres.
Elles manquaient de cette rougeur écarlate habituelle, certainement à cause du rhume de la jeune femme. Elles restaient néanmoins pulpeuses, presque hypnotisantes. Il pencha sa tête sur le côté, rapprochant son visage de celui de Marlène. Il eu un moment d'hésitation, se demandant si embrasser une jeune femme endormie était propre aux règles du parfait gentleman.
Puis il se souvint des nombreuses tentatives de la part de Marlène de lui arracher un baiser, et son sourire s'étira.

Il posa alors un baiser chaste, aussi léger qu'une plume et se releva, non sans adresser une dernière caresse sur sa joue.

Il aurait presque pu dire qu'il l'avait vu sourire.