INTRODUCTION A LA THESE SUR LES HAYDAIMS DE

Pour valider son doctorat et devenir officiellement un professeur pokémon, tout étudiant doit auparavant rédiger une thèse sur le pokémon de son choix auquel il sera prêt à consacrer de nombreuses années de recherches une fois le diplôme obtenu. Pour ma part, m'étant spécialisée dans les relations possibles entre les pokémons et les évolutions de leur environnement, je me suis particulièrement intéressée aux haydaims qui ont la particularité de voir leur physionomie changer au fil des saisons, entraînant leur adaptation systématique aux conditions climatiques propres à chaque saison. Le rythme des saisons est très précis pour ces pokémons, ce qu'on a constaté février dernier lorsque de nombreux haydaims du Bois Petits ont suffoqués dans leurs manteaux blancs un mois avant l'arrivée officielle du printemps car la saison c'est déclarée un mois en avance. Malgré les remontées de températures rapides, ils ne perdirent leur fourrure hivernale avant mars.

Or, dans cette même population, on a constaté que un quart de ces haydaims s'étaient rapidement débarrassés de leur blanche écharpe de poils. En moins d'une semaine, des feuilles verdoyantes pullulaient leurs bois. Ces mutants ont la particularité de conserver leurs feuilles en été, alors qu'elles devraient disparaître avant l'arrivée des fleurs puis réapparaître en automne, et d'avoir un cycle d'adaptation aux saisons strictement identique aux chaîtres localisés au Mont Sémenpic. D'autres haydaims y vivent déjà, parmi lesquels on ne dénombre que de très rares mutations similaires, mais jamais ils ne montent aux hauteurs où se localisent ces arbres. Par ces deux surprenantes spécificités, ces haydaims feuillus furent le centre d'attention de nombreuses études hésitant encore aujourd'hui sur deux théories : le cycle des saisons des haydaims est propre à chaque individu et uniquement influencé par leur horloge interne (l'expérience du a démontré qu'en exposant des haydaims dans des environnements dépourvus de repères temporels, ces pokémons ne voyaient leur cycle saisonnier être modifié) ou serait en étroite relation avec leur environnement d'origine ou ceux auxquels ils s'accommodent (rappelons que le mène encore aujourd'hui des études géologiques sur la région de Cimper et la répartition des premières colonies de pokémons sur le territoire, la dernière supposons que les haydaims de Cimper colonisaient tous le Mont Sémenpic avant même qu'il ne soit une montagne) . Bien que seule l'étude du fut approuvée, les travaux du ne peuvent demeurer sur la touche.

Actuellement je mène une étude sur trois haydaims dont l'un d'eux, un haydaim feuillu, m'a été prêté. Les deux autres n'ayant jamais quitté mon village natal où je mène actuellement mes études de scientifique : Bingatel. Ce haydaim n'a pas encore vu son cycle saisonnier être influencé par celui de ses congénères ou de son nouvel environnement (où les hiver sont plus longs qu'aux abords du Bois Petit) . J'ai cependant constaté qu'il est en décalage avec mes autres haydaims, adaptés à supporter plus longtemps leur manteau d'hiver que ceux provenant d'autres zones de Cimper mais ce fait n'est valable que sur une courte durée donc nous n'en prendrons pas compte ici, car il est irrégulier. Il lui est possible de conserver son manteau blanc aussi bien deux mois que cinq mois. Cet individu mutant, nommé Hayvian, se trouve doté d'une étrange particularité génétique comme d'autres congénères mutants que je vais développé dans cette thèse et ainsi pouvoir défendre soit la théorie du soit celle du .