Et voilà, je recommence une nouvelle aventure. En espérant qu'elle vous plaise. Elle sera un peut différente de la première. Je vous laisse la découvrir
2 Juillet 1990 :
Catherine mit au monde, après 10h de travail, un petit garçon répondant au doux nom de Blaine Freedman. Son mari Georges l'embrassa tendrement, plus qu'heureux de rencontrer enfin leur fils.
2 Juillet 95 :
Blaine était un jeune garçon de 5 ans, avec les cheveux bouclés, les yeux noisette et parlaient en faisant des mimiques. C'était un petit garçon très gentil, attentif aux autres, qui rigolait tout le temps. Avec ses parents, ils étaient très fusionnels. Il était en train de dormir dans son siège auto, son pouce dans la bouche, son lapin en peluche dans la main. Ses parents le regardèrent dans le rétroviseur, il souriait. Il était paisible, heureux.
Était.
Car tout a basculé cette nuit-là.
2 Juillet 2000 :
Blaine venait encore de se bagarrer avec un autre enfant du foyer. Depuis 5 ans, il est devenu très agressif, renfermé sur lui-même, à fleur de peau. Ses beaux yeux noisettes, renfermaient énormément de colère, et passaient généralement du marron au noir. Aujourd'hui est une date très importante pour lui. Un jour qui était supposé être le jour le plus joyeux de sa vie : son anniversaire. Mais pour Blaine, c'était tout autre chose. Cette date était pour lui synonyme de tristesse, de rancœur, de mélancolie. Pour lui c'est le jour de la mort de ses parents. Le jour de la fin de son enfance. Il avait très peu de souvenirs d'eux. Il était trop jeune lors de leur décès. Il ne se rappelait pas de la nuit où le drame s'était produit. Il savait qu'il le seul survivant de cet accident. Et ç'en était bien trop pour lui à supporter. Tout ce qui lui restait de ses parents était quelques photos, qu'il emportait partout avec lui.
Depuis 5 ans, il voyait des couples venir les voir au foyer. Il entendait toujours la même chose, on veut des bébés ou des tous petits, pas un enfant. Il voyait des familles se former qui le laissaient là tout seul, grandissant de plus en plus, vieillissant de jour en jour. Il savait que jamais il ne partirait de cet endroit. Il devenait comme les meubles de cette salle. Invisible. Les larmes coulaient le long de son visage. il était assis sur un banc à côté du bureau de la directrice. Il savait qu'il allait encore une fois être puni, par rapport à son comportement. Mais il n'en avait plus rien à faire.
- Blaine, rentre s'il te plaît. Venait de lui demander Mme la directrice. Assieds-toi.
- Je sais, je ne dois pas me battre. Mais en même temps, il n'y a que ça à faire ici. Et puis il l'avait cherché l'autre fils de…
- Je t'interdis de finir cette phrase, Blaine ! Si je t'ai demandé de venir, ce n'est pas pour ça. Mais puisque tu as abordé le sujet, tu iras aider Julie à faire le ménage et la cuisine cette semaine. Tu as l'habitude, n'est ce pas ?
- Oui. Vous vouliez me voir pour quoi ?
- Il y a une semaine, Mr et Mme Anderson sont venu au foyer et…
- Ne me racontez pas la fin de l'histoire, je la connais par cœur, ils ont fondu devant un magnifique bébé, à la bouille d'ange. C'est qui ? Alice ? John ? Matthew peut-être ? Ben, de toute façon, il ne reste plus qu'eux en bébés. Et en quoi ça me concerne ? Demanda-t-il agressivement
- Si tu arrêtais de me couper Blaine, tu saurais qu'ils ne viennent pas pour un bébé, mais pour te voir toi.
Blaine la regarda, surpris. Il avait dû mal entendre. Ce n'est pas possible qu'une famille revienne pour le voir, lui. De toute façon, il savait très bien, qu'après avoir lu son dossier et l'avoir rencontré, ils ne voudraient pas de lui.
- Et alors ? Qu'est-ce que ça peut me foutre ? De toute façon, comme à chaque fois, ils ne me prendront pas avec eux. Alors à quoi se sert que je les rencontre ?
- Ha, c'est sûr que si tu te comportais mieux, si ton dossier était meilleur, il y aurait plus de chances. Bon de toute façon, ils viennent te voir dans le milieu de l'après-midi. Tu as intérêt à mieux te comporter, à bien te tenir, à être agréable. Est-ce que tu m'as bien compris ?
- Mais oui, je vais jouer au bon petit toutou, ne vous inquiétez pas. Bon je peux partir maintenant ? Il faut que j'aille apprendre mon rôle de bon petit garçon.
Et il quitta la pièce.
Blaine a 10 ans, mais, le foyer lui a forgé un caractère très dur. il réagit comme un adolescent pourrait le faire. Il est très mûr et très intelligent pour son âge. Il s'est juste construit une carapace, trop lourde pour son âge. Pour ne plus souffrir.
16 heures venait de sonner à la pendule de la pièce commune. Blaine vit arriver un couple, il devait avoir la trentaine, 35 à tout casser. La femme était grande, plus grande que son mari, elle était blonde, fine, portait un tailleur. Elle avait un visage dur. Son mari lui était plus petit, plus costaud, il portait un jean et un polo, il avait l'air beaucoup plus gentil, plus abordable. Plus décontracté que la femme. Blaine les regarda s'avancer vers lui, il ne bougea pas. À quoi bon, leur parler, essayer de les connaître, de leur plaire si de toutes les façons, il n'irait pas avec eux.
- Salut, tu dois être Blaine. Moi c'est Cooper et la femme à côté de moi c'est Charlotte. T'inquiète, elle a l'air méchante comme çà, mais c'est une gentille.
- Coop'. Lui tapa sur l'épaule sa femme. Tient je sais que c'est ton anniversaire aujourd'hui, et comme on te connaît pas encore on a demandé un peu d'aide auprès du personnel ici. J'espère qu'on ne s'est pas trompés. Si tu l'as déjà, ou si tu préfères l'échanger, il n'y a pas de soucis.
Blaine regarda le paquet qu'elle lui tendait. Elle lui avait parlé avec un grand sourire, elle avait l'air sincère. Mais il ne devait pas être dupe, il ne devait pas se laisser amadouer, il devait rester de marbre.
- Merci. Dit-il en laissant le cadeau de côté, ne l'ouvrant même pas.
Il s'attendait à une réponse de la part des deux adultes, mais ils ne disaient rien. Ils se mirent à côté de lui, ils semblèrent aussi gêner que lui.
- Désolé, commença Cooper, c'est la première fois qu'on fait ça. Tu pourrais peut-être nous aider, en nous disant comment ça ce passait avec les autres familles ?
- Je ne peux pas vous aider, généralement après avoir lu mon dossier, vu toutes les conneries que j'ai faites, ils ne venaient pas me voir ou alors ils restaient juste quelques minutes.
- D'accord, répondit Charlotte. Donc c'est aussi un peu comme une première pour toi. Alors on va découvrir sa ensemble, tous les trois. Même si Cooper à un peu plus d'expérience que nous.
- Comment çà ? Vous avez déjà adopté un enfant ?
- Non, je suis moi-même un enfant adopté. Mais je ne me souviens de rien, mes parents m'ont eu à 6 mois alors.
- Vous avez eu de la chance. Moi, à mon âge, personne ne veut de moi, mais en même temps c'est normal. C'est tellement mieux les bébés.
- Alors là, je t'arrête tout de suite. Je suis pédiatre, donc je suis en contact toute la journée avec des enfants, et je peux t'assurer qu'il n'y a rien de cool avec les bébés. Ils ne font que pleurer, crier, dormir, chier tout le temps. On ne peut pas jouer au foot, au basket, regarder des films, lire des Marvel Comics, leur apprendre les sciences. Non ce n'est pas hyper cool les bébés, désolé de te contredire.
- Tu lis des Marvels ? J'adore çà. Ton personnage préféré, c'est lequel ?
- C'est Elektra, dans Daredevil je l'adore, elle est vraiment belle. Tu ne trouves pas ? J'étais amoureux d'elle, petit. D'ailleurs je suis trop content, ils ont décidé de faire une série sur elle.
- Ouais, c'est vrai qu'elle est jolie mais ce n'est pas mon personnage préféré. Moi c'est Victor Creed.
- Quoi ? Dents-de sabre ? Tu es dans le côté obscure de la force. C'est cool. Même si je préfère Wolverine. Donc toi tu es plus le docteur Fatalis dans les 4 fantastiques ?
- Non, pas trop je préfère la torche humaine. Il est trop fort lui !
- À ouais, c'est vrai qu'il est vachement bien.
- Heu les gars, je peux partir si je vous dérange.
- Désolé, madame. Vous n'aimez pas les Marvels ?
- Appelle-moi Charlotte, Blaine. Non je n'aime pas trop les Marvels, mais je crois que je vais devoir m'y mettre. Il faudra m'apprendre les garçons.
Ils rigolèrent tous les trois, à cette phrase. Plus le temps passait, plus ils se décontractèrent. Blaine apprit alors que Cooper et Charlotte travaillaient dans le même hôpital. Cooper auprès des enfants et Charlotte était une sorte de psy pour les parents et dirigeait un hôpital. Elle était chef d'un l'hôpital de Los Angeles et sexologue mais n'avait pas jugé bon d'en parler. Il savait aussi, qu'ils vivaient dans un appartement pour l'instant, mais comptaient bien déménager dans une maison avec un jardin pour pouvoir jouer au foot, au basket et avoir un chien. Ils lui avaient aussi dit qu'ils n'avaient pas voulu lire son dossier. Qu'il ne voulait pas être influencés par le jugement d'un tiers. Après avoir passé 2h ensemble, ils partirent, en promettant à Blaine de revenir le plus tôt possible.
Tout c'était bien passé. Il s'en voulait d'avoir sympathisé avec eux. Il savait très bien comment ça aller se finir.
Il alla dans sa chambre pour ruminer en attendant le repas. Il était en train de lire un ancien Marvel quand Adrien, le garçon avait qui il s'était battu le matin même, arriva dans la chambre avec le paquet cadeaux que les Anderson lui avaient donné un peu plutôt dans la journée. Il l'avait complètement oublié.
- Donne moi çà !
- Alors là même pas en rêve. On a encore fait fuir son papa et sa maman, ah ben non, ce n'est pas possible, ils sont morts.
- Ouais, moi, ils sont morts, les tiens ils t'ont abandonné, en même temps, quand on voit ta gueule, on sait pourquoi !
- Redis ça un peu !
- Dégage et rends-moi mon cadeau. Allez casse-toi ! Il commença à se lever pour faire partir Adrien. Le garçon balança dans la chambre le paquet et partit en courant. Il le prit et s'assit sur son lit. Il l'ouvrit et vit que c'était un album Marvel. C'était une aventure de Wolverine. Il remarqua que c'était une édition Collector d'un ancien album. Il le mit dans sa cachette. Il y avait les photos de ses parents, des objets à eux, et maintenant cet album.
Une semaine après, les Anderson reviennent le voir, ils le font pendant plusieurs mois, à venir toutes les semaines, soit tous les deux, soit l'un ou l'autre.
Un an plus tard, à la même date, le 2 juillet, Blaine quitta pour de bon le foyer, pour aller vivre dans l'appartement des Anderson. Créer une famille ensemble.
Juillet 2005 :
Après 4 ans, à vivre ensemble dans leur appartement. Ils ont choisi et trouvé ensemble une maison en banlieue qui leur plaît. Ils viennent de s'installer. Ils avaient deux nouveaux pensionnaires avec eux. Deux ans après avoir adopté Blaine, Charlotte avait donné naissance à une petite fille : Claire. Blaine était très protecteur envers sa petite sœur. Il appelait Charlotte, Mama, et Cooper, Dad. Il se sentait vraiment en famille avec eux. Il avait eu du mal à accepter la grossesse de Charlotte, car il était persuadé, qu'ils allaient lui demander de retourner en foyer malgré le fait qu'il ait pris leur nom. Il était fier maintenant de porter le même nom qu'eux. Il était toujours sur la défensive, essayait de contrôler son agressivité. Et ils avaient aussi prit un chien. Un bulldog anglais blanc et marron. Du nom de Chocolat. C'était son chien.
Blaine était en train de porter un carton à l'intérieur de la maison quand il vit ses voisins arriver. Il y avait un homme et une femme avec deux adolescents.
- Bonjour. Nous sommes vos voisins. Je m'appelle Nathan, je vous présente ma femme Haley et nos jumeaux James et Kurt. Vous avez besoin d'aide ?
- Bonjour. C'est gentil. Je suis Cooper, mon fils Blaine et ma femme Charlotte est allée coucher notre fille Claire à l'étage.
Après avoir continué et fini le déménagement, les Hummel invitèrent les Anderson à prendre l'apéro.
Pendant que les adultes étaient en bas, les ados étaient en haut dans la salle de jeu, à jouer à la console.
James et Kurt sont jumeaux. Blonds aux yeux bleus tous les deux, cheveux courts, seuls leurs styles vestimentaires diffèrent. L'un portait une tenue plus sport, décontract' : baggy, grand tee-shirt, alors que pour son frère Kurt c'est tout l'opposé. Il porte des vêtements près du corps, classe. Il est un petit peut efféminé.
Les 3 garçons s'amusaient à Mario Kart. Et contre toute attente c'est Kurt qui gagnait.
- Tu viens d'où ? Demanda James.
- De Los Angeles, mais ma mère a été mutée à l'hôpital de Tree Hill.
- La merde. Ça doit te faire bizarre de passer d'une grande ville à une petite. J'adorais aller à L.A. C'est le paradis des boutiques, moins que Paris. Paris, c'est vraiment LA ville de la mode.
- Fai pas gaffe à mon frère. Il ne sait parler que boutiques ! Il est chiant !
Blaine rigolait devant la querelle des deux frères.
- Non je suis content, je n'avais que des mauvais souvenirs là-bas. Sauf ces dernières années.
Il dit cette dernière phrase, plongeant dans ses souvenirs. Ils continuèrent à jouer, rigoler, tout en parlant. Il sut que les jumeaux avaient un an de plus que lui, ils avaient tous les deux leur permis. James faisait partie de l'équipe de basket du lycée les « Ravens ». Ils restèrent sur la console jusqu'à ce qu'ils entendent Coop' appeler Blaine pour rentrer. Ils échangèrent leurs numéros de téléphone.
Blaine rentra chez lui, se mit sur le matelas par terre et repensa à sa rencontre avec ses voisins. Il commençait à s'endormir d'épuisement quand il sentit son portable vibrer. Il avait reçu un SMS :
« Hé, on a passé une soirée plutôt sympa. Kurt et moi, voulions savoir si tu voulais qu'on te fasse visiter la ville demain aprèm ? »
« Soirée sympa, c'est clair. Mais je demande la revanche. Chez moi, sur ma console, sur mon territoire, et je vais laminer ton frère. Promis. Ouais on se donne rdv à quelle heure demain ? »
« 14h30, en face de chez toi. Bonne soirée. »
Le lendemain matin, il était en train de prendre son petit déjeuner devant la télé avec sa sœur, pendant que ses parents continuaient de vider les cartons.
- Blaine on ira faire un tour cette après-midi pour visiter la ville. Mais avant tu compte nous aider pour les cartons rassure-moi ? Lui demanda son père.
- Pour les cartons, ouais ceux de ma chambre, par contre, j'ai prévu de faire un tour de la ville avec James et Kurt. On a rendez-vousà 14h30. Désolé.
- Tu aurais au moins pu nous demander la permission ! Tu rentres pour 17h30, 18h au maximum. Tu as compris ?On a encore pleins de cartons à ranger ! Lui dit sa mère.
Ils reprirent leurs activités dans la bonne ambiance.
À14h30, Blaine rejoignit les jumeaux et ils partirent visiter la petite ville. Blaine adorait l'ambiance qui y régnait. C'était fleuri, il faisait beau, chaud. Il regardait autour de lui et se sentaitapaisé. Il allait se plaire ici, il en était certain. Ils passèrent devant les pompes funèbres Fisher puis devant le « TreeHill High School ». Ils arrivèrent devant le « Karen'scafé». C'était un lieu convivial tenu par la marraine des jumeaux. Kurt y travaillait après les cours pour gagner de l'argent de poche, tout comme sa mère au même âge. Kurt prit son service et James emmena Blaine dans son endroit préféré dans la ville. C'était un terrain de basket, caché par les arbres, juste à côtéd'une rivière. L'endroit s'appellele « River Court ». Blaine jouesouvent au basket avec son père. Coop' n'est pas doué,mais ils ont crééun lien grâce à ce sport et aux Marvel. Avec Charlotte, c'était plus compliqué, il était distant au départ, puis de fil en aiguille, le lien s'est créé tout seul.
Ils firent quelques paniers et continuèrent à se connaître. James était le capitaine de l'équipe et sortait avec Angel, la capitaine des Pompom Girls depuis un an. Il n'en était pas follement amoureux, mais c'était ce qui devait se passer. Après cette révélation, Blaine éclata de avait l'impression d'être dans le stéréotype des films américains sur les lycéens. Ils ne virent pas le temps passer. Ils étaient tellement concentréssur leur duel de panier que le bouclé n'entendit pas son téléphone sonner.
Il était 20 h, quand ils arrêtèrent leurs paniers. Quand il vit qu'il avait 2h30 de retard, 35 appels manqués et 40 SMS, il sût qu'il allait se faire engueuler. Il rentra chez lui en courant. James alla rejoindre Kurt au café.
Arrivé chez lui, il vit son père dans le jardin préparant le barbecue. Il se dirigea vers lui, il savait qu'il était moins sévère que Charlotte. Mais manque de chance, pour lui, c'est sa mère qui se pointa devant lui.
- Bravo ! 2H30 de retard ! C'est un record !
Elle l'applaudissait. Blaine savait qu'elle était furieuse, car elle s'était inquiétée.
- On est dans une toute nouvelle ville, on ne la connaît pas et toi tu décides de ne pas respecter le couvre feu. Pire, tu ne nous préviens même pas de ton retard. Tu montes prendre une douche, tu reviens manger et après tu reste à la maison pendant 1 semaine. C'est tout ce que tu as gagné !
- Mais n'importe quoi, commença à protester le garçon.
- Ne t'avise même pas de me répondre, sinon ce n'est pas une semaine mais deux. Compris ?
- Oui, Mama.
Il monta prendre sa douche, envoya un message à James.
« Putain, font chier les parents ! 2H30 de retard ça va, c'est pas la mort ! Je suis cloîtré chez moi pendant 1 semaine. Fait chier ! Je vais essayer de négocier avec mon père ! Merci pour m'avoir fait partager cet endroit. »
Il mit sa musique à fond et partit sous la douche. Dans sa playlist passa la chanson « Feeling te moment » du groupe Feeder. Il se mit à la chanter à tue tête.
Feeling the moment slip away
Losing direction, you're losing faith
You're wishing for someone,
Feeling it all beguin to slide
Am I just like you?
All the things you do-can't help my self...
How do you feel when there's no sun?
And how will you be when rain clouds come and pull
You down again?
How will you feel when there's no one?
Am I just like you?
Turning to face what you've become,
Buried the ashes of someone
Broken by the strain
Trying to fill that space inside
Am I just like you?
All the things you do -can't help myself
How do you feel when there's no sun?
And how will you be when rain clouds come and pull
you down again ?
How will you feel when there's no one?
Am I just like you?
All the things you do
Don't ever feel that you're alone
I'll never let you down, I'll never leave you dry
Don't fall apart, don't let it go
Carry the notion, carry the notion back to me, to me...
Feeling the moment slip away
Feeling the moment slip away
Cause I'm just like you
How do you feel when there's no sun?
And how will you be when rain clouds come and pull you down again?
How do you feel when there's no one?
Am I just like you?
De dehors, ses parents entendirent la musique. Ils savaient qu'il ne fallait pas le déranger. Blaine redescendit 30 minutes plus tard. Il s'installa à table et ne dit plus un mot. L'ambiance était tendue. Après le repas, il retourna dans sa chambre, s'installa à sa console et se mit à jouer à « Lara Croft ». Cooper toqua à la porte et entra :
- Qu'est-ce qui c'est passé Blaine ? Pourquoi tu n'a pas prévenu ? Tu sais bien que ta mère s'inquiète. Elle a peur pour toi.
- Je sais Dad, mais je suis vraiment désolé. On faisait des paniers et puis voilà.
- Désolé fiston, mais là, je peux rien faire pour toi. Tu as dépassé les bornes des limites !
Ils rigolèrent à la tournure de la phrase.
- Bon enfin bref, tu es puni. Je venais te voir, car ta mère dort et je me disais qu'on pouvait faire une partie tous les deux ?
- Ouais, l'équipe des Chicago Bulls contre les Los Angeles Lakers.
- Je vais te latter fiston mais comme jamais !
Ils prirent les manettes et commencèrent leur partie. Autant sur un terrain le père perdait d'entrée de jeu, mais sur la console c'était une autre affaire. Son équipe menait de 9 points.
- Alors tu as repéré de jolies filles quand tu étais en ville ?
- Dad ! À part James et Kurt, je n'ai pas vu d'autres personnes et puis je ne te le dirais pas de toute façon.
- Tu n'es pas cool avec ton vieux père. Mais en attendant je t'ai mis une raclée ! Bon allez dors bien. Demain on doit encore s'occuper des cartons vu que tu ne nous as pas vraiment aidés aujourd'hui.
Il embrassa son fils sur le front et se dirigea vers la porte. Blaine l'interpella :
- Dis à Mama que je suis vraiment, vraiment désolé. Mais bon en même temps j'ai 15 ans, je suis plus un gamin !
- Je le sais fiston, je le sais. Bonne nuit, je t'aime
Et il ferma la porte.
- Je t'aime moi aussi, dit Blaine tout doucement.
Il reçut un message :
« Désolé, que tu te sois fait déchirer par tes vieux ! La prochaine fois on fera plus gaffe promis. C'était super-sympa ses quelques tirs, tu devrais penser à faire partie de
l'équipe l'année prochaine, au moins passe les essais. Kurt te souhaite une bonne nuit. »
De l'autre côté de la rue, deux adolescents étaient en train de discuter. Malgré le fait que chacun aie sa chambre, James et Kurt dormaient souvent ensemble. Ils avaient pris cette habitude plus jeune, impossible de les séparer, fusionnels.
- Dommage, que tu aies dû travailler, c'était super cool avec Blaine, on s'est bien éclatés même si tu n'es pas fan de sport. Il est vraiment marrant. D'ailleurs je devrais lui proposer s'il veut, de courir avec moi avant d'aller au lycée. Ça pourrait être sympa.
- Ouais je vois que tu l'aimes bien, tu ne fais que parler de lui depuis hier, lui dit son frère sur un ton agressif.
-Kurtie, qu'est-ce qui te prend ? Ce n'est pas parce que je me suis fait un nouveau pote, que je vais te laisser tomber. Tu es mon frère.
Il ne finit pas sa phrase, car il voyait bien que Kurt était contrarié, énervé.
- Moi je vais dormir, dans ma chambre. Salut !
Et il claqua la porte.
Voilà pour ce premier chapitre.
Si vous connaissait la série One Tree Hill (Les frères Scott) vous avez pu constater qu'il y a des personnages de cette série. J'espère que le mélange ne vous trouble pas trop. Pour ce qui ne la connaisse pas, je vous la conseille c'est ma série préférée =)
Sincèrement, j'espère que vous aimerais cette nouvelle aventure, et que vous la partagerait avec moi =)
J'attend vos reviews pour savoir si je continue ou non =) Et savoir ce que vous en avez penser.
J'essayerais de publier un chapitre par semaine, a part là où, j'ai pas énormément de temps donc le prochain sera peut-être que dans 15 jours.
Bonne journée a tous.
