SPOILERS SEASON 6 !

Huddy HUDDY HUDDY !

Oui, sinon, peut-être que d'autres OS suivront, on verra !

Je veux des commentaires ! ça me permet de voir ce qui va ou ne vas pas, soyez gentils, Sweets Huddies !

J'espère que vous aimerez !


Leurs lèvres se cherchaient comme pleines d'espoir, comme si leurs vies en dépendaient. Elles se trouvaient, se réjouissaient de se sentir si proches l'une de l'autre. Leurs peaux frémissantes se délectaient de leurs caresses labiales tandis que profondément enlacées, leurs mains refusaient de se lâcher. Et c'était beau. C'est même magnifique ! Comme un couché de soleil sur le bord de l'océan, quand le ciel devient orange à l'horizon, loin vers un autre rivage...

Il reprit sa respiration contre elle, son front collé au sien et leurs battements de cœur palpitant à l'unisson. Elle haletait, la tête relevée, si vulnérable. Tous ses sens étaient en éveil comme pour capter chaque parcelles de sa présence, comme pour rattraper le temps perdu. C'était si fort, si grandiose qu'elle en aurait pleuré. Il la gardait tout près de lui, il ne pouvait pas se résigner à la laisser partir, elle est là, avec lui, simplement avec lui. Elle était là comme dans ses rêves, comme dans ses hallucinations sauf qu'elle était on-ne-peut-plus réelle et qu'elle était sienne.

C'était tout brûlant au milieu de leurs ventres, c'était cuisant de bonheur, ardent de tendresse, consumant de désir, dévorant d'envie... C'était eux, ce à quoi ils avaient toujours aspiré sans vraiment vouloir l'avouer, comme s'ils savaient qu'ils courraient tout deux à leur perte. Pourtant, pourtant, elle lui laissait sa chance, elle espérait, elle imaginait. Elle ne serait pas déçue, elle ne pouvait plus l'être, elle en avait déjà tellement vu. Il était présent, il était tremblant, il n'attendait qu'un geste de sa part. Elle chercha à nouveau ses lèvres et une nouvelle fois, c'était comme s'ils n'y avaient qu'eux, comme si le monde n'était plus. Lui contre elle, elle contre lui, l'osmose parfaite...

- J'ai peur, murmura-t-il en se nichant dans ses cheveux. J'ai peur de tout faire foirer.

- Pourquoi ferais-tu tout foirer ? Demanda-t-elle en caressant sa barbe râpeuse.

- Je ne sais pas, je suis House, lâcha-t-il lamentablement.

- Ce n'est plus une excuse, rit-elle en essayant de capter ses yeux bleus.

Et il se laissa faire, il se laissa scanner, dans le plus profond de son être, dans son regard perdu entre milles pensées, dans son cerveau complexe. Il la laissa Le voir, il la laissa l'apprivoiser. Il se sentit fragile et vulnérable mais bizarrement, devant elle, ça ne le dérangeait plus. Il la contemplait. Son visage, ses yeux, ses pommettes, ce sourire délicat sur ses lèvres rosées, tendres, accueillantes, prometteuses... Bel avenir, avec Elle, contre Elle, dans Elle, pour Elle...

- Je t'aime.

Résonnant dans la salle de bain, dans ses oreilles à elle, une douce victoire, un plaisir démesuré, un futur probable, Lui, Bébé et Elle. Eux. Peut-être...

- On devrait pendre une douche, annonça-t-il. On est plein de crasse, ajouta-t-il.

House... Greg, se reprit-elle.

Il l'entraîna vers la baignoire, l'embrassant furtivement tout en l'empêchant de lui échapper. Elle sourit à cette attention. Elle ouvrit les yeux et porta son regard sur le fond de la baignoire.

- Je crois que ça va poser problème, fit-elle remarquer en désignant les vestiges du miroir brisé contre la faïence.

Elle l'entendit rire doucement contre sa chevelure. Un rire sincère, un rire qui la réchauffait un peu plus, la rendait si fiévreuse et avide de désir. Des frissons s'emparèrent d'elle quand il glissa sa main sous son tee shirt, cette si grande main... C'était le début, le commencement, le renouveau... Bientôt, ce serait la Petite Mort, dans leur alcôve, atrocement jouissive.